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comment est mort hemingway ?

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  • Listed: 16 November 2022 0 h 44 min
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Description

https://www.parismatch.com › Culture › Livres › Hemingway-Le-vieil-homme-choisit-sa-mort-149786

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Hemingway Le vieil homme choisit sa mort – Paris Match
L’écrivain n’a pas laissé le mal l’emporter. Ce dimanche 2 juillet, il s’est levé à 6 heures comme s’il allait à la pêche ou à la chasse. Mais c’est contre lui qu’il a ­retourné son arme, se…

https://fr.wikipedia.org › wiki › Ernest_Hemingway

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Ernest Hemingway — Wikipédia
Le 8 juillet 1918, de nuit, près de Fossalta di Piave, alors qu’il apporte du chocolat et des cigarettes aux soldats, un tir de mortier blesse Hemingway aux jambes, tue un de ses camarades et en blesse grièvement deux autres.
EnglishLes Vertes Collines d’AfriqueMartha GellhornPauline PfeifferMargaux Hemingway

https://toutelaculture.com › livres › revelations-sur-la-mort-dhemingway

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Révélations sur la mort d’Hemingway – Toutelaculture
A l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort d’Hemingway, le deux juillet dernier, l’un de ses proches amis expose dans une lettre ouverte au New-York Times les raisons d’état,…

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www.agora.qc.ca › thematiques › mort › dossiers › hemingway_ernest
Encyclopédie sur la mort | Hemingway Ernest
Vers l’âge de soixante ans, Hemingway commença à souffrir de cécité, de dépression* et de paranoïa. Il fut hospitalisé à plusieurs reprises. Ses pertes de mémoire l’empêchaient de se livrer à son imagination et à son écriture, qui avaient constitué l’essentiel de sa vie. Au matin du 2 juillet 1961, il porta l’arme contre lui dans sa demeure de Ketchum, Idaho.

https://www.slate.fr › lien › 40611 › hemingway-suicide-fbi

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Hemingway s’est-il suicidé à cause du FBI? | Slate.fr
Ernest Hemingway, écrivain nobélisé en 1954 aussi connu pour avoir enduré la Première Guerre mondiale, se serait tué du fait de troubles physiques et psychologiques graves. Après un séjour en…

https://www.vanityfair.fr › culture › people › story › les-cinq-fois-ou-ernest-hemingway-a-echappe-a-la-mort › 12826

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Ernest Hemingway : Toutes les fois où l’écrivain a échappé à la mort
Au cours de son existence, l’écrivain n’a cessé de jouer à cache-cache avec la mort. Mais quand celle-ci le trouve le 2 juillet 1961, ce n’est pas dans d’abracadabrantes conditions :…

https://allanshere.com › fr › q › quand-et-comment-ernest-hemingway-est-il-mort-583525

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Quand et comment Ernest Hemingway est-il mort
Réponses Destany Le 2 juillet 1961, Ernest Hemingway s’est suicidé d’une blessure par balle auto-infligée à la tête, juste au-dessus des yeux. Hemingway avait subi plusieurs complications en raison de son diabète héréditaire qui sévissait dans sa famille. Il cause des dommages aux fonctions pancréatiques qui mènent à la dépression.

https://cubacoop.org › La-mort-de-Hemingway-sur-la-route-du-Tour-de-France

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La mort de Hemingway sur la route du Tour de France
L’écrivain s’est donné la mort un jour de juillet, le dimanche 2 juillet 1961, chez lui à Ketchum, Idaho. C’est également en juillet 1960, le 25, qu’il quitta définitivement la Finca Vigia, sa demeure cubaine depuis 1939. Enfin, Hemingway découvrit la tauromachie dans les années 20, à Pampelune, capitale de la Navarre. La Feria de los Sanfermines se tient depuis toujours durant la deuxième quinzaine de …juillet.

https://anniversaire-celebrite.com › ernest-hemingway-c2339

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Ernest Hemingway est mort à 61 ans, il y a 61 ans
Il est né il y a 123 ans, 3 mois et 24 jours. Date de mort. Le dimanche. 2 juillet, 1961. Il est mort depuis 61 ans, 4 mois et 12 jours. Cause de la mort : suicide. Lieu de naissance. Oak Park, États-Unis. Nationalité : américaine.

https://quiz.femmeactuelle.fr › culture-61 › connaissez-vous-bien-la-litterature-americaine-792 › comment-ernest-hemingway-est-il-mort-3

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Comment Ernest Hemingway est-il mort ? – Connaissez-vous bien la …
Comment Ernest Hemingway est-il mort ? getty images Philip Roth vient de disparaître à l’âge de 85 ans. Il était considéré comme un géant des lettres américaines. Mais connaissez-vous bien la…

