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où faire sa cni rapidement ?

  • Listed: 28 août 2022 18 h 22 min

Description

Pour les articles homonymes, voir CNI.
Centre national des indépendants et paysans

Logotype officiel.
Présentation
Président Bruno North
Fondation 6 janvier 1949
Scission de AD (1949)
Fusion de PPUS (1951)
PRL (1951)
ARS (1954)
AD (1954)
Scission dans RI (1962)
Siège 6, rue Quentin-Bauchart
75008 Paris (1949-2017)
8, rue de Moscou
75008 Paris (depuis 2017)
Mouvement de jeunesse Jeunes indépendants et paysans
Positionnement Actuel :
Droite1,2 à extrême droite
Historique :
Centre droit à droite
Idéologie Actuel :
Conservatisme1
Euroscepticisme3
Historique :
Libéral-conservatisme
Agrarisme
Affiliation nationale LDI (1997)
LAF (2019)
Couleurs Bleu, blanc et rouge
Site web cnip.fr
Représentation
Conseillers régionaux
5 / 1758
Conseillers départementaux
1 / 4058
Maires de communes de plus de 30 000 habitants
1 / 279
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Le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) est un parti politique français classé à droite de l’échiquier politique. Fondé en 1949, il s’appelle le Centre national des indépendants (CNI) jusqu’en 1951, lorsqu’il absorbe le Parti paysan d’union sociale (PPUS) de Paul Antier ; il intègre peu après le Parti républicain de la liberté (PRL) et l’Action républicaine et sociale (ARS).
Successeur de l’Alliance démocratique, parti incontournable sous la IIIe République, le CNIP entend réunir les courants de la droite non-gaulliste, conservatrice et libérale, hostile au dirigisme des partis de gauche (PCF et SFIO) ou du centre (MRP).
Avec pour figures notables le président de la République René Coty et le président du Conseil Antoine Pinay, il est l’un des partis piliers de la IVe République. Soutien du retour de Charles de Gaulle au pouvoir, il rompt dès 1962 avec lui, provoquant la scission des Républicains indépendants autour de Valéry Giscard d’Estaing.
Il s’ensuit un déclin rapide du parti au début des années 1980, qui noue des alliances avec des partis de droite et du centre droit et tente également à plusieurs reprises d’être la passerelle entre la droite et l’extrême droite. Bruno North est son président depuis 2016.
Historique[|]
Fondation[|]
Roger Duchet.
Le CNI est créé à l’initiative de Roger Duchet, sénateur-maire de Beaune (maréchaliste, soutien au régime de Vichy, puis adhérent au Front national à l’approche de la fin de la guerre, il est destitué de son mandat en 1944 par le comité local, mais n’est pas sanctionné par la commission d’épuration du comité départemental4), membre du Parti radical avant guerre4. En rupture avec les radicaux qui se rapprochent des communistes, il se présente en 1946 comme indépendant aux sénatoriales et devient secrétaire d’un nouveau groupe, réunissant les sénateurs élus sous la même étiquette que lui au Conseil de la République, qu’il entreprit de rapprocher de celui existant à l’Assemblée nationale.
L’annonce de la création du « centre national des Républicains indépendants » est faite par communiqué de presse le 23 juillet 19484, dans la perspective des élections sénatoriales de novembre5. Les fondateurs le présentent comme la réunion de « ceux qui entendent conserver leur liberté de vote et ne pas se soumettre à la rigide discipline des partis »4. Toutefois, le centre national exercera des fonctions partisanes en accordant des investitures à des candidats et en arbitrant les divergences entre ses membres.
L’objectif politique de la création du CNI est de concurrencer le MRP (centristes et démocrates chrétiens) et contenir l’émergence du RPF (gaullistes). Il s’agit de proposer une offre politique de droite modérée qui refuserait de participer à des coalitions avec la gauche comme le MRP ou l’entrée de communistes au gouvernement comme l’a fait De Gaulle4.
Pour les sénatoriales de 1948, le CNRI s’allie aux radicaux (RGR) et parvient par des configurations variables localement à plus que doubler son nombre de sièges, passant de 21 à 44, auxquels s’ajoutent ceux du PRL (10) et des Paysans (16). À la suite des élections, les sénateurs du futur CNI continueront cependant à siéger dans plusieurs groupes : Parti républicain de la liberté (PRL, 1948-1952), les Républicains indépendants (RI) et celui du Centre républicain d’action paysanne et sociale (CRAPS)5.
Fin novembre ou début décembre, Roger Duchet organise un repas à « La Rôtisserie de la reine Pédauque » avec Robert Sérot, Marcel Roclore, Georges Pernot, René Coty et Jean Boivin-Champeaux où est débattu la forme que pourrait prendre une structure politique prolongeant l’initiative prise en juillet et couronnée de succès aux élections de novembre4. Alors que certains défendent la relance de la Fédération républicaine, les participants s’accordent finalement pour confirmer et renforcer le « centre national » avec à sa tête Roger Duchet en tant que secrétaire général4.
Les statuts du Centre national des indépendants sont déposés le 31 décembre 19484 (publiés le 6 janvier 1949 au J.O.) par les sénateurs Roger Duchet, René Coty et Jean Boivin-Champeaux6.
Le CNI entend rassembler les élus modérés de petites formations parlementaires comme le Parti républicain de la liberté et les Républicains modérés. Comme le PRL, il a par ailleurs « fait dans l’ensemble un discret mais excellent accueil aux anciens vichystes » 7 comme «Jacques Bardoux, Jean de Broglie, Henri Caillemer, Jean Chamant, Marcelle Devaud, Henri Dorgères, Jacques lsorni, Camille Laurens, Jacques Le Roy Ladurie, Eugène Pébellier, Emmanuel Temple ou François Valentin».
Parti de gouvernement (1949-1962)[|]
Le 15 février 1951, le CNI devient le Centre national des indépendants et des paysans (CNIP) après l’absorption du Parti paysan d’union sociale (PPUS) de Paul Antier8. Le CNIP fédère dès lors plusieurs composantes représentées à son comité directeur : le Centre national des Républicains indépendants (CNRI), le PPUS et l’Union des indépendants (UDI) de Raymond Marcellin auxquelles s’ajouteront en 1954 l’IARS issue du RPF (cf. infra) et l’Alliance démocratique (AD) de Pierre-Étienne Flandin.
Avec 14 % des suffrages aux élections de 1951, le CNIP forme le groupe parlementaire des Républicains indépendants (une partie de ses membres continuent cependant à siéger au sein du groupe « Centre républicain d’action paysanne et sociale et des démocrates indépendants » (CRAPS) qui sera maintenu jusqu’à sa fusion avec les RI en 1956 dans le groupe IPAS). Il joue ensuite un rôle central au cours de la deuxième législature de la IVe République en devenant le premier groupe parlementaire avec l’appoint des 27 députés ARS (dissidents du RPF) qui avaient voté l’investiture de Pinay en mars 1952.
Antoine Pinay, président du Conseil (1952) et l’un des ministres des Finances les plus marquant qu’a connu la France, reste la figure tutélaire du CNIP.
Le CNIP parvient alors à faire cohabiter en son sein des hommes dont les trajectoires sous l’occupation avaient été assez nettement divergentes. Ainsi, il accueille dans son groupe parlementaire Jacques Isorni, ancien résistant, mais aussi ancien avocat du maréchal Pétain en 1945. Antoine Pinay, qui fut brièvement membre du Conseil national du régime de Vichy, et Joseph Laniel, résistant historique, membre du CNR, mais très tôt partisan d’une amnistie effaçant des condamnations de la période dite d’épuration, deviennent présidents du Conseil.
Joseph Laniel, président du Conseil pendant près d’un an en 1953-1954.
En 1953, Antoine Pinay est désigné président d’honneur du CNIP et René Coty est élu président de la République en décembre.
En 1954, le CNIP tient son premier Congrès qui se substitue aux Journées nationales d’études qui étaient organisées depuis sa création5.
René Coty, fondateur du CNIP et plusieurs fois ministre est élu président de la République en 1953.
Après les élections de 1956, le CNIP dispose de 95 députés, désormais réunis en un groupe unique Indépendants et paysans d’action sociale (IPAS)5 et devient un parti d’opposition face au Front républicain.
Anti-communiste, le CNIP est alors largement financé par le patronat et les lobbies agricoles ou coloniaux9. En politique étrangère, les positions de la majorité des indépendants sous la IVe République étaient assez voisines de celles du parti démocrate-chrétien MRP : engagement en faveur de l’intégration européenne et de l’alliance atlantique. Le CNIP milite pour l’Algérie française.
Le CNIP a favorisé le retour au pouvoir du général de Gaulle, malgré les réticences initiales de Roger Duchet et contribué à la chute du gouvernement Pierre Pflimlin en se retirant de sa majorité fin mai 1958.
Ministres indépendants, libéraux et paysans sous la IVe République
Après le changement de constitution, le CNIP obtient 117 sièges (13,7 % des suffrages) aux élections législatives de novembre 1958, sous l’appellation Indépendants et paysans d’action sociale (IPAS), devenant la principale formation de la majorité présidentielle après l’UNR. Au sein du groupe siègent notamment deux futurs candidats à l’élection présidentielle : Valéry Giscard d’Estaing et Jean-Marie Le Pen10. Antoine Pinay, ministre des Finances, réussit la réforme monétaire de décembre 1959 (nouveau franc).
Valéry Giscard d’Estaing devient la figure montante du CNIP à la faveur du retour du général de Gaulle au pouvoir dont il deviendra le chef de file des soutiens parmi les indépendants, en menant la scission des Républicains indépendants.

