Description

qu’est-ce que procope trouve merveilleux dans cette église ?

**Qu’est-ce que Procope trouve merveilleux dans cette église ?**

Lorsque Procope de Césarée écrit ses « Constructions de Justinien », il décrit avec enthousiasme l’église de la Sainte-Sophie à Constantinople. Dans ce chapitre, il nous donne une vision détaillée et fascinante de cette merveille architecturale du passé. Mais qu’est-ce qui a inspiré son admiration ? Quels sont les éléments qui ont impressionné cet historien et rhéteur du VIe siècle ?

D’abord, il faut noter que Procope de Césarée est un observateur attentif et sensible, sensible à la beauté et à la profondeur de l’œuvre architecturale. Il décrit l’église comme un « spectacle qui surpasse l’intelligence de ceux qui la voient & la créance de ceux qui en entendent parler », ce qui montre son émerveillement face à la majesté de l’édifice.

Mais il y a quelque chose de spécifique qui a captivé l’attention de Procope. Il note que l’église « s’élève à une hauteur prodigieuse » et qu’elle « commande toute la Ville ». Cela montre que l’architecture de l’église était une véritable création d’artificialité, qui élevait l’esprit et provoquait une émotion forte.

Il est également intéressant de noter que Procope utilise le terme « merveilleuse » pour décrire l’église. Or, à l’époque, le terme de « merveille » (en grec, thaumastos) avait une connotation forte, liée à la notion de miracles et de sacré. Il est donc probable que Procope ait été impressionné par la présence de l’artificialité et de l’architecture dans l’église, qui créait une atmosphère de sacralité et de transcendance.

En résumé, Procope de Césarée trouve merveilleux dans cette église le mélange exceptionnel de beaux-arts, d’architecture et de sacré. Il est impressionné par la majesté de l’édifice, par sa beauté et sa capacité à élever l’esprit et à provoquer une émotion forte. L’église de la Sainte-Sophie est ainsi un témoignage vivant de l’art et de la spiritualité du passé.

En conclusion, l’article de Procope de Césarée sur l’église de la Sainte-Sophie est un témoignage unique et intéressant de l’architecture et de la spiritualité du VIe siècle. Il nous fait comprendre que l’artificialité et le sacré sont deux éléments qui peuvent se combiner pour créer un lieu d’édification et de contemplation.