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Ernest Hemingway
Ernest Hemingway à Sun Valley (Idaho, États-Unis), fin 1939.
Données clés
Nom de naissance Ernest Miller Hemingway
Naissance 21 juillet 1899
Oak Park, Illinois, États-Unis
Décès 2 juillet 1961 (à 61 ans)
Ketchum, Idaho, États-Unis
Activité principale
Romancier, nouvelliste
Distinctions
Prix Nobel de littérature (1954)
Prix Pulitzer (1953)
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Mouvement Génération perdue
Genres
Roman, nouvelle, reportage, récits autobiographiques
Œuvres principales
Le soleil se lève aussi (1926)
L’Adieu aux armes (1929)
Les Neiges du Kilimandjaro (1936)
Pour qui sonne le glas (1940)
Le Vieil Homme et la Mer (1952)
Paris est une fête (posthume, 1964)
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Ernest Hemingway [ˈɝnɪst ˈhɛmɪŋˌweɪ]1, né le 21 juillet 1899 à Oak Park dans l’Illinois aux États-Unis et mort le 2 juillet 1961 à Ketchum (Idaho), est un écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain.
Son style d’écriture, caractérisé par l’économie et la litote, a influencé le roman du xxe siècle, comme l’ont fait sa vie d’aventurier et l’image publique qu’il entretenait. Il a écrit la plupart de ses œuvres entre le milieu des années 1920 et le milieu des années 1950, et sa carrière atteint son point culminant en 1954 lorsqu’il reçoit le prix Nobel de littérature. Ses romans ont rencontré un grand succès auprès du public du fait de la véracité avec laquelle il dépeignait ses personnages. Plusieurs de ses œuvres furent élevées au rang de classiques de la littérature américaine. Il a publié de son vivant sept romans, six recueils de nouvelles et deux œuvres non romanesques. Trois romans, quatre recueils de nouvelles et trois œuvres non romanesques ont été publiés à titre posthume.
Hemingway est né et a grandi à Oak Park, une ville située en banlieue ouest de Chicago dans l’Illinois. Après avoir quitté le lycée, il a travaillé pendant quelques mois en tant que journaliste reporter au Kansas City Star, avant de partir pour le front italien et devenir ambulancier pendant la Première Guerre mondiale, ce qui a servi de fondement à son roman L’Adieu aux armes. Il fut grièvement blessé et passa alors plus de trois mois à l’hôpital. À sa sortie, il s’engagea dans l’armée italienne.
En 1922, Hemingway épousa Hadley Richardson, la première de ses quatre épouses, et le couple s’installa à Paris où il travailla comme correspondant étranger. Au cours de cette période, il rencontra des écrivains, dont Gertrude Stein, Ezra Pound et James Joyce en fréquentant la librairie Shakespeare and Company, et des artistes modernistes des années 1920 de la communauté expatriée connus sous le nom de Génération perdue, dont certains exercèrent sur lui une influence significative. Son premier roman, Le Soleil se lève aussi, a été écrit en 1926.
Après avoir divorcé d’Hadley Richardson en 1927, Hemingway épousa Pauline Pfeiffer mais ils divorcèrent après le retour d’Hemingway d’Espagne où il avait couvert la guerre civile espagnole, qui lui permit d’écrire Pour qui sonne le glas.
Martha Gellhorn devint sa troisième épouse en 1940. Mais, soucieuse de son ‘indépendance’, elle le quitte, quand, après qu’il eut accepté de l’accompagner en Chine pour suivre la guerre sino-japonaise, il refusa de faire de même pour l’invasion de la France. (Elle fut la seule journaliste ‘femme’ à poser le pied sur les plages normandes, le 6 juin 1944).
Après cette séparation, pour lui douloureuse, Hemingway épouse en 1945 Mary Welsh. Cette union s’établit peu après la Seconde Guerre mondiale période pendant laquelle il fut présent, à distance (sans être autorisé, contrairement à Martha, son épouse d’alors), le jour du débarquement en Normandie. Puis, il put participer, plus directement, à la libération de Paris.
En 1948, Hemingway et son épouse décident de se rendre sur la Côte d’Azur mais doivent faire une escale à Gênes en raison d’une panne de leur bateau. Ils en profitent pour se rendre à Venise qu’ils ne connaissent pas et descendent à l’hôtel Gritti, fréquentent le Harry’s Bar. Invité à une chasse au canard, Hemingway fait la connaissance de la comtesse Adriana Ivancich dont il tombe amoureux, et qui le rejoindra d’ailleurs à Cuba. Après quelques mois, elle repartira. Ils se reverront en Italie en 1954. Alors qu’il est fatigué, malade et dépressif, cette aventure lui redonne l’inspiration perdue, et il écrit Au-delà du fleuve et sous les arbres, comme un reflet de leur idylle, en y mêlant ses propres souvenirs de Première Guerre mondiale, bien qu’il ait démenti toute ressemblance avec la réalité dans l’avertissement de la préface. Alors qu’il pense avoir écrit une œuvre remarquable, la critique américaine est féroce. Peu de temps après la publication du Vieil homme et la mer, en 1952, qui lui valut le prix Pulitzer en 1953, Hemingway participa à un safari en Afrique, où il faillit être tué dans un accident d’avion qui le laissa perclus de douleurs et en mauvaise santé pour le reste de sa vie.
Hemingway a habité à Key West, en Floride et à La Havane pendant les années 1930 et 1940. En 1959, il quitte Cuba pour Ketchum, dans l’Idaho, où il se suicide au cours de l’été 1961.
Biographie[|]
Enfance[|]
Ernest Hemingway à Milan en 1918.
Ernest Miller Hemingway est né à Oak Park près de Chicago, le 21 juillet 1899. Il est le fils de Clarence Hemingway, médecin, et de Grace Hall, une musicienne dont le père était un grossiste en coutellerie très aisé. Il est le deuxième enfant d’une fratrie qui en comptera six : Marceline née en 1898, lui-même (Ernest), Ursula née en 1902, Madeleine en 1904, Carol de 1911 et enfin Leicester Clarence natif de 1915. Ses deux parents avaient reçu une bonne éducation et étaient appréciés et respectés dans la communauté conservatrice de Oak Park. Lorsque Clarence et Grace se marièrent en 1896, ils déménagèrent avec le père de Grace, Ernest Hall, raison pour laquelle ils ont appelé leur premier fils Ernest. Hemingway disait ne pas aimer son prénom, qu’il associait au héros naïf, voire fou, de la pièce d’Oscar Wilde L’Importance d’être Constant. La maison de sept chambres de la famille dans un quartier respectable contenait un studio de musique pour Grace et un cabinet dentaire pour Clarence.
