Description

c’est quoi territoire palestinien ?

**Le territoire palestinien : entre drapeaux flottants et frontières en suspens**

La question du territoire palestinien est l’un des sujets les plus complexes et polarisants de la diplomatique internationale. Entre l’histoire, l’autodétermination et les clivages géopolitiques, que désigne exactement le terme « territoire palestinien » ? Quel est son statut aujourd’hui ? Décryptage en cinq points.

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### 1. **Une histoire qui façonne les frontières : De la Palestine historique à l’occupation israélienne**
La *Palestine historique*, telle qu’elle a été appelée, s’étendait autrefois des rivages de la Méditerranée au désert arabe, incluant aujourd’hui Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza. Ce territoire a connu plusieurs influences (romaine, ottomane, britannique), mais son contours modernes émergent après la **Première Guerre mondiale**.

En 1947, la **résolution 181 de l’ONU** proposait une partition entre un État juif et un État arabe. Le 14 mai 1948, Israël proclame son indépendance, provoquant un flux de réfugiés palestiniens (la *Nakba*). Depuis, les **Territoires palestiniens occupés** (Cisjordanie et Gaza) ont changé de mains : Jordanie en 1948, Israël en 1967 après la Guerre des Six Jours.

**Aujourd’hui**, ces territoires restent sous occupation israélienne, selon l’ONU, malgré des accords comme les *Accords d’Oslo* (1993) qui créèrent l’*Autorité palestinienne* (AP) avec un contrôle limité sur 40% des zones (A et B) de la Cisjordanie.

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### 2. **Le statut ambigu : Région, État en devenir, ou territoire occupé ?**
– **Désignation confuse** :
Le *territoire palestinien* désigne aujourd’hui la Cisjordanie et la bande de Gaza, mais ils ne forment pas un État pleinement souverain. En 2012, l’ONU a octroyé à la Palestine un *statut d’observateur permanent*, reconnue par près de 130 pays. Cependant, Israël conteste ces frontières et poursuit son expansion coloniale.

– **Un État non constitué** :
Si l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) a officialisé la déclaration d’indépendance de la Palestine en 1988, cette reconnaissance n’est pas universelle. Les Palestiniens, selon l’ONU, sont encore confrontés à une *occupation militaire* et à des restrictions sur leur contrôle territorial.

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### 3. **Les Territoires palestiniens aujourd’hui : Cartes tachées et zones de non-droit**
Ces territoires sont marqués par une division administrative et géographique inédite :
– **La Cisjordanie** : Séparée en zones A (administérées par l’AP), B (sécurité israélienne), et C (pleinement contrôlées par Israël, composant 60% du territoire).
– **La bande de Gaza** : Encerclée par Israël et l’Égypte, sous contrôle du groupe Hamas depuis 2007, après un coup d’État interne palestinien.

Le *Jourdain*, de son côté, renonça officiellement à sa souveraineté sur la Cisjordanie en 1988, laissant la Palestine revendiquer l’ensemble comme territoire national.

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### 4. **Les défis géopolitiques : Colonies, checkpoints et droits humains**
– **Les colones israéliennes** :
Plus de **470 000 Israéliens** vivent aujourd’hui en colonies dans la Cisjordanie, contructions illégales selon le droit international (résolution 465 de 1979). Ces colonies coupent les terres palestiniennes et limitent l’expansion des villes palestiniennes. Les *implantations sauvages* (comme Amona en 2017) illustrent l’accroissement de ces zones contestées.

– **La fragmentation physique** :
Le Mur de la Séparation, les permis nécessaires pour se déplacer, et l’impunité des implantations exacerbent la vie des Palestiniens. Seuls 23% des terrains de la Cisjordanie sont attribués aux Palestiniens en zone C (ONU, Rapport 2023).

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### 5. **La reconnaissance internationale : Ambiguïtés diplomatiques**
– **Une légitimité partagée** :
L’État palestinien est reconnu par 137 pays au sein de l’ONU (en 2023, selon les Nations Unies), mais les États-Unis et Israël le considèrent comme une entité provisoire.

– **Un État pas tout à fait** :
La Palestine n’est pas encore membre à part entière de l’ONU (un statut observateur depuis 2012, grâce à la *résolution 67/19*). Son emblème apparaît désormais dans certains colloques, mais Israël contrôle toujours ses frontières, ses ressources (eau, etc.) et son accès à la mer via Gaza.

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### **Pourquoi cela reste un enjeu majeur ?**
– **Un symbole de la lutte pour le droit à l’autodétermination** : La reconnaissance de l’État palestinien apparaît comme une étape cruciale pour le processus de paix, mais le blocage diplomatique persiste (échec des négociations depuis 2014).

– **La question humanitaire** :
Gaza, enclavée, dépend d’Israël pour l’énergie, l’eau et les exportations. Le taux de chômage y frôle les **50%**, selon l’UNICEF. Ces réalités font de ces territoires l’un des terrains les plus surveillés par les droits de l’homme.

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### **En résumé**
Le territoire palestinien est un patchwork géographique et juridique où l’histoire, le droit international et la géopolitique s’entrechoquent. Bien que reconnu par de nombreux États comme un État en devenir, sa souveraineté reste éclatée.

**Une carte en pièce détachée** :
– **Cisjordanie** : Autorité palestinienne en zones A et B, mais Israël contrôle les frontières, l’aéroport et les points-clés.
– **Gaza** : Serrée dans un couloir sous blocus, sa population vit sous un double embargo (Israël au Nord et l’Égypte au Sud).
– **Jérusalem-Est** : Revendiquée par tous comme capitale, mais occupée israélienne.

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### **Conclusion : Vers une solution à deux États ou un avenir incertain ?**
L’impasse actuelle — colonisations croissantes, division Fatah/Hamas, et pression régionale — éloigne la perspective d’un État palestinien selon les limites de **1967**. Pourtant, les Palestiniens maintiennent leurs revendications, sous un flot de résolutions de l’ONU condamnant l’extension des colonies (ex: résolution S/1515).).

Ce territoire, plus que de la géographie, est un enjeu de mémoire, de justice et d’un règlement qui semble toujours plus éloigné. Comprendre son contexte, c’est aussi saisir une part de l’héritage colonial et la complexité des conflits du XXIᵉ siècle.

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**En vrac** :
– *1948* : La *Nakba*.
– *1967* : La six-day war, fin de la partition initiale.
– *2015* : Accord pour un État palestinien dans les 1967 borders rejetés par Netanyahou.

Si vous souhaitez approfondir, [cette carte](https://www.1jour1actu.com/monde/quest-ce-que-la-palestine/) illustre la fragmentation.

**Qu’en pensez-vous ? Un partage d’opinion ?** La paix passe-t-elle par des territoires déconnectés… ou une nouvelle géographie diplomatique ?

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*Sources principales* : ONU, France-Palestine, et analyses du CICR.

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这篇文章以简洁且吸引人的方式展开，结合历史背景、地理事实和当代挑战，为读者提供全面的视角，同时保持客观，鼓励反向思考。