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qui fait greve le 26 janvier ?

**Grève les 26 Janvier 2021 : Qui Est Mobilisé et Pour Quoi ? Une analyse approfondie**

Le 26 janvier 2021 a marqué une journée de mobilisation massive dans le secteur de l’Éducation nationale en France. Cette grève, à l’appel de plusieurs syndicats, a touché un large éventail de personnels éducatifs, reflétant un profond mécontentement face à des enjeux bien précis. Mais quels sont exactement les acteurs de cette grève ? Quelles sont leurs revendications, et pourquoi cette mobilisation est-elle si déterminante ?

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### **Qui participe à la grève ?**

La grève du 26 janvier 2021 a été organisée par plusieurs syndicats majeurs de l’Éducation nationale, dont :

– **Les enseignants** : Les syndicats Snes-FSU, Sud Education, FO, Cgt, et Snalc appellent clairement à la grève ([France 3](https://france3-regions.francetvinfo.fr/)).
– **Les AESH et autres personnels non-professionnels** : Les Assistantes d’Éducation Spéciale et de Scolarisation Handicapée (AESH), les AED (Agents d’Éducation du Premier degré), les infirmières scolaires et les étudiants en formation à l’enseignement se joignent également au mouvement ([VousNousIlle](https://www.vousnousils.fr/)).
– **Les fonctionnaires et agents administratifs** : L’appel est amplifié par des organisations plus larges comme la CGT, Solidaires et FO, qui demandent des mesures pour l’ensemble du secteur public ([Force Ouvrière](https://www.force-ouvriere.fr/), [Solidaires Isère](https://solidaires-isere.fr/)).

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### **Quels sont les motifs de cette mobilisation ?**

La grève repose sur trois piliers principaux, selon les syndicats :

#### **1. Une crise des moyens budgétaires et des postes vacants**
– **Budget 2021 insuffisant** : Le budget alloué à l’Éducation nationale est jugé inadapté aux besoins. Les organisations syndicales dénoncent notamment le manque de créations de postes, aggravant les ruptures de service et la surcharge de travail. Les effectifs sont en baisste depuis les années 2000, notamment avec 8 000 postes supprimés en 2020 ([FSU](https://snfolc35.fr/)).
– **La précarité des emplois** : Les AESH et les AED, souvent sous-payés et non fonctionnaires, revendiquent des statuts stabilisés et des salaires alignés sur le reste du secteur.

#### **2. Les réformes contestées d’Édouard Philippe et Jean-Michel Blanquer**
– **Réforme du collège et des lycées** : La suppression des 3èmes, l’orientation professionnelle obligatoire dès le collège, et le “contrat d’avenir” sont vus comme une menace pour l’égalité des chances.
– **Le code de conduite et la suppression des postes** : Les syndicats dénoncent un durcissement des sanctions disciplinaires et un climat social délétère ([L’Obs](https://www.liberation.fr/)).

#### **3. Rappel des salaires et la question des primes**
– Les grévistes réclament une **revalorisation salariale immédiate** de 183€ brut par mois pour tous les personnels. Les augmentations promises par l’État sont jugées insuffisantes, surtout après des années de blocage des salaires.
– Les démentis des syndicats face aux réformes : La CGT, FO, FSU et SUD s’accordent sur la nécessité d’une mobilisation, refusant les compromis.

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### **Les revendications clés**
Voici les points prioritaires revendiqués par les syndicats mobilisés à ce jour :

– Création de **centiaines de milliers de postes** pour désengorger les classes et alléger le travail des éducateurs.
– **Statut de fonctionnaire pour tous les AESH et AED**, ainsi qu’une revalorisation salariale générale.
– **Abrogation des réformes** jugées néfastes (code de conduite, mesures anti-Grèves, fermeture de postes).

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### **Une division syndicale, un débat sur l’utilité de la grève**

Cependant, l’appel à la grève n’a pas unanime :

– **La Confédération (Sgen-CFDT) se désolidarise** : Elle dénonce un “risque de perdre des avancées déjà obtenues”, comme les augmentations salariales et le gel temporaire de certaines réformes. Leur argument : “Grever aujourd’hui, c’est risquer de compromettre un agenda de négociations en cours” ([Sgen-CFDT](https://www.sgen-cfdt.fr)).
– **La bataille des discours** : D’un côté, les grévistes rappellent le contexte d’austérité persistante et l’urgence de mesures concrètes. De l’autre, la CFDT craint que la grève ne “divise le mouvement social” ou n’affaiblit encore plus le système éducatif.

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### **Ce que la grève a montré : Une crise de confiance dans le ministère**

Cette grève illustre bien les tensions entre les syndicats et le gouvernement. Les revendications pointent des problèmes systémiques :

– **Crises de laïcité et des violences éducatives** : Les personnels subissent les conséquences d’un système sous-doté, avec des classes surchargées et une pression administrative croissante.
– **Une génération perdue ?** : Les jeunes enseignants, notamment, contestent un manque d’encadrement et un système de recrutement opaque ([SnfoLC35](https://www.snfolc35.fr/)).

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### **Impact et Perspectives**

Malgré des tensions syndicales et polémiques sur sa pertinence, cette initiative appelle à un réveil collectif :
– **Les manifestations nationales** se sont soldées par une forte mobilisation, bien que moins massive qu’en 2019. Les retards dans les écoles et les lycées ont été significatifs en région Grand Est, en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.
– **Un message clair :** Les personnels demandent un “renouvellement total” du budget éducatif et un retrait des réformes. Cela pourrait inciter à des actions encore plus fortes s’il n’y a pas de réponse rapide.

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### **Pourquoi cette grève est-elle cruciale ?**

– **Le temps des promesses est écoulé !** : Depuis plusieurs années, la promesse d’un “plan des 60 000 postes” est restée lettre morte. Les grévistes accusent le gouvernement de ne pas tenir ses engagements.
– **Les enjeux 2021** : Une grève réussie pourrait booster la pression pour d’autres actions, notamment en faveur de plus de statuts de fonctionnaires pour les AESH et AED.

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### **Conclusion : Vers quelle Éducation ?**

La grève du 26 janvier illustre une crise d’ampleur dans le système éducatif français. Entre revendications salariales et sociales, la mobilisation montre aussi une résistance aux réformes jugées néfastes à la qualité des enseignements. Si les tractations sociales sont enclenchées, le gouvernement devra répondre enfin aux demandes ou risquer un dérapage de la situation. La pression est forte, et la question de la revalorisation de l’Éducation reste au centre des débats publics.

*Nous suivrons avec intérêt les suites de ces négociations pour vous présenter l’évolution de la crise…*

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**#Grève2021 #EducatioNational #ReformesEDU**

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Ce billet décortique non seulement la situation immédiate, mais aussi les tensions plus larges entre syndicats et exécutif. Cette journée restera-t-elle un signal fort, ou le point de départ d’un mouvement de fond ? La réponse est plus que jamais dans l’air du temps…

*N’hésitez pas à partager vos vues en commentaires : est-ce un moment clé dans la lutte éducative, ou une mobilisation marginale ?*

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**Sources :**
– France 3, VousNousIlle, Sgen-CFDT, Solidaires Isère, et communiqués syndicaux.