Ministres CNIP sous les Ire et IIe législatures de la Ve République
Un fort ancrage territorial[|]
En 1959, le CNIP contrôle l’exécutif de 29 des 90 présidences de conseils généraux, du quart des villes préfectures dont Paris, Montpellier, Metz, Dijon, Nantes, Pau, Rouen, Vichy, Troyes, Versailles ainsi que de villes comme Beaune, Saint-Chamond, Lourdes ou Verdun4.
Départ des Républicains indépendants, déclin et marginalisation (années 1960-1970)[|]
Selon Laurent de Boissieu10, la rupture entre les indépendants et les gaullistes se fondent principalement sur trois points : l’Algérie française, le libéralisme économique11 et les institutions. Concernant l’Algérie, le CNIP n’adhère pas à l’évolution de la question vers un processus d’autodétermination. Le parti ne donne d’ailleurs pas de consignes de vote pour les référendums de janvier 1961 et d’avril 19626,10. D’autre part, la politique économique libérale souhaitée par les indépendants se heurterait à l’interventionnisme gaulliste. Pinay quitte ainsi le gouvernement Debré en janvier 196010.
Division sur les questions algériennes et le soutien à de Gaulle[|]
En 1960, deux motions présentées au Congrès national du parti s’opposent sur la question algérienne12. L’une pour le maintien de l’Algérie au sein de la République française et contre l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination, présentée par Henry Bergasse, Raymond Pinchard, et François Valentin. La seconde, favorable à l’application du processus d’autodétermination permettant aux habitants d’Algérie de choisir entre leur intégration totale à la République, l’association et indépendance, défendue par Raymond Mondon, Aimé Paquet, Jean de Broglie et Pierre Courant.
Ces oppositions s’atténuent durant l’année 1961 et conduisent, au congrès du parti de 1962, à l’adoption unanime d’une motion s’opposant à la politique algérienne du président de la République. Cependant, en mars 1962, Jean de Broglie, secrétaire d’État, est l’un des négociateurs et signataires des accords d’Évian.
Finalement, le 5 octobre 1962, 109 députés CNIP sur 12113 refusent la confiance au gouvernement Georges Pompidou. Une partie d’entre-eux étaient pourtant réputés favorables au gouvernement12. Les indépendants se séparent ainsi de la majorité gouvernementale sur la question de la réforme constitutionnelle instituant l’élection du président de la République au suffrage universel direct.
Revers aux législatives de 1962[|]
Cette rupture et le passage des indépendants dans l’opposition marque le début d’un rapide et profond déclin. Le CNIP investit 101 députés sortants aux législatives de 1962 sans chercher à sanctionner les minoritaires favorables au gouvernement12. Cependant, le 23 octobre, 24 députés CNIP13 réunis autour des trois ministres du parti, annoncent qu’ils le quittent pour rester dans la majorité au côté des gaullistes. Entre les deux tours, ils annoncent la création d’un « rassemblement des républicains indépendants »12.
Au terme des élections, le CNIP subit un revers important : 9,6 % (-4,1) des suffrages au 1er tour – 7,3 % (-6,4) hors futurs RI ; 29 (-103) des candidats qu’il a investi sont élus au deuxième tour, dont seulement quatre nouveaux12. L’électorat de droite modérée du CNIP s’est massivement porté sur les candidats gaullistes12. 17 députés CNIP participent à la fondation du groupe des Républicains indépendants autour de Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Mondon, Louis Jacquinot, Jean de Broglie et Raymond Marcellin, favorables à la réforme constitutionnelle et à la poursuite de l’alliance avec les gaullistes de l’UNR-UDT. Le groupe IPAS du CNIP disparaît, les quelques députés indépendants ne ralliant par les RI ayant fait le choix de siéger dans d’autres groupes ou en tant que non-inscrits12.
Cependant, VGE échoue à convaincre ses collègues députés à fonder un parti politique prolongeant le groupe RI et à rallier les sénateurs indépendants auxquels il avait écrit en janvier 196312. Parallèlement, Antoine Pinay réaffirme début 1963 sa fidélité au CNIP, soutient sa relance et le rapprochement avec les centristes engagé par Pierre Baudis (député CNIP siégeant au sein des RI) en avril avec la création d’un « Comité de liaison des démocrates » avec des représentants du MRP et du Parti radical12.
Renoncement de Pinay en 1965[|]
En 1965, Antoine Pinay est pressenti pour être candidat fédérateur de la droite non gaulliste à la présidentielle, mais y aurait renoncé pour éviter d’être impliqué dans l’affaire des ballets roses ou que soient révélés ses liens avec le réseau Gehlen. Le CNIP apporte son soutien à Jean Lecanuet14 mais l’électorat potentiel de Pinay se partage aussi entre Tixier-Vignancourt (dont Raymond Bourgine qui participera à la fondation de l’Alliance républicaine pour les libertés et le progrès) et de Gaulle (soutenu par les Républicains indépendants).
En 1966, le CNIP participe à la création, avec des membres du MRP et des radicaux, du Centre démocrate (CD), lancé par Jean Lecanuet après le succès de sa campagne présidentielle de 1965. La même année, n’ayant pas été reconduit au sein du gouvernement, VGE structure les Républicains indépendants en parti politique (FNRI). Le CNIP quitte le CD dès 196713. Pour les législatives de 1967 et 1968, le CNIP ne constitue qu’une force mineure au sein du groupe parlementaire de Progrès et démocratie moderne.
Marginalisation et écartèlement entre RPR et UDF[|]
Dès lors, le parti ne joue plus de rôle significatif et se retrouve à la marge, qui plus est constamment divisés entre partisans d’une alliance avec les partis gaullistes, ceux privilégiant l’union avec les giscardiens et ceux cherchant une troisième voie avec les centristes (qui seront concomitamment eux-mêmes alliés des gaullistes puis des giscardiens). De fait, les indépendants n’ont ensuite plus qu’un rôle d’appoint aux formations politiques dominant la droite et le centre-droit (UDR, RPR, UDF…)
En 1979, le parti se divise lors des élections européennes entre la liste « Union de défense interprofessionnelle pour une France indépendante dans une Europe solidaire » menée par l’un de ses membres, Philippe Malaud et soutenu par Pierre Poujade et l’UDCA, la liste « Union pour la France en Europe » menée par Simone Veil sur laquelle sera élu Olivier d’Ormesson et celle du RPR de Jacques Chirac où figurent deux candidats CNIP (Michel Junot et Magdeleine Anglade)13.