La mère d’Hemingway donnait souvent des concerts dans les villages environnants. Hemingway adulte affirmait haïr sa mère, bien que le biographe Michael Reynolds souligne qu’Hemingway reflétait son énergie et son enthousiasme. Son insistance à lui apprendre à jouer du violoncelle est devenue une « source de conflits », mais il a admis plus tard que les leçons de musique lui ont été utiles pour son travail d’écriture, comme pour élaborer la « structure contrapuntique » de Pour qui sonne le glas. La famille possédait une résidence d’été appelée Windemere sur les rives du lac Walloon, près de Détroit dans le Michigan, une région habitée par les indiens Ojibwés. C’est là qu’Hemingway apprit avec son père à chasser, à pêcher et à camper dans les bois. En 1909, son père lui offre son premier fusil de chasse, pour son dixième anniversaire. Ses premières expériences dans la nature lui inculquèrent une passion pour l’aventure en plein air et la vie dans des régions éloignées ou isolées.
À partir de 1913, Ernest étudie à la High School d’Oak Park. Il y découvre Shakespeare, Dickens, Stevenson, et participe activement à la vie sportive et culturelle de son école. En 1916, ses premières histoires et ses poèmes paraissent dans Tabula et Trapeze, des revues littéraires de l’école.
Après avoir obtenu son diplôme en 1917, Hemingway renonce à suivre des études supérieures pour devenir journaliste au Kansas City Star, sous l’influence bienveillante de son oncle paternel, Alfred Tyler Hemingway.
Première Guerre mondiale[|]
Lors de l’entrée en guerre des États-Unis le 6 avril 1917, l’incorporation d’Hemingway est refusée une première fois à cause d’un œil défaillant. En avril 1918, il parvient cependant à incorporer la Croix-Rouge italienne et, après avoir traversé l’Atlantique sur le Chicago, il débarque à Bordeaux, gagne Paris, puis Milan, où il arrive le 6 juin. Après plusieurs semaines passées à l’arrière, il rejoint le front. Le 8 juillet 1918, de nuit, près de Fossalta di Piave, alors qu’il apporte du chocolat et des cigarettes aux soldats, un tir de mortier blesse Hemingway aux jambes, tue un de ses camarades et en blesse grièvement deux autres. Alors qu’il tente de ramener un camarade vers l’arrière, il est de nouveau blessé par un tir de mitrailleuse, mais parvient à un poste de secours, avant de s’évanouir. Pendant sa convalescence de trois mois dans un hôpital de Milan, il s’éprend d’une infirmière américaine, Agnes von Kurowsky, qui est plus âgée que lui de huit ans et qui lui inspirera le personnage de Catherine Barkley dans L’Adieu aux armes.
Ernest Hemingway en 1923 (photo de passeport).
Au mois de mars 1921, Ernest Hemingway, journaliste auprès des troupes grecques, témoigne de la violence de l’affrontement à Inönü en Anatolie, au cours de la guerre gréco-turque.
Engagé en novembre 1920 comme correspondant étranger du Toronto Star où il devient ami avec Morley Callaghan, il déménage à Paris, où il habite, avec sa femme Hadley, au troisième étage du 74, rue du Cardinal-Lemoine, dans le Quartier latin, de janvier 1922 à août 1923. C’est à Paris qu’il fait la connaissance de Gertrude Stein, la papesse du modernisme, qui fut son mentor avant de se brouiller avec lui, mais qui lui aura fait entre-temps rencontrer les peintres qu’elle a découverts avec son frère (Pablo Picasso, Joan Miró, Juan Gris…) mais aussi les « expats » américains qui ont fait partie de ce qu’elle a appelé la « Lost Generation » : cette génération incluant artistes, écrivains, intellectuels, savants qui a atteint la majorité durant la Première Guerre mondiale (F. Scott Fitzgerald, T. S. Eliot, James Joyce, Sherwood Anderson, John Dos Passos, John Steinbeck, William Faulkner, Waldo Peirce, Isadora Duncan, Abraham Walkowitz, Alan Seeger, Franz Kafka, Henry Miller, Aldous Huxley, Malcom Cowley (en)…).
Premiers romans[|]
Hemingway à Paris en 1924.
Ernest Hemingway a beaucoup de mal à se réadapter à la vie civile. Il épouse Hadley Richardson et s’installe avec elle à Paris dès 1921. C’est à partir de cette période qu’il passe beaucoup de temps à écrire. Principalement inspiré par Gertrude Stein et Ezra Pound, il est réputé pour ses récits très concentrés, au style dépouillé et laconique, témoignant de son expérience de la vie et de la mort.
Ernest Hemingway était correspondant pour le Toronto Star. Il voyageait régulièrement entre Paris, Toronto et Chicago. Il aida la vente américaine du roman Ulysse de James Joyce en passant aux frontières librement un volume à la fois durant une période de 12 mois (de 1923 à 1924)2.
Après un recueil de nouvelles peu populaire (De nos jours), il sort en 1926 son premier roman, Le soleil se lève aussi. Ce best-seller lui permet de s’imposer rapidement sur la scène littéraire. Le titre fait référence à l’Ecclésiaste (chap. I, 3-7) et le thème principal du livre est déjà la génération perdue. Des jeunes désaxés évoluent dans un monde perdu et absurde, incapables de meubler le vide de leur vie.
Dans son deuxième roman, L’Adieu aux armes, Hemingway écrit sur la Première Guerre mondiale. Sorti en 1929, soit onze ans après la fin de la guerre, le récit est cinglant et ironique. Ce n’est pas un hasard s’il est publié aussi tardivement : dans son esthétique implicite, une émotion n’est évoquée qu’une fois l’émoi passé. Un ambulancier américain, parti en Suisse avec une jeune infirmière anglaise, se rend compte qu’il est pris au piège dans un destin auquel il croyait avoir échappé. Si le titre est emprunté à un poème patriotique anglais, l’ouvrage n’est en rien élogieux. Au contraire, il met en avant l’absence de sens de cette guerre. Le sentiment amoureux n’est pas épargné lui non plus, ce qui rend l’œuvre très pessimiste.
Cependant, malgré le désenchantement véhiculé par ses premiers romans, Hemingway réussit progressivement à oublier l’horreur de la guerre et l’absurdité de la vie. Il s’adonne notamment à deux divertissements : les courses de chevaux et la chasse.
L’individualisme puis l’engagement[|]
