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après que ?

## Après que : Quand l’indicatif prend le relais

Est-ce que vous avez déjà débattu sur ce fameux « après que » dans vos tentatives d’écriture ou de communication ? La question de savoir si l’on doit utiliser l’indicatif ou le subjonctif après cette expression est un débat qui continue d’occuper les esprits des francophones. Pour résoudre ce dilemne grammatical, voici un tour d’horizon détail par détail sur la vérité du sujet.

### L’erreure répandue : Abus du subjonctif

Nombreux sont ceux qui, sans vraiment y penser, écrivent ou prononcent des phrases du type « après qu’il soit venu nous voir ». C’est une erreur répandue, fruit d’une confusion souvent due à d’anciens dictionnaires qui promouvaient cela. Plusieurs spécialistes de la langue française, tels que le site de l’Académie française, nous rappellent que la rigueur grammaticale recommande l’emploi de l’indicatif dans ce genre de contexte.

### Après qu’il fait son office

« Après que » est une expression conjonctive qui s’emploie pour introduire une action ou un événement qui s’est avéré réel et accompli. Selon les règles officielles de la langue française, après cette conjonction, l’emploi du verbe doit se faire à l’indicatif. Par exemple, on dit « Je partirai après que le soleil se soit couché. » et non « Je partirai après que le soleil soit couché. »

### L’indicatif en différents temps

L’indicatif n’est pas une constante sans nuances. Il se diversifie en fonction du temps utilisé. Le passé composé saute naturellement à l’esprit quand on parle du passé, mais dans le cadre de « après que », on devrait, en fonction de la durée du passé en question, utiliser la forme surcomposée : c’est une expression complexe qui utilise le passé-composé pour un événement récent et le plus-que-parfait pour une action plus ancienne.

### Le subjonctif dans la viseuse : une fausse piste ?

Bien que cette nuance ne soit pas fréquemment employée, il faut noter que le subjonctif n’est pas complètement prohibé après « après que ». Il faut simplement comprendre que cette exception est rarement utilisée dans le langage courant et est généralement réservée à une sorte de formulation énoncée par des personnes ayant une grande sensibilité littéraire ou stylistique. Pour la plupart des situations, il est plus sûr de se tourner vers l’indicatif.

### Ce qu’il faut retenir

D’après les spécialistes, il est important de toujours utiliser l’indicatif après « après que » pour des faits qui ont réellement été réalisés. C’est une règle simple qu’il vous serait bénéfique de retenir pour communiquer correctement et éviter les fautes récurrentes. L’indicatif assure une exactitude et une précision dans l’expression de l’histoire des faits qui se sont réellement produits. En somme, après qu’on a compris, c’est l’indicatif qui s’impose !

Évitez donc l’erreur courante, il est important de bien comprendre quand employer «après que» accompagné de l’indicatif. L’argument la plus simple en faveur de l’indicatif est que l’expression «après que» signifie que l’événement n’est plus douteux, qu’il s’est vraiment produit : la réalité n’est pas en question. Aussi, l’indicatif reflète ce réalisme certain.

En naviguant entre l’indicatif et le subjonctif après « après que », on peut parfois s’embarquer dans de sérieux embrouillaminis. Pour protéger votre réputation de locuteur ou écrivain de langue française, le chemin est clair : l’indicatif l’emporte.

Maintenant que vous maîtrisez la règle concernant « après que » et ses conjonctions suivantes, vous êtes totalement armé pour vous exprimer en français avec plus de certitudes. Lorsque l’événement a déjà eu lieu, ne l’affirmez qu’en utilisant l’indicatif après « après que ». Bonne rédaction à tous !

Dites-nous dans les commentaires si vous avez d’autres expressions qui vous donnent du fil à retordre ou si vous avez des questions sur l’indicatif face au subjonctif. Votre partage d’expérience peut aider d’autres personnes à surmonter ces défis en français !