En 1980, le parti n’a plus de positionnement lisible, ses dix députés élus en 1978 siégeant aussi bien au côté des giscardiens (4), des chiraquiens (2) qu’en tant que non inscrits (4) 13,15. Au Sénat, son groupe « Républicains indépendants et d’action sociale », passant de 16 à 12 membres, ne peut être maintenu après les élections sénatoriales de septembre15. Son secrétaire général, Maurice Ligot, ancien ministre des gouvernements de Raymond Barre, évoque « un désastre » et estime le parti « en crise »15.
En 1981, une majorité du CNIP soutient la candidature de Jacques Chirac, une minorité celle de Valéry Giscard d’Estaing à l’élection présidentielle. Aux élections législatives, le parti voit élire cinq de ses membres, deux siégeant au groupe UDF, deux au sein de celui du RPR. Maurice Ligot est exclu du parti et rejoint pleinement l’UDF dans le groupe de laquelle il siégeait déjà13.
Une « passerelle » entre le Front national et la droite (1980-1987)[|]
La première tentative pour faire du CNIP la « passerelle »10 entre la droite parlementaire et le Front national (fondé en 1972) suit son émergence électorale au début des années 1980.
En 1980, Philippe Malaud, ancien ministre RI rallié au CNIP en 197613, prend la présidence du parti et défend par la suite une ligne « pas d’ennemis à droite » positionnant le parti en allié potentiel tant du duopole RPR-UDF que du FN de Jean-Marie Le Pen. Des personnalités en dissidence du Parti des forces nouvelles (formation d’extrême droite néofasciste issue d’Ordre nouveau), comme Hervé Novelli ou Alain Robert, fondateur du FN, rejoignent le CNIP en 198110. Cependant, des membres du CNIP, comme Olivier d’Ormesson en 1984, le quitteront également pour rejoindre le FN.
Cette stratégie n’est néanmoins pas une exclusivité du CNIP. De 1985 à 1988, le Front national a noué des alliances (voir article détaillé) ou soutenu plusieurs élus ou candidats de la droite et du centre membres du RPR ou de l’UDF. La position d’ouverture au FN ne vaudra d’ailleurs pas au CNIP d’être ostracisé par les autres partis de droite qui concluent avec lui une alliance en vue des législatives de 1986.
Cela se traduit aux législatives de 1986 par la présence de membres du CNIP sur les listes d’unions RPR-UDF (3 seront élus) et par la constitution de listes communes CNIP-FN dans trois départements (Paris, l’Essonne et le Val-d’Oise), grâce auxquelles le parti obtiendra 3 autres élus. Cette stratégie est contestée par plusieurs indépendants, comme Raymond Bourgine, Jean Kiffer et Michel Junot, qui quittent le mouvement. Une partie fondera l’Union nationale indépendante de la République (UNIR). Le secrétaire général du mouvement, Yvon Briant, membre du RPR qui a rejoint le CNIP après les municipales de 1983, illustre cette transition de la droite vers l’extrême droite en étant élu député sur une liste « Front national-Rassemblement national » mais aussi la brièveté de cette période, en ce qu’il ne siégera que quelques mois au sein du groupe parlementaire FN avant d’en être exclu (juillet 1986).
En 1987, à la suite des propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz, le parti se divise à nouveau sur sa stratégie. Philippe Malaud quitte le CNIP et fonde l’éphémère Fédération nationale des indépendants (FNI) pour maintenir sa ligne d’ouverture à l’extrême droite. Jacques Féron, maire du 19e arrondissement de Paris depuis 1983, allié au RPR, lui succède à la tête du CNIP avec le soutien d’Yvon Briant. Cependant, le CNIP restera un lieu de transition, principalement en sens inverse, du FN vers la droite traditionnelle.
Dans la mouvance du RPR et de l’UDF (1988-1996)[|]
En 1988, le CNIP obtient deux élus aux législatives, François d’Harcourt et Édouard Frédéric-Dupont, avec le soutien du RPR et de l’UDF. Pour les élections européennes de juin 1989, le CNIP prend part à la liste RPR-UDF menée par Valéry Giscard d’Estaing, Yvon Briant est élu député européen et prend la présidence du parti. En 1989, Olivier d’Ormesson (parti du FN dès 1987) revient au CNIP avec plusieurs membres du FN qui l’ont quitté en 1988 à la suite du calembour « Durafour-crématoire ». Enfin, en 1992, Philippe Malaud et les membres de la FNI font leur retour au sein du CNIP.
À la suite du décès d’Yvon Briant, Jean-Antoine Giansily, militant au CNIP depuis 1978, ancien membre du Club de l’horloge mais qui s’était opposé aux alliances avec le FN en 1987, lui succède. Il entend repositionner le CNIP au centre-droit de l’échiquier politique.
Échec de La Droite indépendante (1997)[|]
En 1996, Olivier d’Ormesson devient président du CNIP et engage un rapprochement avec le MPF de Philippe de Villiers. Jean-Antoine Giansily quitte le CNIP et fonde fonde le « Mouvement des indépendants pour la majorité présidentielle » avant de rejoindre le RPR13.
L’alliance CNI-MPF se traduit par des candidatures communes aux élections législatives de 1997, sous l’étiquette La Droite indépendante (LDI), dont 90 membres du CNIP16. Aucun candidat du CNIP n’est élu, malgré le soutien apporté par le Front national au sortant CNIP Lucien Brenot en Côte-d’Or10.
En 1998, le CNIP change à nouveau de direction nationale (Jean Perrin devient président et Annick du Roscoät secrétaire générale) et fusionne avec deux petites formations : le Parti pour la liberté (droite libérale-conservatrice) et le Parti national républicain (d’extrême droite, fondé par Roland Hélie, Jean-François Touzé) sans toutefois changer de nom. Il revient cependant à des alliances classiques avec la droite pour les régionales.
En 1999, Gérard Bourgoin, maire de Chailley et conseiller général de l’Yonne et industriel surnommé le « roi du poulet »17 est élu président du CNIP, fonction qu’il quittera l’année suivante, durant laquelle son groupe déposera par ailleurs son bilan et sera démantelé18. Annick du Roscoät, qui s’est engagée au CNIP dans le sillage de Raymond Bourgine, lui succ̠ède à la présidence du CNIP.
Intégration à l’UMP (2002-2008)[|]
Sans représentation parlementaire (aucun élu aux législatives de 2002) et sans personnalité d’envergure nationale, le parti intègre l’UMP, comme personne morale associée, lors de sa fondation en 2002. Annick du Roscoät est candidate sur la liste UMP aux élections européennes de 200419. Le CNIP retrouve alors une relative attractivité avec l’arrivée de plusieurs personnalités comme Philippe Dominati (2002, divers droite, sénateur de Paris), Édouard Leveau (2002, ex-RPR, député-maire de Dieppe), Jérôme Rivière (2002-2007, ex-DL, député des Alpes-Maritimes), Christian Vanneste (2006, ex-RPR, député du Nord), Gilles Bourdouleix (2007, ex-PPDF, député-maire de Cholet), François Lebel (2008, ex-RPR, maire du 8e arrondissement de Paris) ou Hubert Fayard (ex-MNR, conseiller régional de PACA)10,13.