Finca la Vigía, maison d’Ernest Hemingway à Cuba.
Après son deuxième mariage, Hemingway s’installe à Key West en Floride au cours de l’année 1928. Il visite souvent l’île de Cuba où il acquerra par la suite en 1940 dans les environs de la Havane une villa, Finca La Vigía, qu’il ne quittera définitivement qu’en 19603.
Complètement détaché du contexte social et géopolitique, il passe le plus clair de ses journées à pêcher l’espadon dans son yacht et à s’informer sur l’actualité sportive et littéraire. Puis il se rend compte qu’on ne peut vivre éternellement en retrait des autres, ce qui lui inspire un nouveau roman, paru en 1937 : En avoir ou pas. Harry Morgan, faute d’argent pour nourrir les siens, se lance dans toutes sortes d’aventures auxquelles il finit par succomber. Fidèle représentant de l’individualisme américain, il ne se rend compte que trop tard « [qu’]un homme seul est foutu d’avance ».
Cette œuvre marque une rupture dans l’existence solitaire d’Hemingway. Le franquisme aux portes de l’Espagne ne le laisse pas indifférent. Conscient qu’il ne peut vivre indéfiniment à part, il choisit de s’engager dans la guerre civile espagnole dès 1937.
Guerre d’Espagne[|]
Il prendra part comme journaliste à la guerre d’Espagne, aux côtés des Républicains. Installé à l’hôtel Florida (Madrid) comme beaucoup de ses confrères Correspondants de guerre, il écrit un recueil Paradis perdu, suivi de La Cinquième Colonne et commence une ébauche de Pour qui sonne le glas, roman qui le rendra d’autant plus célèbre, publié en 1940 après la victoire des Franquistes en Espagne. Ce roman est autant un récit d’aventures qu’un reportage de guerre, où se mêlent épopées exaltantes, tragédies antiques et méditations sur le destin de l’Homme. C’est pendant cette période qu’il s’éprend de Martha Gellhorn et qu’il rencontre Malraux. Les carnages dont il est témoin le convainquent de la vacuité et du mensonge du langage abstrait. En 1937, la disparition suspecte de l’écrivain José Robles Pazos attribuée aux services secrets soviétiques, cristallise la rupture définitive entre deux grands amis écrivains américains que sont John Dos Passos et Hemingway. En effet, son analyse de la guerre d’Espagne, sa compromission locale avec la propagande stalinienne et l’absence d’aide d’Hemingway face à la disparition de son ami, insupportent Dos Passos.
À partir des années 1940, J. Edgar Hoover place Ernest Hemingway sous la surveillance du FBI. Sa ligne téléphonique est placée sur écoute pendant plusieurs années4.
Changement de style[|]
« Ce qu’il faut, c’est écrire une seule phrase vraie. Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses. » Dans la nouvelle Sur l’écriture, son personnage fétiche, Nick Adams, déclare vouloir « écrire comme Cézanne peint ».
Seconde Guerre mondiale[|]
Hemingway revint en Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale, de juin à décembre 1944. Au moment du débarquement de Normandie, les responsables militaires qui le considéraient comme « une cargaison précieuse » le laissèrent sur une péniche de débarquement, contrairement aux affirmations d’Hemingway qui prétendit être allé à terre. Vers la fin du mois de juillet, il fut attaché au 22e régiment d’infanterie commandé par le colonel Charles Buck Lanaham, qui se dirigeait vers Paris et il prit la tête d’un petit groupe de combattants à Rambouillet, dans la lointaine banlieue de Paris. Sur les exploits d’Hemingway, l’écrivain de la Seconde Guerre mondiale, l’historien Paul Fussell remarque : « Hemingway créa une gêne considérable en jouant les capitaines d’infanterie pour un groupe de résistants qu’il avait rassemblé, car un correspondant de guerre n’est pas censé diriger des troupes, même s’il le fait bien. »
Cela était contraire aux Conventions de Genève, et Hemingway se vit accusé de façon formelle, mais il s’en tira en affirmant qu’il s’était simplement contenté de donner des conseils. Il réussit à avoir une entrevue avec le général Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc, au moment où celui-ci, pressé par le général de Gaulle, se demandait s’il investirait Paris malgré l’interdiction qui lui en était faite par sa hiérarchie américaine. Hemingway se présenta en tenue mi-militaire, mi-civile et demanda un blindé de reconnaissance, deux ou trois jeeps et une demi-douzaine d’hommes pour libérer le bar du Ritz. Hemingway garda une mauvaise image de ce général qui l’éjecta en le traitant de clown5. Le 25 août, il fut présent à la libération de Paris, bien que les affirmations selon lesquelles il était entré en premier dans la ville, ou qu’il avait libéré le Ritz, soient considérées comme faisant partie de la légende. À Paris, il assista à une réunion organisée par Sylvia Beach et fit la paix avec Gertrude Stein. Hemingway fut présent lors de violents combats dans la forêt de Hürtgen vers la fin de 1944. Le 17 décembre, malade et fébrile, Hemingway se fit conduire au Luxembourg pour couvrir ce qu’on appellera plus tard la bataille des Ardennes. Cependant, dès son arrivée, Lanaham le conduisit voir les médecins, qui l’hospitalisèrent pour une pneumonie, et à sa sortie de l’hôpital, une semaine plus tard, les combats principaux étaient terminés.
Reconnaissances littéraires[|]
Ernest Hemingway et sa 1re épouse, Hadley, à Chamby, près de Montreux, en 1922.
Ernest Hemingway est un représentant de la « génération perdue », expression qu’il utilise dans Le soleil se lève aussi, inventée par Gertrude Stein pour parler d’Ezra Pound, T. S. Eliot durant la période de Paris est une fête6.
L’auteur évoque les grands combats politiques du siècle (comme la guerre d’Espagne), le dépassement de soi ou le goût de l’aventure, de manière journalistique, voire « télégraphique », comme l’a expliqué le traducteur français de ses deux premiers romans, Maurice Edgar Coindreau. Pour Hemingway, l’esthétique implique avant tout une éthique et non une métaphysique (comme l’écrivait Sartre sur Faulkner). Son œuvre est couronnée par le prix Nobel de littérature le 28 octobre7 1954 « pour le style puissant et nouveau par lequel il maîtrise l’art de la narration moderne, comme vient de le prouver Le Vieil Homme et la Mer ». Il fera lire à Stockholm, devant le jury de l’Académie suédoise, le discours le plus bref de l’histoire de cette institution — l’écrivain ne s’étant pas déplacé, l’ambassadeur américain en Suède, John C. Cabot, le représente8.
