qui a dit ubi societas ibi jus ?
- Répertoriée 29 septembre 2021 13h40
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Description
qui a dit ubi societas ibi jus ?
### Qui a dit « ubi societas ibi jus » ? Une réflexion profonde sur la nature du droit et de la société
Le monde du droit, aussi complexe soit-il, est souvent marqué par une profondeur qui dépasse la simple connaissance des textes et des règles. Il s’agit également d’une réflexion philosophique profonde sur la relation entre le droit et la société. Parmi les nombreux dictons de droit qui ornent nos manuels universitaires et nos conversations, l’un des plus célèbres et des plus réfléchi est sans doute « ubi societas, ibi jus » – ou, pour les moins familiers avec le latin, « où il y a société, là il y a du droit ». Comment cet après-midin, nous nous aventurons dans le destin de cette maxime emblématique de la théorie juridique ?
### L’origine et le sens de la maxime
Cette formule célèbre est souvent attribuée à Balbus d’Aquila, un avocat romain inscrit au 1er siècle après J.-C. Toutefois, cette attribution ne repose pas sur des preuves indiscutables. Elle signifie littéralement « où il y a société, là il y a du droit ». Le roman considéré comme le plus ancien répertoire de formules juridiques, le « Signundum » de Caius, date de l’époque impériale romaine, et contient cette expression. En effet, « ubi societas ibi jus » est directement inscrite dans la part deux du fameux ouvrage.
### Un débat théorique soudainement moderne
« Ubi societas ibi jus » est une formule qui contient un débat théorique profond. Dès lors, dès que l’on découvre Cette formule, elle nous amène à interroger la nature même du droit. La théorie juridique moderne se demande lorsque l’un peut vraiment parler de droit dans une société : est-ce quand les structures juridiques sont formellement instaurées ? Ou est-ce déjà lorsque des règles de cohabitation et de comportement, même informelles, s’établissent entre les individus ? Cette question s’avère particulièrement récente. Les explorations dans le domaine du droit international et des droits de l’homme nous amènent à considérer des situations où le droit existe malgré l’absence formelle d’institutions législatives.
### Liens entre justice et droit
Le droit est souvent défini comme une science qui vise à établir et à maintenir une justice sociale équitable. Avec cette définition à l’esprit, on peut mieux saisir l’idée de l’égalité devant le droit comme fondement de tout système social. On a ainsi la formulation de Justus Lipsius, philosophe néerlandais : « Jus est ars boni et aequi », soit « le droit est l’art du bien et du droit ». Plus la vie en société se complexifie, plus l’on s’aperçoit que le droit est une nécessité pratique et fondamentale. Dans cet sens, quand des sociétés entrent en scène, des normes et des règles non écrits apparaissent nécessairement, accompagnées de systèmes de jugement formels ou informels.
### Une vérité universelle ?
« Ubi societas, ibi jus » est une formule qui semble évidente, presque une évidence telle est sa simplicité. Pourtant, elle soulève des questions plus profondes sur la nature du droit et de la justice. Dans un monde où nous continuons de discuter de questions comme le droit d’être de la société, le droit à l’éducation et le droit à la santé, cette formule peut être utilisée pour exhumer ces questions fondamentales. Cela suggère que le droit, loin d’être une structure statique ou absolu, est un élément dynamique de toute vie sociale, en permanence en évolution en fonction des besoins et des valeurs des sociétés dans lesquelles elle s’insère.
### Un corollaire : l’interaction des institutions avec la société
La société et le droit sont intimement liés. Pour Gérard Cornu, philosophe et juriste français né en 1941, le droit est avant tout une question d’organisation sociale. Il définit ainsi le droit comme étant « la connaissance approfondie et méthodique de l’activité juridique, de son évolution et de ses fonctions ». En clair, en y réfléchissant, il semble logique de penser que le droit apparaît naturellement dans les liens sociaux, que ce soit entre individus, entreprises ou États.
### Un lexique juridique universel
Il est important de souligner que cette formulation juridique est largement reconnue et utilisée dans un large éventail de pays et de systèmes judiciaires. Son usage fréquent dans la jurisprudence et dans les commentaires juridiques indique une reconnaissance universelle de sa pertinence.
Et c’est là un aspect fascinant de cette maxime : elle suggère que le droit n’est pas quelque chose qui arrive à côté de la société, mais plutôt un élément intégral de celle-ci, une sorte de fil conducteur continu qui s’incurve et se tresse à travers les structures sociales, juridiques et autres. En effet, elle pose qu’il est difficile d’envisager une société sans normes régissant les comportements et les activités de ses membres. Sans elles, la cohésion sociale serait compromise et l’harmonie collective serait menacée.
### Conclusion
En somme, la formule juridique « ubi societas, ibi jus » est plus qu’un dicton trivial que les étudiants de droit récitent par rote pour se rendre plus « culturels ». Elle est issue une réflexion approfondie et complexe sur la nature du droit et de la société. Ainsi, à chaque fois que nous entendons ou utilisons cette formule juridique, revenons à ses origines et à sa profondeur. Ce n’est pas seulement une citation mémorisée, mais une vérité universelle sur la complexe interdépendance du droit et de la société.
D’après les nombreux éléments de référence qui nous ont été fournis, il semble évident ce que dit le droit : « là où il y a société, là il y a du droit ». Pour conclure, pourrait-on dire que cette maxime est le fondement même du droit – une affirmation universelle qui réside dans le fait que toute société génère ses propres normes de cohabitation, et le droit est donc un outil extrêmement nécessaire pour maintenir cette cohabitation et promouvoir la justice?
Alors, la prochaine fois que vous vous retrouvez autour d’une table de jeu avec amis ou en amiralité avec des collègues, rappelez-vous cette Maxime : « Ubi societas, ibi jus ». Parce que le droit n’est pas une discipline autonome, il est inscrit à l’intérieur de chaque élément sociétal et contribue à établir une relation de coopération et de justice entre individus. C’est le « ciment » qui tient fermement unir les gens au sein d’une structure sociale harmonieuse.
### En résumé
« On ne peut trouver de justice sans société et inversement ». On ne peut parler de droit sans faire référence à la condition des êtres qui vivent ensemble sous un ordre de vie commun. Que ce soit dans un petit village isolé, une grande métropole, une entreprise ou encore une organisation internationale, l’idée reste la même : le droit est une manifestation nécessaire du droit de vivre ensemble.
### Pour aller plus loin :
Cette réflexion offre une multitude de questions : peut-on imaginer une société sans droit ? En termes juridiques, comment définir une société ? Que peut-on faire lorsque le « droit » devient une arme de déséquilibre et d’oppression ? Des questions qui dépassent le cadre de la philosophie juridique et nous poussent vers une compréhension plus profonde de l’ensemble de notre monde et de notre foi en ce que c’est le « droit ». Dans ce sens, la recherche juridique, elle-même, ne cesse de s’évoluter et de prendre en compte ces questions.
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En espérant que cet article vous a plu, n’hésitez pas à partager votre propre expérience ou pour ajouter des commentaires. Nous sommes heureux d’ouvrir la porte à la discussion sur cette question tellement fascinante de la juridiction et du droit.
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