Le candidat proposé par le CNIP à l’élection présidentielle de 2007 fut Jean-Michel Jardry, alors vice-président du CNIP. Il a annoncé son soutien à Nicolas Sarkozy à la suite d’un Conseil national et d’un vote des adhérents le 17 février 2007 (57 % en faveur de Nicolas Sarkozy, 16 % pour François Bayrou, 12 % pour Philippe de Villiers et 5 % pour Jean-Marie Le Pen)13. Jean-Michel Jardry se retire ainsi de la course à la présidence de la République.
À l’issue des élections législatives de 2007, le CNIP conserve deux sièges de députés : Gilles Bourdouleix et Christian Vanneste.
Départ de l’UMP (2008), fondation de l’UDI (2013) et retour à l’indépendance et aux alliances à droite[|]
Le conseil national du CNIP a décidé le 7 juin 2008 de « reprendre son entière indépendance vis-à-vis de l’UMP », dont il était membre fondateur, et annoncé son intention « de présenter ses propres listes aux élections européennes »20.
Le 4 mars 2009, le CNIP a présenté ses deux premières têtes de liste aux élections européennes de juin 2009, dans les circonscriptions suivantes : l’Île-de-France (Annick du Roscoät) et l’Outre-mer (Daniel Mugerin). Faute d’accord électoral avec l’UMP, il présente des listes dans cinq circonscriptions. Il obtient 11 700 voix en Île-de-France et 2,65 % des suffrages en Guyane, seuls endroits où le CNIP avait finalement déposé des bulletins. À l’occasion des élections cantonales de mars 2011 il obtient en moyenne 8,02 % des suffrages[réf. nécessaire].
Annick du Roscoät, présidente du CNIP depuis 2000, est remplacée par Gilles Bourdouleix, député et maire de Cholet, ancien fief de Maurice Ligot, le 24 octobre 200921.
Lors des élections régionales de 2010, le CNIP fait alliance avec Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan dans plusieurs régions. En Languedoc-Roussillon et dans certaines autres régions, il soutient des candidats divers droite comme Christian Jeanjean. En Vendée, le CNIP participe à la liste de la majorité présidentielle avec l’UMP et le MPF. Dans le Nord-Pas-de-Calais, le président du CNIP du Pas-de-Calais présente sa propre liste.
Après avoir initialement refusé d’adhérer au Comité de liaison de la majorité présidentielle à cause de la place accordée à des partis de centre gauche comme La Gauche moderne et Les Progressistes, le CNIP a finalement rejoint le Comité de liaison en novembre 2010. En novembre 2010, le CNIP a entamé un rapprochement avec La Droite libre, mouvement libéral-conservateur. En avril 2011, il a fait de même avec le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin[réf. nécessaire].
Finalement, à la suite de négociations conduites notamment par Jérôme Besnard, Gilles Bourdouleix annonce que son parti entame des négociations avec L’Alliance républicaine, écologiste et sociale, lancée par Jean-Louis Borloo22. Ces négociations n’aboutiront pas mais cette annonce provoque un violent désaccord entre la présidente d’honneur, Annick du Roscoät, qui souhaite garder la ligne droite et conservatrice du parti, et son président, Gilles Bourdouleix, dont le but est de repositionner le CNIP au centre droit, sa place historique selon lui[réf. nécessaire].
Le 20 juin 2012, Gilles Bourdouleix rejoint le groupe UDI à l’Assemblée nationale. Le 19 septembre 2012, le CNIP annonce qu’il rejoint l’Union des démocrates et indépendants23. Le 27 juillet 2013, Gilles Bourdouleix démissionne du parti de Jean-Louis Borloo à la suite de propos controversés au sujet des gens de voyages. Le 10 septembre 2013, le bureau exécutif de l’Union des démocrates et indépendants décide d’en exclure le CNIP, à la suite de la démission de Gilles Bourdouleix et du soutien unanime que le bureau politique du CNIP avait alors accordé à ce dernier dans l’affaire des propos qu’il aurait tenus au sujet des gens du voyage24.
Lors des élections régionales de 2015, Daniel Philippot, président de la fédération des Alpes-Maritimes et secrétaire national du parti, rallie la liste Front national. La direction du parti n’avait auparavant pas donné de consigné de vote, regrettant que Les Républicains accordent trop de place au centre (UDI et MoDem). Dans le même temps le président du CNIP, Gilles Bourdouleix, qui se dit opposé à l’idée de tout rapprochement avec le Front national, démissionne25.
Néanmoins, le parti remporte deux élues lors de ces élections : Irène Peucelle, élue dans le Nord sur la liste de Xavier Bertrand26 et Myriam Garreau, élue sur la liste vendéenne de Bruno Retailleau en Pays de la Loire27. Elles siègent toutes deux comme apparentées aux groupes Les Républicains.
Le 30 janvier 2016, Bruno North, à qui s’était opposé Gilles Bourdouleix, est élu président du parti avec 91 % des voix28.
Le 3 mai 2016, le bureau politique des Républicains accepte que le CNIP participe à la primaire de la droite et du centre de novembre 201629. Ils choisissent finalement de soutenir Nicolas Sarkozy pour la primaire des Républicains30.
Soutien à Marine Le Pen et tentative de rapprochement avec DLF (2017-2022)[|]
Dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, le parti ne donne pas de consigne de vote, précisant qu’« il est exclu que le CNIP appelle à voter en faveur de la candidature d’Emmanuel Macron »31. Son président Bruno North est remercié de son soutien à la présidentielle lors de la réunion du 1er mai de Marine Le Pen32. Aux élections législatives, le CNIP soutient aussi bien des candidats FN comme Jérôme Rivière, LR comme Claude Goasguen ou l’apparentée FN Emmanuelle Ménard33.
Ce « rapprochement » avec le Front national soutenu par la fédération des Alpes-Maritimes est contesté par les responsables des fédérations CNIP du Cantal, de l’Hérault, de l’Aveyron, et de la Gironde, qui le quittent au profit de CPNT en décembre 201734.
En 2018, à la suite de la contestation interne de Marine Le Pen au sein du FN, le CNIP accueille des frontistes en rupture de ban comme le conseiller régional du Grand Est Thierry Gourlot33. Il rejoint également « Les Amoureux de la France », éphémère plateforme participative lancée conjointement par Nicolas Dupont-Aignan, Emmanuelle Ménard et Jean-Frédéric Poisson35.
Pour les élections régionales de 2021, Bruno North est à la tête de la liste Rassemblement national dans les Ardennes, confirmant le rapprochement entre le RN et le CNIP amorcé plusieurs années auparavant36.
Soutien à Éric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022[|]