Suicide[|]
Quand il revient aux États-Unis en septembre 1960, après des voyages à Cuba et en Espagne, il ne se porte pas très bien, ni physiquement ni mentalement. Il souffre d’hypertension et se sent sombrer dans la cécité à cause du diabète tout en souffrant d’une cirrhose. Il est touché par un trouble bipolaire, qu’il subit tout au long de sa vie et présente un comportement paranoïaque, peut-être lié également à un début d’alzheimer9,10. En décembre, le médecin George Saviers l’envoie se faire soigner dans la prestigieuse clinique Mayo du Minnesota, où il est traité par sismothérapie et par des sédatifs. Il en ressort en janvier 1961, mais trois mois plus tard, il doit retourner se faire hospitaliser, d’abord au Sun Valley Hospital, puis de nouveau à la clinique Mayo, où il reçoit de nouveaux électrochocs. Il revient chez lui le 30 juin, et deux jours après, le 2 juillet 1961, il se suicide d’un coup de fusil11. Autrefois, il avait blâmé son père pour son suicide, considérant cela comme un acte de lâcheté.
Le dossier médical de Hemingway, rendu accessible en 1991, montra qu’il souffrait d’hémochromatose (diagnostiquée en 1961), une maladie génétique qui provoque de sévères dommages physiques et mentaux12. Cette maladie pourrait expliquer les nombreux suicides dans la famille Hemingway (son père, son frère, sa sœur et sa petite-fille Margaux Hemingway).
Ses mariages[|]
Hemingway en 1950.
Ernest Hemingway se maria quatre fois :
Hadley Richardson du 3 septembre 1921 au 26 janvier 192713. Ils ont un enfant, John Hadley Nicanor Hemingway alias Jack (surnommé « Bumby » par sa mère). John Hadley Nicanor Hemingway aura 3 filles (donc petites-filles d’Ernest) : Les comédiennes Margaux Hemingway, Mariel Hemingway et Joan Hemingway ;
Pauline Pfeiffer du 10 mai 1927 au 4 novembre 1940. Ils se marient à la mairie du 14e arrondissement de Paris14 puis en l’église de Saint-Honoré d’Eylau, Paris 16e. Ils ont deux enfants : Patrick Hemingway et Gregory Hemingway15 :
Martha Gellhorn de novembre 1940 (trois semaines après son divorce) à 1945 ;
Mary Welsh Hemingway de mars 1946 jusqu’au suicide d’Hemingway, en juillet 1961.
Les chats d’Ernest Hemingway[|]
Ernest Hemingway est un des amateurs les plus connus de chats polydactyles.
Dans le jardin de sa maison de Key West en Floride, il hébergeait un peu moins d’une centaine de chats dont environ la moitié étaient polydactyles. Cette passion pour ces chats particuliers lui est venue après avoir reçu un chat à six doigts de la part du capitaine d’un bateau. En anglais, le mot Hemingway cat ou Hemingway est devenu familier pour désigner les chats polydactyles.
Depuis la mort d’Ernest Hemingway en 1961, cette maison est devenue un musée et le jardin un abri pour les descendants de ses chats. Il en reste encore une soixantaine (cinquante-sept au 18 août 2018), dont une trentaine de polydactyles.
Parrainage[|]
Ernest Hemingway est également le parrain de l’acteur français Claude Brasseur16,17.
Œuvre[|]
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Œuvre d’Ernest Hemingway.
La liste des œuvres n’inclut que la première édition française.
Romans[|]
The Torrents of Spring (1926)
Torrents de printemps, dans Œuvres romanesques, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade » no 189, 1966
The Sun Also Rises (1926)
Le soleil se lève aussi, traduit par Maurice-Edgar Coindreau, Paris, Gallimard, 1933
A Farewell to Arms (1929)
L’Adieu aux armes, traduit par Maurice-Edgar Coindreau, Paris, Gallimard, 1938
To Have and Have Not (1937)
En avoir ou pas, traduit par Marcel Duhamel, Paris, Gallimard, 1945
For Whom the Bell Tolls (1940)
Pour qui sonne le glas, traduit par Denise Van Moppès, Paris, Heinemann et Zsolnay, 1948
Across the River and into the Trees (1950)
Au-delà du fleuve et sous les arbres, traduit par Paule de Beaumont, Paris, Gallimard, 1965
The Old Man and the Sea (1952)
Le Vieil Homme et la Mer, traduit par Jean Dutourd, Paris, Gallimard, 1952
Islands in the Stream (1970), roman posthume
Îles à la dérive, traduit par Jean-René Major, Paris, Gallimard, 1971
The Garden of Eden (1986), roman posthume
Le Jardin d’Éden, traduit par Maurice Rambaud, Paris, Gallimard, 1986
Récits autobiographiques[|]
Death in the Afternoon (1932)
Mort dans l’après-midi, traduit par René Daumal, Paris, Gallimard, 1938
Green Hills of Africa (1935)
Les Vertes Collines d’Afrique, traduit par Jeanine Delpech, Paris, Gallimard, 1937
The Dangerous Summer (1960), dernier récit (chronique)
L’Eté dangereux, traduit par Jean-Pierre Carasso, Paris, Gallimard, 1988
A Moveable Feast (1964), récit posthume
Paris est une fête, traduit par Marc Saporta, Paris, Gallimard, 1964 ; édition augmentée, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 2011
True at First Light (1999), récit posthume
La Vérité à la lumière de l’aube, traduit par Marie-France de Paloméra, Paris, Gallimard, 1999
Recueils de nouvelles[|]
Les recueils américains originaux et les recueils de nouvelles traduits en français correspondent rarement.
Recueils américains originaux[|]
Three Stories and Ten Poems (1923)
In Our Time (1925)
Men Without Women (1927)
Winner Take Nothing (1933)
The Fifth Column and the First Forty-Nine Stories (1938)
The Essential Hemingway (1947)
The Snows of Kilimanjaro and Other Stories (1961)
Les Neiges du Kilimandjaro, traduit par Marcel Duhamel, Paris, Club du meilleur Livre, 1957
The Fifth Column and Four Stories of the Spanish Civil War (1969)
The Nick Adams Stories (1972)18
Les Aventures de Nick Adams, traduit par Céline Zins, Victor Llona, Henri Robillot et Marcel Duhamel, Paris, Gallimard, 1977
Recueils uniquement en traduction française[|]
Cinquante mille dollars, traduit par Ott de Weymer, Paris, Gallimard, 1928
Paradis perdu, suivi de La Cinquième Colonne, traduit par Henri Robillot et Marcel Duhamel, Paris, Gallimard, 1949
Le Chaud et le Froid, traduit par Charles Cachera et Pierre Guglielmina, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1995
