qui a dit et la tendresse bordel ?
- Répertoriée 16 octobre 2021 23h40
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Description
qui a dit et la tendresse bordel ?
### Qui a dit « et la tendresse bordel ? »
Le titre de cet article pourrait évoquer de nombreux débats, surtout en Europe des années 80 où il est particulièrement souvent cité. Mais, derrière cette exclamation, se cache plus qu’une simple phrase provocatrice. C’est en réalité le titre d’un film français réalisé par Patrick Schulmann en 1983, dont la vie et l’œuvre méritent d’être explorées davantage.
#### Une Œuvre Singularité : « Et la tendresse ?… Bordel! »
Patrick Schulmann était un cinéaste et scénariste français mort trop tôt, en 1989 à l’âge de 44 ans. À défaut d’avoir un réel talent de cinéaste et de scénariste, comme le dit le site LesOuTrali, il possédait un vrai univers personnel, emprunté de poésie, d’absurdité, d’humour et de rêveries qui se dégage de son travail. « Et la tendresse ?… Bordel ! », le premier de la série, est sorti en 1978, suivi de « Et la tendresse ?… Bordel ! 2 » en 1983.
Synopsis de la saga : François, séducteur très misogyne, dirige un Eros Club, et Chiffon, hôtesse d’accueil de cet établissement, en a assez. Dès qu’elle arrive chez lui pour les remboursesments et les déclarations d’amour, elle lui explique que les femmes aussi ont le droit d’être aimées et de dire non. Ce film est donc à la croisée de несколько éléments : la critique des relations, les femmes dans le monde du sexe, la caricature de la culture d’avant 1980, et bien plus encore !
La deuxième partie n’est en réalité qu’une continuation où Chiffon est toujours déterminée à inverser la situation, continuant son combat contre les femmes n’ayant pas le droit de dire non dans le monde de l’art.
#### Le Film Entre Les Films
Comme souvent avec les réalisateurs qui touchent à des sujets sensibles et sociaux, Schulmann a eu assez de mal à émerger dans l’enceinte du cinéma. Son œuvre a été souvent critiquée comme anti-féministe, surtout à l’époque où l’égalité entre les sexes est devenue plus présente dans le débat social. C’est d’autant plus frustrant que Patrick Schulmann ne voulait pas défendre le patriarcat ; au contraire, ses films critiquaient fermement ces systèmes.
Les films sortent de ce contexte, qui permettent à l’auteur de souligner l’injustice et les contradictions de la vie quotidienne. Par son humour déroutant mêlé d’idées subversives, on peut percevoir chez ce réalisateur une volonté d’être unique et de défier les conventions.
#### Interroger le Sujet
L’innovation de ces films réside dans leur approche radicale du sujet. Patrick Schulmann ne s’est pas contenté de critiquer le patriarcat subtilement par des allusions ou des sous-entendus, il l’a fait à la face du public en utilisant l’humour pour décliner sa critique.
Dans son travail, Schulmann a tenté de donner la parole aux femmes qui sont souvent relegées aux arrière-plans. En leur donnant la place face à des personnages masculins dominants, il donne une voix à ce qui était jusque-là inexprimé : la frustration, l’indignation, voire la colère des femmes face à leur situation.
#### Une Vie Futile ?
Les critiques de ces films, aujourd’hui relativement inconnus et méconnus, sont très contrastées. Dans « Ceci Dit », nous retrouvons un exemple d’un conte que l’on pourrait interpréter comme le point de vue d’un spectateur peu ému par l’œuvre du réalisateur. Cependant, bien des interprétations culturelles soutiennent que ces films sont avant tout une expression déjantée des angoisses et des fantasmes masculins face au chômage, à la baisse du pouvoir des hommes, et à l’intégration des femmes dans les sphères autrefois réservées aux hommes.
L’œuvre de Schulmann, en particulier ses deux films sous ce titre, « Et la tendresse ?… Bordel ! » et son deuxième, n’est pas simplement un film sur la sexualité et les relations ; c’est aussi une réflexion sur les enjeux du sexe et des sentiments dans le milieu de la crise économique en France des années 80. Certains critodes considèrent même que ces films sont de véritables manifestes féministes, à condition de bien comprendre le discours et l’humour derrière le tout.
### Conclusion
Dans le climat actuel, où la question de l’égalité entre les femmes et les hommes reste au centre des débats publics, et la sexualité est parfois une épine dans le pied des idéologies plus traditionnelles, envisager un film sorti dans les années 80 est peut-être une bonne opportunité de faire le point sur nos progrès et nos limites. Patrick Schulmann, dans « Et la tendresse ?… Bordel ! », a su inscrire sa critique dans le désordre absurde des rues de notre histoire. Enfin, c’est une façon comme une autre de se demander, l’utopie de la tendresse ne serait-elle pas préjudiciable dans notre époque où le « bordel » est une réalité ?
« Et la tendresse ?… Bordel ! » et sa séquelle ne sont pas des films qui dénoncent l’infidélité, la moquerie, ou l’absence de tendresse, mais plutôt une façon de dire que le monde des adultes est souvent un lieu de lutte contre des forces imprévisibles, et que la tendresse n’est pas nécessairement plus qu’une utopie dans un monde où la réalité est déjà donnée. Ces films sont une réflexion sur les genres, la sexualité et les relations, et ils soulignent les contradictions de notre société.
Patrick Schulmann n’a pas eu suffisamment d’acclamation lors de sa vie, mais son travail mérite certainement être rediscovered. En réveillant la conversation autour de ces thèmes, ces films rappellent que la critique sociale et le cinéma, en général, ont toujours une grande place dans la dynamique des changements sociaux.
Comme dans son travail, le dialogue around sex and gender dans le cinéma continue, mais aujourd’hui on comprend mieux les implications politiques de ces discussions. Ces films de Schulmann, malgré leur caractéristique anti-esthétique, soulignent la nécessité d’un dialogue ouvert et honnête entre les deux sexes, pour un monde où les femmes peuvent tout aussi bien être aimées, désirées, et surtout entendues.
Porte-ouvrante de nombreux débats, ces films restent une œuvre qui pourrait être appréciée pour sa poésie et ses interrogations sociales même si on n’est pas d’accord avec leur vision. Et si la tendresse représente encore pour beaucoup une chose positive, Patrick Schulmann nous offre une invitation débordante à remettre en question le contexte dans lequel elle évolue. Et qui l’aurait pensé, une phrase aussi provocatrice pouvait cacher autant de réflexion ? « Et la tendresse ?… Bordel ! », c’est plus qu’un titre de film, c’est une question existentielle que l’on peut se poser en s’appuyant sur les enjeux contemporains de la sexualité et de la vie.
Note : Il est important de noter que ces films sont vraisemblablement difficiles à trouver et n’existent pas néccessairement en version numérique.
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