En janvier 2022, le comité directeur du CNIP vote le soutien d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle de 202237 à 71 %, contre 27,5 % pour Marine Le Pen (candidate du Rassemblement National) et 1,45 % pour Valérie Pécresse (candidate des Républicains), confirmant ainsi l’éloignement du parti avec la droite modérée.
Organisation[|]
Le CNIP est dirigé par un bureau politique38 composé notamment du président Bruno North.
Bureau politique[|]
Secrétaire général : Jacques-Frédéric Sauvage
Secrétaire général délégué : David-Xavier Weiss
Secrétaires généraux adjoints : Thierry Gourlot, Jean-Thierry Guillère-Delangre
Vice-présidents : Hervé Lucbéreilh, François Lebel, Jean-Nicolas Bouillenois, Olivier Bettati
Trésorier : Frédérique Faure
Femmes : Valérie Laupies
Secrétaires nationaux : Christine Boone (écologie), François Dubout (culture), Véronique Decamps (PME-PMI), Marcel Morin (anciens combattants), Henri Roure (défense), Daniel Philippot (Français de l’étranger), Gilles-William Goldnanel (justice), Pascal Naudy (santé), Yann Piriou (financement), Stéphane Buffetaut (affaires européennes), Corinne Kaufmann (commerce et artisanat), Fabienne Cudel (transports)
Délégués : Jean-Paul Tisserand (études), Arnaud Stephan (prospective opérationnelle)
Jeunes : Clément Galante (président des JIP)
Fédérations : Hervé Lucbéreilh (Sud-Ouest), James Rolland (Sud-Est), Pascal Nicot (Ouest), Thierry Gourlot (Est), Frédéric Cadet (Nord), Jacques Cacheleux
Présidence[|]
Président depuis 2016, Bruno North a créé notamment en 1993 l’entreprise Domus Rome, qu’il préside depuis39. Sa carrière politique débute avec son adhésion au RPR, en 1981. Il quitte ensuite ce parti pour le CNIP, dont il devient président de la fédération de Paris et secrétaire général (numéro deux au niveau national)40. Il conduit la liste d’union CNIP-Debout la République à l’élection régionale de 2010 à Paris. Deux ans plus tard, il se présente à l’élection législative dans la première circonscription de Paris, où il recueille 0,81 % des voix au premier tour41. À la fin de l’année 2015, Bruno North exprime sa volonté d’orienter le parti sur une ligne plus à droite42. Bruno North est élu président du CNIP le 31 janvier 2016, avec 91 % des voix43. Le 1er mai 2017, dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, il est présent, accompagné de Daniel Philippot, à un meeting de Marine Le Pen à Villepinte, et lui apporte son soutien sans engager le CNIP44,45,46.
Président d’honneur[|]
1953-1994 : Antoine Pinay
Secrétaires généraux (1949-1973)[|]
Jusqu’en 1973, le parti était dirigé par un secrétaire général6 :
1949-1961 : Roger Duchet (ex-Rad.) sénateur de la Côte-d’Or, ministre et maire de Beaune (destitué en 1944 pour son soutien au régime de Vichy)
1961-1973 : Camille Laurens (ex-Corporation paysanne, ex-PPUS), député du Cantal et ministre
Présidents[|]
La fonction de président, créée en 1973, a été assumée par47 :
1973-1975 : François Schleiter, sénateur de la Meuse, ministre et maire de Verdun
1975-1979 : Bertrand Motte, (ex-PSF, ex-RPF) député du Nord, président du groupe IPAS à l’Assemblée nationale
1979-1980 : direction collégiale (Jacques Fouchier, Maurice Ligot, Raymond Bourgine)
1980-1987 : Philippe Malaud, (ex-RI), député de Saône-et-Loire, député européen (RDE), ministre, président du conseil général de Saône-et-Loire
1987-1989 : Jacques Féron, député de la Seine (IPAS) puis de Paris (RPR), maire du 19e arrondissement de Paris
1990-1992 (†) : Yvon Briant, (ex-RPR), député du Val-d’Oise (FN-RN), député européen (RDE)
1992-1996 : Jean-Antoine Giansily, député européen (UPE)
1996-1998 : Olivier d’Ormesson (FN de 1984 à 1987), député de Seine-et-Oise (IPAS) puis du Val-de-Marne (FN-RN), député européen (PPE puis GDE)
1998-1999 : Jean Perrin, président national de l’UNPI en 200448, rejoint le PCD en 200949
1999-2000 : Gérard Bourgoin, PDG de BourgoinSA, président de la LNF (2000-2002), président de l’AJA (2011-2013)
2000-2009 : Annick du Roscoät, (ex-RPR), conseillère régionale des Pays de la Loire
2009-2015 : Gilles Bourdouleix, (ex-PPDF, ex-UMP) député de Maine-et-Loire, maire de Cholet.
Depuis 2016 : Bruno North, conseiller régional de Grand Est
Représentation parlementaire[|]
Députés13
Législature PRL PPUS CNIP FNRI
1946-195150 38 8 28
1951-1955 94
1956-1958 12 83
1958-1962 51 13252
1962-1967 053 36
1967-1968 0 42
1968-1973 0 61
1973-1978 0 55
1978-198154 9 (71 UDF-PR)
1981-1986 5 (33 UDF-PR)
1986-1988 5 (58 UDF-PR)
1988-1993 2 (62 UDF-PR)
1993-1997 3 (108 UDF-PR)
1997-2002 0 (30 DL)
2002-2007 55 456
2007-2012 2
2012-2017 1
2017- 0
Jeunes indépendants et paysans[|]
Les Jeunes indépendants et paysans ou Jeunes CNIP57 sont l’organisation de jeunesse, fondée dans les années 1950, du CNIP.
Vers la fin des années 1950, beaucoup de ses membres sont issus de l’Union de défense de la jeunesse française (UDJF), organisation de jeunesse, animée par Jean-Marie Le Pen, de l’Union de défense des commerçants et artisans fondée par Pierre Poujade. Durant la Guerre d’Algérie, notamment lors du congrès des Jeunes indépendants et paysans de juillet 1957, des discours y sont résolument « Algérie française »58.
En juin 2009, les Jeunes indépendants et paysans condamnent fermement les subventions versées par le Conseil général de la Loire-Atlantique et le Conseil régional des Pays de la Loire au festival de musique Hellfest ayant lieu à Clisson. Son secrétaire général de l’époque, Gonzague de Chantérac (d), dénonce en particulier le fait que des subventions soient versées alors que certains groupes mettent en avant des chansons violentes et antichrétiennes59. Dans un communiqué de presse, les Jeunes CNIP indiquent « Alors que les rapports parlementaires se multiplient sur les profanations de tombes, l’univers mental glauque et névrotique du death metal est-il celui que les élus socialistes veulent promouvoir ? »60.
En 2012, les JIP deviennent membres des jeunes UDI, puis suivent le CNIP quand celui-ci quitte la confédération centriste en 2013.
En avril 2022, Clément Galante est nommé président national des jeunes du CNIP par Bruno North. Celui-ci entend reconstituer un mouvement jeune et influent sur la droite française. La parti, associé à Reconquête; compte profiter de la chute des Républicains aux élections présidentielles pour accélérer cette reconstruction.
Direction[|]
[]
Dirigeants
Identité visuelle[|]
Ancien logotype du CNIP (1991)
Ancien logotype du CNIP (1991-2020)
Logotype actuel du CNIP (2020-)
Notes et références[|]
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article intitulé « Jeunes indépendants et paysans » (voir la liste des auteurs).