Nouvelles notables[|]
Là-haut, dans le Michigan (Up in Michigan) (1923), version révisée en 1938
Hors de saison (Out of Season) (1923)
Mon vieux (My Old Man) (1923)
Le Village indien (Indian Camp) (1924)
Le Révolutionnaire (The Revolutionist) (1924)
Une très courte histoire (A Very Short Story) (1925)
Le Docteur et la Femme du docteur (The Doctor and the Doctor’s Wife) (1925)
La Fin de quelque chose (The End of Something) (1925)
Trois jours de tourmente (The Three-Day Blow) (1925)
Le Champion (The Battler) (1925)
Un soldat chez lui (Soldier’s Home) (1925)
Un chat sous la pluie (Cat in the Rain) (1925)
La Neige sur les champs (Cross Country Snow) (1925)
La Grande Rivière au cœur double (Big Two-Hearted River) (1925)
L’Invincible (The Undefeated) (1925)
C’est aujourd’hui vendredi (Today is Friday) (1926)
Histoire banale (Banal Story) (1926)
Paradis perdu ou Collines comme des éléphants blancs (Hills Like White Elephants) (1927)
Les Tueurs (The Killers) (1927)
Che Ti Dice La Patria ? (Che Ti Dice La Patria?) (1927)
Cinquante mille dollars (Fifty Grand) (1927)
Simple Enquête (Simple Enquiry) (1927)
Dix Indiens (Ten Indiens) (1927)
Un canari voyage (A Canary for One) (1927)
Idylle alpestre (An Alpine Idyll) (1927)
Course poursuite (A Pursuit Race) (1927)
Dans un pays étranger ou Dans un autre pays (In Another Country) (1927)
Maintenant je me couche (Now I Lay Me) (1927)
Sur le quai à Smyrne (On the Quai at Smyrne) (1930)
Le Vin de Wyoming (Wine of Wyoming) (1930)
La Métamorphose (The Sea Change) (1931)
Après la tempête (After the Storm) (1932)
Histoire naturelle des morts (A Natural History of the Dead) (1932)
Un endroit propre et bien éclairé (A Clean, Well-Lighted Place) (1933)
La Lumière du monde (The Light of the World) (1933)
Il est né le divin enfant (God Rest You Merry, Gentlemen) (1933)
Ça ne risque pas de vous arriver (A Way You’ll Never Be) (1933)
La Mère d’une tante (The Mother of a Queen) (1933)
Hommage à la Suisse (Homage to Switzerland) (1933)
Une journée d’attente (A Day’s Wait) (1933)
Le Joueur, la Religieuse et la Radio (The Gambler, the Nun, and the Radio) (1933)
Pères et Fils (Fathers and Sons) (1933)
Une drôle de traversée (One Trip Across) (1934)
Le Retour du trafiquant (The Trademan’s Return) (1936)
L’Heure triomphale de Francis Macomber (The Short Happy Life of Francis Macomber) (1936)
La Capitale du monde (The Capital of the World) (1936)
Les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro) (1936)
Le Vieil Homme près du pont (Old Man at the Bridge) (1938)
La Dénonciation (The Denunciation) (1938)
Le Papillon et le Tank (The Butterfly and the Tank) (1938)
Veillée d’armes (Night Before Battle) (1939)
Personne ne meurt jamais (Nobody Ever Dies) (1939)
En contrebas (Under the Ridge) (1939)
Correspondance[|]
Ernest Hemingway Selected Letters 1917–1961 (1981)
The Cambridge Edition of the Letters of Ernest Hemingway: The Letters of Ernest Hemingway:
Volume 1, 1907-1922 (2011) – (ISBN 9780521897334)
Volume 2, 1923-1925 (2013) – (ISBN 9780521897341)
Volume 3, 1926-1929 (2015) – (ISBN 9780521897358)
Volume 4, 1929-1931 (2018) – (ISBN 9780521897365)
Volume 5, 1922-1934 (2020) – (ISBN 9780521897372)
Autres publications[|]
Death in the Afternoon (1932), récit de l’histoire de la tauromachie19.
Mort dans l’après-midi, traduit par René Daumal, Paris, Gallimard, 1938
Men at War: The Best War Stories of All Time, anthologie de textes de divers auteurs éditée et préfacée par Hemingway (1942)
Hemingway, The Wild Years (1962)
By-Line: Ernest Hemingway (1967)20
En ligne, traduit par Jean-René Major et Georges Magnane, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1970
Ernest Hemingway: Cub Reporter (1970), articles écrits pour le Kansas City Star
E.H., apprenti reporter, traduit par Yves Malartic, Paris, Gallimard, 1972
88 Poems (1979)
88 poèmes, traduit par Roger Asselineau, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1984
Voir aussi Dix poèmes + Six, traduits par Philippe Blanchon, Toulon, La Nerthe, 2019
The Dangerous Summer21 (1985), chroniques
L’Été dangereux, traduit par Jean-Pierre Carasso, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1988
Dateline: Toronto (1985), articles écrits pour le Toronto Star de 1920 à 1924
Under Kilimanjaro (2005), journal d’un safari
Postérité[|]
Sur sa vie[|]
Ces biopics retracent partiellement ou entièrement la vie de l’écrivain.
Au cinéma[|]
1996 : Le Temps d’aimer (In Love and War), film américain réalisé par Richard Attenborough, avec Sandra Bullock, Chris O’Donnell
– Ce film relate son histoire d’amour avec Agnès von Kurowsky, en 1918, infirmière américaine qui le soigne à l’hôpital militaire de Milan.
2011 : Minuit à Paris (Midnight in Paris), film américano-espagnol réalisé par Woody Allen, avec Owen Wilson, Rachel McAdams
– Ce film évoque de façon partielle la vie parisienne du jeune écrivain dans les années 1920.
2016 : Papa (Papa: Hemingway in Cuba), film canado-américain réalisé par Bob Yari, avec Adrian Sparks, Giovanni Risibi et Joely Richardson
– Ce film relate, sur une période de trois ans, la vie d’Hemingway à La Havane dans les années 1950.
À la télévision[|]
1988 : Hemingway (série TV biographique), mini-série américaine écrite et réalisée par Bernhard Sinkel, avec Stacy Keach dans le rôle d’Hemingway.
2003 : Hemingway vs. Callaghan, téléfilm canadien réalisé par Michael DeCarlo et Malcolm MacRury, l’histoire de l’amitié entre Hemingway et Morley Callaghan, ponctuée par leur fameux match de boxe arbitré par leur ami F. Scott Fitzgerald. Produit par Téléfilm Canada22,23.
2012 : Hemingway and Gellhorn, téléfilm américain réalisé par Philip Kaufman, avec Clive Owen et Nicole Kidman. Ce téléfilm relate sa romance avec Martha Gellhorn entre 1940 et 1945.
2021 : Ernest Hemingway, quatre mariages et un enterrement, documentaire de Virginie Linhart sur la vie de l’écrivain diffusé sur Arte24.
Dans la littérature[|]
2017 : Mrs. Hemingway, roman de Naomi Wood qui retrace la vie amoureuse de l’écrivain à travers le récit de vies de ses quatre épouses et nombreuses maîtresses.
2011 : Luce Michel, Ernest Hemingway à 20 ans, un homme blessé, Éditions au diable Vauvert
