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quel temps utiliser pour raconter une histoire ?

# Quel temps utiliser pour raconter une histoire ?

Imaginez-vous en train de raconter une histoire à vos amis autour de la cheminée, ou écrits sous une lampe dans une bibliothèque tranquille. Vous posez votre stylo. Est-ce que vous vous demandez : « Mais quel temps vais-je utiliser pour raconter cette histoire ? ». Non seulement c’est une question cruciale pour la fluidité de votre récit, mais elle peut également transformer entre rêve et réalité la façon dont vos lecteurs perçoivent votre histoire.

L’histoire commence à prendre vie à travers le choix des verbes en fonction de leurs temps. Chacun a son rôle et choisi judicieusement, ils peuvent transformer le ton, suggérer une époque lointaine ou introduire une brève interruption dans votre récit.

## Le récit au présent

Commencez par l’époque d’action à présent, cette époque où tout a commencé. On utilise souvent le présent en narrant une histoire qui se déroule simultanément avec la narration. L’impression que donne cette forme de récit est qu’elle prend place en direct, le lecteur se sent immiscé dans le récit.

Imaginez une introduction parfaite comme : « Elle grimpe la côte escarpée qui longe la plage, suant sous l’intensité du soleil cognant violemment la mer agitée ». Avec le présent, vous activez le réflexe narratif de l’lecteur, comme si l’histoire se déroulait à la fois devant eux et dans leur esprit.

## Le récit au passé

Dès que quelque chose s’est produit et se trouve dans la passé, nous utilisons les temps du passé. C’est le passé simple pour indiquer des évènements éparpillés dans le récit, et l’imparfait pour décrire des situations fixes, de longues actions, des évènements répétitifs, des sensations, les états physiques et mentaux. Les temps du passé peuvent faire varier l’importance accordée à certains évènements dans la narration.

Par exemple : « Il était une fois, une pauvre et vieille femme qui n’avait pour seul bien que sa maigre vache et un mince lopin de terre. » Dans ce cas, on utilise l’imparfait, un temps du passé qui est donc un « temps de description » qui évoque des actions répétitives et des descriptions continues à long terme.

Pour une transition en amont, l’on utilise le plus-que-parfait pour la narration de l’action qui précède une autre action au passé. Par exemple : « J’avais voulu partir plus tôt, mais il avait fait nuit. » Dans ce cas, « avoir voulu » est au plus-que-parfait parce qu’il évoque une intention ou une proposition qui se trouvait dans le passé avant une autre action au passé.

## Le récit en temps présent, passé et futur

Le présent, le passé et le futur sont également des miroirs de la réalité. Ils façonnent non seulement l’histoire, mais aussi les perspectives du narrateur. Par exemple :

– Le **présent** se caractérise par : Il nous permet d’évoquer de manière concrète des faits passés en dépeignant ceux-ci comme si nous les percevions maintenant.
– Le **passé** se caractérise par : Il donne un sentiment d’achèvement et d’éloignement des événements.
– Le **futur** se caractérise par : Il introduit le suspense et ajoute une probabilité ou une hypothèse.

## Le passé simple, le passé composé et le plus-que-parfait en narratif

Ces temps sont souvent utilisés pour des événements distincts et ponctuels du récit, souvent pour introduire des actions qui influent sur le récit principal.

– Le **passé simple** est à la fois plus raffiné et plus formel que l’imparfait et est utilisé pour présenter des faits ponctuels et importants. Par exemple : « Je vis une femme serrer une main, puis elle disparut dans une voiture sombre. Il sembla que cette scène étrange précédait quelque chose d’autre. »
– Le **passé composé** est le passé tout à fait tel qu’il est : passé, terminé. Nous utilisons ce temps pour indiquer une action achevée avant une autre action du récit au passé. Par exemple : « Je fis de la peinture deux heures avant que le ciel ne commence à se teinter de nuages pourpres. »
– Le **plus-que-parfait** est utilisé pour décrire une action qui s’est produite antérieurement à une autre action au passé. Par exemple : “Il avait terminé son travail avant que le patron ne vienne le récupérer.”

## Le futur en récit

Le futur est moins commun mais non exclusif dans le récit. Souvent utilisé pour créer des situations incertaines ou encore pour exprimer des impressions ou des espérances, par exemple : « Elle trouvera une solution à ses problèmes. J’en suis certain ». Ou lorsqu’on veut évoquer une condition possible : « Si elle venait à chuter, ça serait mal. »

En conclusion, le choix de l’infinité de temps disponibles pour raconter votre histoire détermine l’ambiance, la distance et la perspective de l’histoire. Chaque choix de temps apporte à la perception de l’histoire une tinte différente et unique. Les bonnes règles de l’usage des temps en français ne sont pas un obstacle mais des outils qui vous permettent de créer une narration fluide, dynamique et fascinante pour vos lecteurs.

Vous pouvez naviguer à travers les articles cités pour approfondir votre compréhension sur les temps de narration. Chacun d’eux offre plus de détails, d’exemples concrets et de techniques précieuses pour chaque temps. L’art de la narration est comme une toile peinte avec des couleurs variées et brillantes. Les temps serve de peintures précieuses pour créer votre histoire, et en tirer la meilleure expérience possible pour votre public. Bonne écriture !