a et b « Qui est derrière le CNIP, ce vieux parti de droite qui ne dit pas non à Marine Le Pen ? » [], sur leparisien.fr, -01-05-2017.
↑ « Le CNIP, éternelle passerelle entre droite et extrême droite petit parti à droite de la droite » [], sur lemonde.fr.
↑ « Européennes: Poisson dit qu’il sera en position éligible sur la liste de Dupont-Aignan » [], sur Le Figaro (consulté le 22 mars 2019)

a b c d e f g h et i Gilles Richard, « La renaissance de la droite modérée à la libération. La fondation du CNIP », Vingtième Siècle, revue d’histoire, janvier-mars 2000, p. 59-69 (lire en ligne [])

a b c et d Gilles Richard, Histoire de l’UDF: L’Union pour la démocratie française, 1978-2007, Presses universitaires de Rennes, 2013, 200 p. (ISBN 9782753569607, lire en ligne []), p. 21 et s.

a b et c Jean-François Sirinelli (dir.), « CNI », dans Vie politique française au xxe siècle, Presses Universitaires de France, 1er janvier 1995 (ISBN 9782130467847, lire en ligne []).
↑ Jérôme Cotillon, Ce qu’il reste de Vichy, Armand Colin, 2003 (ISBN 9782200356293, lire en ligne []), Épilogue
↑ Jean-Pierre Rioux, La France de la IVe République, t. 1 : L’ardeur et la nécessité, Paris, Seuil, coll. « Nouvelle histoire de la France contemporaine » (no 15), 1980, 309 p. (ISBN 978-2-020-05659-5), p. 226.
↑ Jean-Pierre Rioux, La France de la IVe République, Paris, Seuil, coll. « Nouvelle histoire de la France contemporaine » (no 16), 1980, 382 p. (ISBN 978-2-020-05216-0 et 978-2-020-06385-2), p. 90.

