Description

qui a dit de la musique avant toute chose ?

**Titre : « « De la musique avant toute chose » : entre Verlaine et l’éclat des arts modernes »**

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### **Introduction : Un vers à l’épreuve du temps**
« *De la musique avant toute chose* ». Cetincipit de l’« Art poétique » de Paul Verlaine (1882) n’est pas seulement une assertion poétique : c’est un manifeste, une invitation à la dissolution des frontières entre les arts. Cent quatorze ans plus tard, ce vers resurgit dans un registre inattendu — le thème d’expression orale du BTS (2021-2022) — et continues’imposer comme une question clé dans les discussions artistiques. Qu’y a-t-il de si universel dans cette injonction à la musique ?

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### **Verlaine, ou l’obsession de la « chanson grise »**
Commencez par analyser l’épilogue de l’œuvre, le « [« Art poétique »](https://www.poeitica.fr/poème-751/poeme-verlaine-art-poetique)», écrit à la fin d’une carrière marquée par les tensions entre liberté créative et contrainte formelle (*Les Fruits défendus*, *Romances sans paroles*…). Ce poème, véritable éloge du vague et de l’imparfait, incarne l’idéal des *pàtisants* : une poésie *musiquée*, où la mélodie transcende le sens. Verlaine y exhorte donc :

> « *Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.* »

L’accent est mis sur le son (*« l’Impair »*, la structure flexible), le trouble et l’indétermination, plutôt que sur le sens rationnel. Il ne s’agit pas de nier le texte, mais de le subordonner à une émotion *émise* par le rythme et l’allitération.

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### **De l’« Œuvre d’art totale » à la fusion des genres**

Cet appel à la musique éclaire un mouvement plus vaste : **l’art comme fusion des sens**. On le retrouve dans la philosophie de l’*« œuvre d’art totale »*, chère au XIXᵉ siècle, où l’expérience artistique abolit les disciplines (exemples : les spectacles de Wagner ou les *symphonies en verbe* de Mallarmé). La musique, étant l’art sans référent extérieur, devient alors l’échelle symbolique pour exprimer l’indicible.

Un extrait de l’encyclopédie [Universalis](https://www.universalis.fr/encyclopedie/oeuvre-d-art-totale/6-de-la-musique-avant-toute-chose) souligne que pour Verlaine, c’est bien la mélodie qui guide la création — elle n’est pas un « accessoire », mais le *fond* même du langage.

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### **La musique, levier pédagogique et contemporain**

En 2021, l’adoption de ce vers comme thème de l’examen du BTS souligne son universalité. Une [analyse d’étudiants sur la question](https://www.ladissertation.com/archives-du-bac/bac-francais/de-la-musique-avant-tout-chose-441637.html) montre comment on peut aborder le sujet : des liens entre poésie, littérature et musique (ex. : le jazz dans les proses de Joyce) au rôle de l’art dans la vie contemporaine (*le confinement a-t-il révélé un besoin d’harmonie ?*).

À noter : le thème n’est pas anecdotique. Selon une professeure de Montpellier [citée ici](https://pedagogie.ac-montpellier.fr/nouveau-programme-de-bts-de-la-musique-avant-toute-chose), ce vers incite les élèves à **explorer le lien entre forme et sens**, de la poésie au numérique (les podcasts, les films musicalisés…).

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### **Musique et modernité : une symbiose inévitable**

Aujourd’hui, la musique est partout, omniprésente comme *une seconde vie*. La citation *« Une plage sans musique est comme un hôtel sans odeur »*, extraite d’une dissertation étudiante [[source](https://www.ladissertation.com)], illustre bien cette invasion sonore. Les flux Spotify, les B.O. de films (*Baby Driver*, *Ludwig*), ou les *soundtrack* des jeux vidéo (comme *The Legend of Zelda*) en témoignent : la musique ne *s’accompagne plus*, elle *structure le monde*.

Verlaine rêveait peut-être d’une poésie *musicale*, mais notre époque vit déjà une esthétique où la mélodie est le fil rouge des expériences.

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### **Interroger l’absolu : musique, oui… mais à quel prix ?**
> *« C’est de beaux yeux derrière des voiles, / C’est le grand jour tremblant de midi » (Verlaine).

L’appel à la musique n’est pas exempt de paradoxes. Que perd-on ou gagne-t-on à mettre le rythme avant le sens ? Un poème musicalisé n’est-il pas plus éphémère qu’un manifeste idéologique (*comme les ode païennes de Hugo*) ? Ces questions, explorées dans [des études contemporaines](https://www.cairn.info/revue-l-observatoire-2016-2-page-100.htm), tracent un chemin vers une réflexion plus large sur les finalités artistiques.

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### **Conclusion : L’écho d’un manifeste**

Qu’importe la forme — vers libres, clips, spectacles immersifs —, Verlaine nous incite à considérer les arts comme un langage qui *sonne d’abord avant de dire*. Comme le souligne [une dissertation universitaire](https://www.ladissertation.com/litterature/de-la-musique-avant-toute-chose-449586.html), ce n’est pas que l’harmonie est primordiale, mais que les arts, s’ils veulent émouvoir, passent par le son, le rythme, la vibration collective.

Aujourd’hui, entre le BTS et les salles de concert bondées, ce vers n’a jamais semblé aussi d’actualité. Alors, la musique est-elle *vraiment* le matériau universel de l’expression ? C’est à chacun de le trouver dans ses oreilles… et son cœur.

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**En savoir plus** :
– Plongez dans *Art poétique* de Verlaine pour comprendre sa quête de la « prose musicale ».
– Ecoutez un enregistrement de l’un de ses poèmes mis en musique (ex. : Francis Poulenc et *Chansons de Baudelaire*) pour ressentir ce *rythme flottant*.
– Discutez du thème BTS avec les conseils de [DigiSchool](https://www.studyrama.com) pour préparer vos propres réflexions !

*« La musique est l’art des silences entre les notes » — dit-on souvent. Verlaine n’aurait-il pas eu raison de voir dans ce « entre », l’essentiel ?*

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À quand notre tour de réécrire un *ode à la mélopée* à l’ère de TikTok et du streaming ? La question reste ouverte… et rythmée ! 🎶

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*Article suivi et actualisé en octobre 2023.*