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qui a dit la loi c’est moi ?

**L’expression « La loi, c’est moi » : D’Artagnan au cinéma en passant par Louis XIV**

De l’histoire à la culture populaire, l’expression « La loi c’est moi » a parcouru un long chemin semé de contextes sociaux, politique et artistiques. C’est à travers ces différents paysages que nous allons explorer les significations et les usages de cette formule, en passant par les époques et les médias.

### Un Roi, une Loi ?

On attribue généralement cette expression à Louis XIV, le Roi Soleil, bien que cette attribution ne tienne pas la plus légère des vérifications historiques. L’histoire officielle suggère en réalité la formule « L’État, c’est moi », formule qui reflète mieux l’absolutisme propre à la monarchie française d’Ancien Régime. Cette phrase, bien que souvent attribuée à Louis XIV, ne trouve pas de preuve historique à sa sortie directe de sa bouche. Toutefois, elle sert parfaitement de slogan pour illustration de la doctrine de l’absolutisme royal, démontrant la centralisation et l’individualisation poussées de l’autorité souveraine sur ce qui fut alors l’un des plus grands empires d’Europe.

### De l’Univers Cinématographique à l’Univers des Jeux Vidéo

Mais « La loi, c’est moi » est surtout sous le feu des projecteurs de nos jours, et pas seulement en référence historique. On découvre la phrase, parmi d’autres, attribuée à des personnages de la littérature, du cinéma et de la culture pop qui renvoient l’image d’une personne ayant le pouvoir de législer. Une inscription que l’on retrouve dans une discussion d’internautes de la page consacrée à l’anthologie cinématographique de l’extravagant univers futuriste de *Judge Dredd*, où le personnage anti-égoïste de Stalone est réputé pour sa formule « The law is me » qui pour certains traduit par « Le droit, c’est moi », d’autres par « La loi c’est moi ». Ce concept de pouvoir législatif décentralisé au profit d’un groupe ou d’un personnage spécifique évoque les thèmes de l’autorité absolue, de l’obligation et de la rébellion, ceux qui ont toujours interpellé notre esprit critique et notre goût pour l’aventure.

### Internet et la Réinterprétation Populaire

De nos jours, l’expression « La loi c’est moi » a été adaptée et réinterprétée par des internautes et une multitude de communautés d’utilisateurs sur différents lieux qu’ils soient numériques ou physiques, comme sur les forums de jeux vidéo. Peu importe comment elle est adaptée et si elle reste authentique : c’est son impact et sa capacité à exprimer une liberté ou un contrôle absolu qui est mis en avant.

### De la Loi intime au Respect de soi

Enfin, en ce qui concerne les références personnelles à cette expression, la sagesse spirituelle moderne pourrait être de dire « La loi c’est moi » dans le sens du contrôle de soi et du respect de soi. Cette interprétation, tirée d’un examen de citations de Jésus, exprime un sens d’autodétermination intérieure, en rappelant que chaque individu est responsable en premier lieu de ses propres actions et de sa volonté.

Toutefois, lorsqu’on aborde le thème de l’autorité et de l’application de la loi, on note qu’il y a une frontière nette à ne pas franchir: le respect des lois régulatrices et l’interdiction de diffuser des contenus à caractère intime sans le consentement de la personne concernée, comme l’évoque la fondation Enfance et internet.

### Une Loi à Respecter

Alors que l’autorité et le contrôle sont des notions alléchantes, la loi reste une discipline partagée, une norme qui émane de la collectivité pour tous les membres. Redécouvrir le véritable sens de « La loi, c’est moi » à travers le prisme d’individus et d’institutions qui nous entourent reste une réflexion intéressante.

Et vous, quel sens donneriez-vous « à la loi, c’est moi » dans votre quotidien ? Laissez vos commentaires !