a b c d e f g et h Laurent de Boissieu, « Affaire Bourdouleix : le CNIP, entre droite et extrême droite » [], sur La Croix.fr, 24 juillet 2013 (consulté le 22 décembre 2016).
↑ Laurent de Boissieu est la seule source à mettre en avant la question du libéralisme économique, les autres se limitant à aborder les dissensions sur la question algérienne et les institutions. Valéry Giscard d’Estaing, libéral assumé, restera par ailleurs ministre de l’Économie et des Finances du général de Gaulle jusqu’en 1966.

a b c d e f g h et i Janine Bourdin, « La crise des indépendants », Revue française de science politique, 1963 (lire en ligne [])

a b c d e f g h i j et k « Chronologie du Centre National des Indépendants et Paysans CNIP » [], sur www.france-politique.fr (consulté le 24 novembre 2015).
↑ « Affaire Bourdouleix : le CNIP, entre droite et extrême droite », La Croix, 24 juillet 2013 (ISSN 0242-6056, lire en ligne [], consulté le 14 janvier 2020)

a b et c « Le CNIP s’interroge sur son choix pour 1981 », Le Monde, 22 octobre 1980 (lire en ligne [], consulté le 14 janvier 2020)
↑ « La « droite indépendante » de M. de Villiers est présente dans 510 circonscriptions », Le Monde, 11 mai 1997 (lire en ligne [], consulté le 14 janvier 2020)
↑ « Gérard Bourgoin, le roi du poulet élu président du CNI. » [], sur Libération.fr, 12 avril 1999 (consulté le 14 janvier 2020)
↑ « Bourgoin, le roi du poulet, dépiauté » [], sur Libération.fr, 7 octobre 2000 (consulté le 14 janvier 2020)
↑ « Européennes: le CNI avec l’UMP » [], sur Libération.fr, 19 avril 2004 (consulté le 14 janvier 2020)
↑ « Prises de position 323 » [], sur www.cnip.fr, 7 juin 2008 (consulté le 24 novembre 2015).
↑ « Gilles Bourdouleix élu président du CNI » [], sur Ouest-France.fr, 24 octobre 2009 (consulté le 24 novembre 2015).
↑ « Le CNIP de Gilles Bourdouleix se rapproche de Jean-Louis Borloo » [], sur Ouest-France.fr, 1er juillet 2011 (consulté le 24 novembre 2015).
↑ « Le CNI rejoint l’UDI de Borloo » [], sur Le Figaro, 19 septembre 2012 (consulté le 24 novembre 2015).
↑ « Le CNIP viré de l’UDI » [], sur www.europe1.fr, 10 septembre 2013 (consulté le 24 novembre 2015).
↑ « Cholet. Gilles Bourdouleix : les raisons d’une démission surprise » [], sur Courrier de l’Ouest, 10 novembre 2015 (consulté le 1er février 2016).
↑ « Conseil régional : Daubresse démissionne (et de deux !) | DailyNord | DailyNord » [], sur dailynord.fr, 29 décembre 2015 (consulté le 21 septembre 2016).
↑ « Garreau Myriam » [], sur paysdelaloire.fr (consulté le 22 août 2016).
↑ « Bruno North élu président du CNIP » [], sur Le Figaro, 30 janvier 2016 (consulté le 1er février 2016).
↑ « Les Républicains autorisent le CNIP à participer à la primaire » [], sur lelab.europe1.fr, 3 mai 2016 (consulté le 25 août 2016).
↑ « Primaire de la droite : le Centre national des indépendants et paysans soutient Sarkozy », europe1.fr, 7 octobre 2016 (lire en ligne [], consulté le 31 octobre 2016).
↑ « 2d tour de l’élection présidentielle : Position du CNIP » [], sur cnip.fr.
↑ Th. B, « Qui est derrière le CNIP, ce vieux parti de droite qui ne dit pas non à Marine Le Pen ? » [], sur leparisien.fr, 1er mai 2017 (consulté le 18 septembre 2017).

a et b Lucie Soullier, « Le CNIP, éternelle passerelle entre droite et extrême droite » [], sur lemonde.fr, 23 avril 2018 (consulté le 26 avril 2018).
↑ Centre France, « Politique – Plusieurs présidents du CNIP quittent le parti pour le CPNT » [], sur www.lamontagne.fr, 28 décembre 2017 (consulté le 17 janvier 2020)
↑ Alexandre Sulzer, « Ce que mijote la droite de la droite » [], sur lexpress.fr, 18 avril 2018 (consulté le 7 mai 2018).
↑ « Élections régionales : Bruno North tête de liste du RN pour les Ardennes » [], sur lardennais.fr, 7 mai 2021 (consulté le 11 mai 2021).
↑ Franck Johannès, « Le CNIP, un petit parti de droite, rallie Eric Zemmour », Le Monde.fr, 29 janvier 2022 (lire en ligne [], consulté le 29 janvier 2022)
↑ « Bureau Politique » [], sur CNIP (consulté le 16 janvier 2020)
↑ « Bruno NORTH – Dirigeant de la société Domus Rome sas » [], sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le 8 mai 2018).
↑ « Bruno NORTH, candidat du CNIP dans la 1re circonscription de Paris » [], sur www.cni.asso.fr, 22 mars 2012.
↑ « Résultats des élections législatives 2012 » [], sur interieur.gouv.fr.
↑ « La légèreté blâmable de Gilles Bourdouleix selon Bruno North » [], sur ouest-france.fr, 3 février 2016.
↑ « Bruno North élu président du CNIP » [], sur Le Figaro, 30 janvier 2016.
↑ « Qui est derrière le CNIP, ce vieux parti de droite qui ne dit pas non à Marine Le Pen ? », Le Parisien, 1er mai 2017 (lire en ligne [], consulté le 26 avril 2018).
↑ « Un nouveau parti de droite prêt à rallier Marine Le Pen ? » [], sur valeursactuelles.com, 30 avril 2017.
↑ « Les Républicains autorisent le CNIP à participer à la primaire » [], sur europe1.fr, 3 mai 2016.
↑ « Organigramme du Centre National des Indépendants et Paysans CNIP » [], sur www.france-politique.fr (consulté le 24 novembre 2015).
↑ « Jean Perrin, 55 ans, DES gestion finances aux Arts et métiers, a été élu président de l’UNPI », Le Moniteur, 16 janvier 2004 (lire en ligne [], consulté le 16 janvier 2020)
↑ « » Jean Perrin, ancien Président du CNI, nommé au bureau politique du PCD » [] (consulté le 16 janvier 2020)
↑ Création du CNI en 1948, intégration provisoire du PP en 1951 et définitive du PRL en 1952.
↑ Scission des RI qui créent en 1962 un groupe parlementaire distinct, puis se constituent en parti FNRI en 1966.
↑ Fin 1962, plusieurs députés CNIP forment le groupe distinct des Républicains indépendants à l’Assemblée nationale.
↑ De 1962 à 1966 certains députés siégeant au groupe RI étaient toujours membres du CNIP.
↑ La FNRI fonde le PR en 1977 qui devient l’une de ses composantes fondatrices de l’UDF en 1978. Le CNIP noue des alliances avec l’UDF et/ou le RPR.
↑ De 2002 à 2008, le CNIP est un parti associé membre de l’UMP au sein de laquelle DL (ex-PR) se fond.
↑ Aucun élu aux législatives, 4 députés ont adhéré en cours de législature au CNIP.