Simples Apparitions[|]
Au cinéma[|]
2014 : Tusk, un personnage raconte une histoire dans laquelle il a rencontré Hemingway. Il est incarné par Zak Knutson.
À la télévision[|]
2018 : Legends of Tomorrow, il apparaît dans l’épisode 6 de la saison 4, où il écrit au Café du Dôme en 1927.
Adaptations de ses œuvres[|]
Les romans et nouvelles d’Ernest Hemingway ont été de nombreuses fois portés à l’écran.
Au cinéma[|]
1932 : L’Adieu aux armes (A Farewell to Arms), film américain réalisé par Frank Borzage, avec Gary Cooper et Helen Hayes
1943 : Pour qui sonne le glas (For whom the bell tolls), film américain réalisé par Sam Wood, avec Gary Cooper, Ingrid Bergman
1944 : Le Port de l’angoisse (To Have and Have Not), film américain réalisé par Howard Hawks, avec Humphrey Bogart, Lauren Bacall
1946 : Les Tueurs (The Killers), film américain réalisé par Robert Siodmak, avec Burt Lancaster
1947 : L’Affaire Macomber (The Macomber Affair), film américain réalisé par Zoltan Korda, avec Gregory Peck, Joan Bennett
1950 : Trafic en haute mer (The Breaking Point), film américain réalisé par Michael Curtiz
1952 : Les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro), film américain réalisé par Henry King, avec Gregory Peck
1957 : L’Adieu aux armes (A Farewell to Arms), film américain par Charles Vidor, avec Rock Hudson et Jennifer Jones
1957 : Le soleil se lève aussi (The Sun Also Rises), film américain réalisé par Henry King, avec Tyrone Power
1958 : Le Vieil Homme et la Mer (The Old Man and the Sea), film américain réalisé par John Sturges, avec Spencer Tracy
1962 : Aventures de jeunesse, (Hemingway’s Adventures of a Young Man), film américain réalisé par Martin Ritt
1964 : À bout portant (The Killers), film américain réalisé par Don Siegel, avec Lee Marvin
1977 : L’Île des adieux (Islands int the Stream), film américain réalisé par Franklin Schaffner, avec George C. Scott
1987 : Capitaine Khorshid (Nakhoda Khorshid), film iranien réalisé par Nasser Taghvai, d’après En avoir ou pas, avec Dariush Arjmand
1999 : Le Vieil Homme et la Mer (The Old Man and the Sea), film d’animation canadien réalisé par Alexandre Petrov
2002 : A Clean, Well-Lighted Place, film américain réalisé par William Tyler Alspaugh, avec Jorge Falcão
2008 : The Garden of Eden, film américain réalisé par John Irvin, avec Jack Huston
À la télévision[|]
1958 : Scouting on Two Continents, téléfilm américain réalisé par Frederick Russell Burnham
1959 : For Whom the Bell Tolls, téléfilm américain réalisé par John Frankenheimer dans le cadre de la série télévisée Playhouse 90
1959 : The Killers, téléfilm américain réalisé par Tom Donovan dans le cadre de la série télévisée CBS Buick Electra Playhouse
1960 : The Fifth Column, téléfilm américain réalisé par John Frankenheimer, avec Richard Burton et Maximilian Schell
1960 : The Snows of Kilimanjaro, téléfilm américain réalisé par John Frankenheimer, avec Mary Astor et Clancy Cooper
1960 : The Gambler, The Nun and the Radio, téléfilm américain réalisé par James B. Clark et Albert Marre
1960 : After the Storm (inachevé)
1965 : For Whom the Bell Tolls, mini-série réalisée par Rex Tucker, avec Robert Jordan et Ann Bell
1984 : Le soleil se lève aussi (The Sun Also Rises), mini-série réalisée par James Goldstone
1990 : Le Vieil Homme et la Mer (The Old Man and the Sea), téléfilm réalisé par Jud Taylor, avec Anthony Quinn
2001 : Orage aux Bahamas (After the Storm), téléfilm américain réalisé par Guy Ferland, avec Benjamin Bratt
Notes et références[|]
↑ Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
↑ (en) Kevin Birmingham, The most dangerous book The battle for James Joyce’s Ulysses, New York, Penguin Books, 417 p. (ISBN 978-0-14-312754-3), p.233 à 235
↑ James Mellow, Hemingway: A Life Without Consequences, Houghton Mifflin, Boston, 1992, p. 599.
↑ (en-US) A. E. Hotchner, « Hemingway, Hounded by the Feds », The New York Times, 2 juillet 2011 (ISSN 0362-4331, lire en ligne [])
↑ d’après Pierre Clostermann, Une vie pas comme les autres, Éd. Flammarion, 2005
↑ The Norton Antology of American Writers, par Nina Bergen, New York, 1994, à savoir la génération qui fut jetée – voire pratiquement sacrifiée – dans la Première Guerre mondiale et dont les survivants sont revenus totalement désabusés. Partis en « mission » quasi héroïque, ils n’avaient croisé, en Europe, que les horreurs de la grande boucherie : des victimes misérables et des chefs de bataillons pitoyables. Ce choc porta un coup fatal à leurs idéaux de gloire, d’honneur ou de patrie
↑ Geneviève Hily-Mane, Guy Degen, Dans un autre pays : voyage avec Ernest Hemingway, Presses universitaires de Reims, 1999
↑ Ernest Hemingway – Banquet Speech [] sur nobelprize.org
↑ Site de l’Express, article Hemingway, portrait d’un homme tragique []
↑ Google Books, Hemingway’s Brain par Andrew Farah []
↑ Reynolds, Michael. (2000). Ernest Hemingway: A Brief Biography A Historical Guide to Ernest Hemingway, Linda (ed). Oxford: Oxford UP. (ISBN 0-19-512151-1), page 16
↑ Burwell, Rose Marie, Hemingway: the Postwar Years and the Posthumous Novels, 1996, p. 189.
↑ Mairie de Paris 14e, Acte de divorce no 566 [], sur s de Paris, 19 avril 1927 (consulté le 25 février 2021), vue 3. L’acte transcrit le jugement du tribunal civil de la Seine en date du 26 janvier 1927.
↑ Mairie de Paris 14e, Acte de mariage no 707 [], sur s de Paris, 10 mai 1927 (consulté le 25 février 2021), vue 26.
↑ « Ceux de la Lost Generation, dans le far west… parisien » [], sur www.terresdecrivains.com (consulté le 5 août 2016)
↑ VSD, « Claude Brasseur – Vsd », Vsd.fr, 3 juin 2018 (lire en ligne [], consulté le 5 août 2018)
↑ Claude Brasseur et Jeff Domenech, Merci !, Flammarion, 10 septembre 2014, 296 p. (ISBN 978-2-08-134796-0, lire en ligne [])
↑ Recueil de nouvelles posthume édité par Philip Young.
↑ https://www.nytimes.com/books/99/07/04/specials/hemingway-afternoon.html []
↑ Articles du Kansas City Star et choix d’articles et de dépêches de quarante années, recueillis, commentés et préfacés par Matthew J. Bruccoli, University of Pittsburgh Press, 1970.
↑ https://www.nytimes.com/books/99/07/04/specials/hemingway-summer.html []
