Description

pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué humour ?

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? L’humour d’une complication volontaire

Dans un monde où l’efficacité et la simplicité sont souvent mises en avant, il est parfois réjouissant de se poser une question qui semble aller à contre-courant : ** »Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »**. Cette phrase, qui peut sembler absurde à première vue, cache en réalité une réflexion profonde sur notre rapport à la complexité, ainsi qu’un certain humour qui nous invite à ne pas prendre la vie trop au sérieux.

### **L’origine d’une phrase culte**

Avant de plonger dans le vif du sujet, revenons sur l’origine de cette phrase. Bien que son invention exacte soit difficile à tracer, elle est souvent associée à la série télévisée française des années 1960, *Les Shadoks*. Ces créatures étranges, inventées par Jacques Rouxel, ont pour particularité de fonctionner selon des principes absurdes et contre-intuitifs. Leur devise, ** »Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »**, est devenue culte et symbolise parfaitement l’esprit des Shadoks, qui préfèrent multiplier les obstacles plutôt que de chercher une solution évidente.

Cette phrase a depuis été reprise dans la culture populaire, devenant un symbole de l’ironie et de l’absurdité. Elle est souvent utilisée pour décrire des situations où la complexité est choisie par plaisir, par paresse, ou tout simplement parce que… pourquoi pas ?

—

### **Le plaisir de la complexité**

Alors, pourquoi choisir de compliquer les choses ? La réponse est peut-être plus simple qu’il n’y paraît. **La complexité peut être un jeu, un défi, ou même une source de créativité.** Lorsqu’on est confronté à un problème, la tentation de l’approcher de manière originale, voire farfelue, peut être plus stimulante que de suivre une voie toute tracée.

#### **1. Le défi personnel**
Pour certaines personnes, compliquer les choses est une manière de se tester, de se pousser à sortir de leur zone de confort. Par exemple, imaginez quelqu’un qui, pour préparer un simple omelette, décide de s’en donner les moyens : sortir les ingrédients bio, utiliser une poêle spéciale, ajouter des herbes rares, et même programmer une musique pour l’occasion. C’est peut-être excessif, mais c’est aussi une façon de se divertir et de se challenger.

#### **2. L’expression de soi**
La complexité peut également être une forme d’expression artistique. Un artiste qui crée une sculpture en utilisant des techniques complexes, alors qu’un simple coup de pinceau aurait suffi, le fait parce que le processus en lui-même est une partie de l’œuvre. C’est une manière de signer son style, de montrer que l’on est capable d’aller plus loin.

#### **3. L’humour et l’absurdité**
Et puis, il y a l’aspect humoristique. Compliquer les choses pour le plaisir de le faire est une forme d’ironie. C’est comme si l’on se moquait gentiment de la tendance actuelle à vouloir tout simplifier. Par exemple, quand on explique une situation banale de manière extrêmement détaillée et compliquée, juste pour le plaisir de voir la réaction de l’autre.

—

### **La complexité : un miroir de notre société ?**

Si l’on y regarde de plus près, cette phrase reflète peut-être une tendance plus large de notre société. Dans un monde où l’efficacité et la rapidité sont des valeurs incontournables, il est parfois libérateur de ralentir et de s’offrir le luxe de compliquer les choses.

#### **1. La quête de sens**
Compliquer peut parfois être une quête de sens. Dans une époque où tout va vite et où les solutions sont souvent standardisées, chercher à ajouter des étapes, des détours, ou des complications peut être une manière de se reconnecter à soi-même. C’est une façon de dire : ** »Je prends le temps de réfléchir, même si cela semble inutile. »**

#### **2. Le culte de la performance**
Ironiquement, compliquer les choses peut aussi être une forme de performance. Dans certains domaines, comme la technologie ou l’informatique, les solutions les plus complexes sont parfois celles qui impressionnent le plus. C’est un peu comme si l’on disait : ** »Regardez, je suis capable de résoudre ce problème de manière incroyablement compliquée ! »**

#### **3. Le risque de l’excès**
Bien sûr, il y a un revers à la médaille. Compliquer les choses pour le plaisir peut parfois conduire à des situations absurdes, voire contre-productives. C’est ce que l’on appelle parfois le ** »syndrome de l’engineer »** : quand on résout un problème simple de manière extrêmement complexe, au point de perdre de vue l’objectif initial.

—

### **Conclusion : la complexité, un art de vivre ?**

Alors, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? La réponse est peut-être plus philosophique qu’on ne le pense. **Compliquer les choses, c’est une manière de s’offrir le luxe de rêver, de créer, et de se divertir.** Dans un monde où l’efficacité est souvent dictée, il est important de se permettre de prendre des détours, non pas parce que l’on est incapable de faire simple, mais parce que l’on aime l’art de faire compliqué.

Comme le disaient les Shadoks : ** »Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche ! »**. Alors, n’hésitez pas à compliquer les choses de temps en temps. Après tout, c’est souvent dans ces moments-là que l’on découvre des choses inattendues, et que l’on se surprend à rire de soi-même.