a et b « Bureau Politique » [], sur cnip.fr, date de publication inconnue (consulté le 26 novembre 2018).
↑ François Audigier, « Malaise et divisions des jeunes gaullistes durant la guerre d’Algérie », Matériaux pour l’histoire de notre temps, no 74, 2004, p. 50-55 (lire en ligne [], consulté le 9 janvier 2019).
↑ « Observatoire des gaspillages – Festival Hellfest : l’UNI Vendée demande le retrait des subventions » [], sur www.observatoiredesgaspillages.com (consulté le 28 mars 2019)
↑ « Jeunes du CNI : condamnation du Hellfest » [], sur christianvanneste.fr, 18 juin 2009.
↑ https://www.cnip.fr/communique0901164/ []
Voir aussi[|]
Bibliographie[|]
Gilles Richard, Le Centre national des indépendants et paysans de 1948 à 1962, ou l’échec de l’union des droites françaises dans le parti des modérés (thèse de doctorat d’État en histoire), IEP de Paris, 1998, 899 p.
Gilles Richard, « La renaissance de la droite modérée à la libération. La fondation du CNIP », 20 et 21 : Revue d’histoire, Paris, Presses de Sciences Po, no 65, janvier-mars 2000, p. 59–70 (DOI 10.3406/xxs.2000.2872, lire en ligne []).
Liens externes[|]
Site officiel []
Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel Bibliothèque nationale de France (données) Système universitaire de documentation WorldCat
[]
v · m
Union des démocrates et indépendants (UDI)

[]
v · m
Partis et mouvements politiques français au Sénat
Portail de la politique française Portail du conservatisme Portail de la Ve République

https://passeport.ants.gouv.fr › services › geolocaliser-une-mairie-habilitee

https://passeport.ants.gouv.fr › services › geolocaliser-une-mairie-habilitee
Geolocaliser une mairie pour traiter ma demande – ANTS
Vous souhaitez faire une demande de passeport et/ou de CNI : vous devez vous rendre dans une mairie équipée d’un dispositif de recueil (DR) afin que celle-ci puisse recueillir votre demande. En entrant votre ville ou votre code postal, retrouvez la mairie équipée d’un DR la plus proche de chez vous ou de votre lieu de travail. Pour cela :

https://leparticulier.lefigaro.fr › article › obtenir-une-carte-d-identite-en-urgence-c-est-possible

https://leparticulier.lefigaro.fr › article › obtenir-une-carte-d-identite-en-urgence-c-est-possible
Obtenir une carte d’identité en urgence, c’est possible
Lorsque sa carte d’identité arrive à expiration, on peut réaliser une pré-demande de renouvellement en ligne sur le site de l’ANTS (Agence Nationale des titres sécurisés), mais il faut quand même…



www.les-gouv.com › quelles-mairies-pour-faire-demande-de-carte-d-identite-ou-passeport
Quelles mairies pour faire une demande de carte d’identité ou passeport
-couleur bleue : la mairie peut faire votre carte d’identité CNI. -couleur verte : la mairie peut vous accueillir pour un passeport comme pour une CNI. Solution 2 : j’indique mon adresse, ma ville et mon code postale dans le formulaire prévu à cet effet.

https://www.service-public.fr › particuliers › vosdroits › N358

https://www.service-public.fr › particuliers › vosdroits › N358
Carte d’identité | Service-public.fr
Pour demander une carte nationale d’identité, les pièces justificatives nécessaires dépendent de la situation : majeur ou mineur, première demande ou renouvellement, possession (ou non) d’un…

https://quelle-demarche.com › carte-identite-urgence

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Faire un carte d’identité en URGENCE à la préfécture!
Il faut ainsi se rendre dans une mairie équipée pour la délivrance de carte nationale d’identité. Il n’est pas obligatoire de se rendre dans la mairie de sa commune. On peut choisir une mairie sur tout le territoire français, à condition, comme dit précédemment, qu’elle soit équipée pour délivrer les cartes d’identité.

https://demarchesadministratives.fr › actualites › renouveler-son-passeport-ou-sa-carte-identite-comment-obtenir-un-rendez-vous-rapidement

https://demarchesadministratives.fr › actualites › renouveler-son-passeport-ou-sa-carte-identite-comment-obtenir-un-rendez-vous-rapidement
Comment renouveler rapidement son passeport ou sa carte d’identité
L’astuce la plus facile est de se connecter sur le site de sa mairie tôt le matin. En effet, la majorité des communes disposent d’une rubrique dédiée à la prise de rendez-vous et certains nouveaux créneaux peuvent être ouverts au tout dernier moment. L’autre conseil est de se rendre dans la mairie d’une autre commune.

https://www.service-public.fr › particuliers › vosdroits › F21089

https://www.service-public.fr › particuliers › vosdroits › F21089
Renouvellement de la carte d’identité d’un majeur – Service-public.fr
Où faire la demande de renouvellement de la carte d’identité ? Vous devez vous déplacer au consulat ou à l’ambassade . Votre présence est indispensable pour procéder à la prise d’empreintes.

https://france3-regions.francetvinfo.fr › normandie › calvados › caen › les-petites-villes-un-bon-plan-pour-avoir-ses-papiers-d-identite-plus-rapidement-mais-ca-pourrait-ne-pas-durer-2425261.html

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https://www.quechoisir.org › appel-a-temoignages-piece-d-identite-appelez-plusieurs-mairies-pour-reduire-les-delais-n56045
Pièce d’identité – Appelez plusieurs mairies pour réduire les délais …
En mars 2017, la procédure pour obtenir ou renouveler une carte nationale d’identité (CNI) ou un passeport a changé. Alors qu’auparavant, la demande s’effectuait dans la mairie du domicile du demandeur, il faut désormais se rendre dans une mairie équipée d’un appareil capable de scanner, numériser et enregistrer ses empreintes digitales.

    

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