↑ https://www.telefilm.ca/en/catalogues/production/hemingway-vs-callaghan []
↑ « Hemingway vs. Callaghan : The Greatest Literary Boxing Feud of All Time » [], sur Fightland (consulté le 12 juillet 2020).
↑ Marc-Olivier Bherer, « « Ernest Hemingway, quatre mariages et un enterrement », sur Arte : l’œuvre de l’écrivain au prisme de ses amours » [], sur Le Monde, 5 septembre 2021 (consulté le 9 septembre 2021).
Voir aussi[|]
Sur les autres projets Wikimedia :
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Ernest Hemingway, sur Wikisource
Ernest Hemingway, sur Wikiquote
Bibliographie[|]
En français[|]
Abouddahab, Rédouane, L’écriture-limite. Poétique des nouvelles de Hemingway, Livre premier : Chronologie et commentaire. éd. Merry World, 2011.
—, L’écriture-limite. Poétique des nouvelles de Hemingway, Livre deuxième : Le paysage textuel. éd. Merry World, 2011.
Baker, Carlos, Hemingway, histoire d’une vie, trad. franç. (deux tomes : 1899-1936 & 1936-1961), Laffont, 1971.
Debouzy, Marianne, La Critique française de Hemingway : 1926-1968, thèse complémentaire. Bibliothèque de la Sorbonne, 1969.
Fenoli, Marc, « Le jeune homme et la neige » [article biographique, 1924-1926], in Revue L’Alpe, no 48, éditions Glénat-Musée dauphinois, 2010.
Gallagher, Daniel, D’Ernest Hemingway à Henry Miller : Mythes et réalités des écrivains américains à Paris (1919-1939), L’Harmattan, 2011.
Griffin, Peter, Ernest Hemingway, au fil de sa jeunesse, trad. franç., Gallimard, 1989.
Hemingway, Gregory H., Papa, Denoël, 1976
Hemingway, Mariel, Ernest Hemingway, la vie et ailleurs, éditions Michel Lafon, 2011.
Hily-Mane, Geneviève, Le Style de Ernest Hemingway. La plume et le masque, PUF, 1983.
Hotchner, A. E., Papa Hemingway, trad. franç. Mercure de France, 1966.
—, Hemingway et son univers, A. E. Hotchner, trad. franç., éditions du Chêne, 1990.
Kundera, Milan, « À la recherche du présent perdu », L’Infini, 37 (mars 1992), 22-34.
Liny, Marie-Pierre, « Le Récit de la mort chez Hemingway », Études de poétique. éd. Josiane Paccaud-Huguet et Michèle Rivoire. Lyon: Presses Universitaires de Lyon, 2001, 65-77.
Mellow, James R., Hemingway, trad. franç., éditions du Rocher, 1995.
Meyers, Jeffrey, Hemingway, trad. franç., Belfond, 1987.
Naugrette, Jean-Pierre, « The Sun Also Rises : Hemingway et la problématique de la citation picturale », Lectures aventureuses, La Garenne-Colombes, L’Espace Européen, 1990, 197-222.
Pozzi, Francesco. Vie dans l’après-midi : essai psychanalytique sur Hemingway, Gradiva : Revue Européenne d’Anthropologie Littéraire, 2.1 (1997) : 41-60.
Salati, Marie-Odile. « La Blessure dans A Farewell to Arms de Hemingway. In Écriture(s) de la guerre aux États-Unis des années 1850 aux années 1970. Éd. Anne Garrait-Bourrier et Patricia Godi-Tkatchouk. Clermont-Ferrand : Presses universitaires Blaise Pascal, 2003, 97-110.
Sollers, Philippe, articles biographiques dans La Guerre du goût, Gallimard, 1994.
Alexander Davis, Présence du passé : Ernest Hemingway – Key West, l’île où l’écrivain composa ses chefs-d’oeuvre (Architectural Digest no 13/juin 1989, p. 64 à 69, photographies de Bob Braun);
Adrien Le Bihan, Autopsie d’une rancœur. Hemingway alias Argo contre général Leclerc, ed.Cherche-bruit 2022 (ISBN 978-2-9577160-1-2)
En anglais[|]
Abouddahab, Redouane, ed., Hemingway special issue, Journal of the Short Story in English, no 49 (Autumn 2007) : http://jsse.revues.org/index723.html []
Baker, Carlos, Ernest Hemingway: A Life Story, Bantam Books 1969.
Griffin, Peter, Along with youth: Hemingway, the early years, Oxford University Press Inc, 1985.
—, Less than a treason: Hemingway in Paris, Oxford University Press Inc, 1992.
Hily-Mane, Geneviève, Ernest Hemingway in France: 1926-1994. A Comprehensive Bibliography, Reims : Presses Universitaires de Reims, 1995.
Reynolds, Michael S., The Young Hemingway, Blackwell publishers, 1986
—, Hemingway: The American Homecoming, Blackwell publishers, 1992.
—, Hemingway: The 1930’s, Norton press, 1997.
—, Hemingway: The Paris Years, Paperback, 1999.
—, Hemingway: The Final Years, Michael Reynolds, W. W. Norton & Co, 1999.
En espagnol[|]
Izu, Miguel: Hemingway en los sanfermines, Pamplona: Ediciones Eunate, 2019. (ISBN 978-84-7768-381-0)
Articles connexes[|]
Maison d’Ernest Hemingway
For sale: baby shoes, never worn.
Henry Strater
Waldo Peirce
Îles à la dérive
Pilar (yacht)
Mikhaïl Koltsov
Dingo Bar
Hôtel Florida (Madrid)
Liens externes[|]
(fr) Ernest Hemingway. Écrivain américain [] sur evene.fr
(fr) Article sur le héros chez Hemingway []
(fr) Article sur le courage chez Hemingway []
(en) Sylvia Beach Papers []
(en) Site web de la maison-musée d’Ernest Hemingway à Key West (Floride) []
(en) Autobiographie [] sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
Bases de données et dictionnaires[|]
Ressources relatives à la littérature : (en) Academy of American Poets (en) Internet Speculative Fiction Database (de) Kritisches Lexikon zur fremdsprachigen Gegenwartsliteratur (en) The Paris Review (en) Poetry Foundation
Ressources relatives à la musique : Discogs (en) Carnegie Hall (en) MusicBrainz (en) Muziekweb (en + de) Répertoire international des sources musicales
Ressources relatives aux beaux-arts : (en) British Museum (en) MutualArt (en) Te Papa Tongarewa (en) Union List of Artist Names
Ressources relatives à l’audiovisuel : Allociné (en) AllMovie (de + en) Filmportal (en) Internet Movie Database
Ressources relatives au spectacle : Les s du spectacle (en) Internet Broadway Database
Ressources relatives à la recherche : Google Scholar ResearchGate
Ressources relatives à la bande dessinée : BD Gest’ (en) Comic Vine
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : 1914-1918-Online [] American National Biography [] Brockhaus Enzyklopädie [] Deutsche Biographie [] Encyclopædia Britannica [] Encyclopædia Universalis [] Encyclopédie de l’Ukraine moderne [] Gran Enciclopèdia Catalana [] Hrvatska Enciklopedija [] Swedish Nationalencyklopedin [] Munzinger Archiv [] Proleksis enciklopedija [] Store norske leksikon [] Visuotinė lietuvių enciklopedija []
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