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quel compte ne rentre pas dans la succession ?combien donner pour un baptême ?

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Succession : Compte bancaire personnel du conjoint survivant
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L’assurance vie entre-t-elle dans la succession – MAIF
Lorsque le bénéficiaire d’une assurance vie reçoit le capital ou la rente prévue au contrat, cette transmission se fait « hors succession ». Ce principe signifie que ces montants ne sont pas comptabilisés dans l’actif successoral qui sera partagé entre les héritiers du défunt. Exonération de droits de succession pour le bénéficiaire.https://nouvelleducation.com › plac › conferenc › read › 94336-quel-compte-rentre-dans-la-successionhttps://nouvelleducation.com › plac › conferenc › read › 94336-quel-compte-rentre-dans-la-succession
Quel compte rentre dans la succession – nouvelleducation.com
Quel compte rentre dans la succession ? La succession de votre conjoint survivant porte sur l’intégralité des comptes bancaires et des biens meubles et immeubles. Il lui suffit d’obtenir un acte de notoriété le désignant comme seul héritier : il dispose de tout l’argent librement – et sans payer de droits de succession!. Quand on est marié sous le régime de la communauté ?https://www.moneyvox.fr › placement › actualites › 59375 › conjoint-survivant-quels-placements-vont-a-la-successionhttps://www.moneyvox.fr › placement › actualites › 59375 › conjoint-survivant-quels-placements-vont-a-la-succession
Conjoint survivant : quels placements vont à la succession – MoneyVox Actu
Lors du décès de l’un des époux, il faut « liquider » la communauté matrimoniale pour séparer les biens du défunt, des biens du conjoint survivant. Cependant, des biens, tels que les placements dont le titulaire est le conjoint survivant, peuvent entrer dans la succession selon une récente réponse ministérielle.https://www.heritage-succession.com › article-est-ce-quune-assurance-vie-entre-dans-la-succession.htmlhttps://www.heritage-succession.com › article-est-ce-quune-assurance-vie-entre-dans-la-succession.html
Est-ce qu’une assurance vie entre dans la succession
En principe, l’assurance-vie étant « hors succession », celle-ci n’est pas prise en compte dans le calcul de la réserve héréditaire. Or, pour éviter les éviter, la loi autorise la réintégration de l’assurance-vie à la succession dans deux cas : Lorsque les primes sont manifestement exagérées au regard des capacités du souscripteur ;Pour les articles homonymes, voir Guerre de Succession.
Guerre de Succession de Bretagne
Informations générales
Date 1341 – 1364
Lieu Duché de Bretagne
Casus belli Mort sans descendance du duc Jean III
Issue Traité de Guérande
Victoire de la maison de Montfort
Belligérants
Bretagne monfortiste
Royaume d’Angleterre Bretagne blésiste
Royaume de France
Royaume de Castille
Commandants
Jean II de Montfort †
Jeanne de Flandre
Jean III de Montfort
Édouard III d’Angleterre
Jean Chandos
Olivier V de Clisson
Robert Knolles Charles de Blois †
Jeanne de Penthièvre
Philippe VI de France
Bertrand du Guesclin
Jean de Beaumanoir
Guy II de Nesle †
Guerre de Cent Ans
Batailles
[]
Guerre de Succession de Bretagne (1341-1364)
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La guerre de Succession de Bretagne ou guerre des deux Jeanne, qui dura de 1341 à 1364, est l’une des guerres secondaires qui ont eu lieu au cours de la guerre de Cent Ans.
Elle se déclenche en 1341 à la mort du duc Jean III de Bretagne. Jeanne de Penthièvre et Jean de Montfort, deux prétendants au duché se disputent l’héritage et impliquent leurs conjoints respectifs Charles de Blois et Jeanne de Flandre dans le différend. Mais la France et l’Angleterre sont en conflit depuis 1337 et Édouard III s’est proclamé roi de France. Ainsi Jean de Montfort lui prête l’hommage lige alors que Charles de Blois le fait pour son cousin Philippe VI de France.
Les Français capturent Jean de Montfort et installent Charles de Blois en 1341, mais Édouard III débarque à Brest en 1342. Alors que Jean de Montfort est incarcéré et que Jeanne de Flandre sombre dans la folie, une trêve est conclue en 1343.
Un statu quo, où les coups de main sans avenir se succèdent, dure jusqu’à la défaite des Français à Auray en 1364. Cette victoire des troupes anglaises et du parti pro-anglais permet de conclure en 1365, le premier traité de Guérande qui établit Jean IV comme héritier légitime. Ce dernier signe alors un traité d’alliance avec l’Angleterre.
Prémices[|]
Le problème successoral[|]
Charles de Blois
(portrait imaginaire).
Le 30 avril 1341, le duc Jean III de Bretagne meurt sans descendance malgré trois mariages, avec Isabelle de Valois, Isabelle de Castille et Jeanne de Savoie, et sans avoir désigné son successeur.
Les prétendants sont, d’une part Jeanne de Penthièvre, fille de Guy de Penthièvre, lui-même frère du duc Jean III, mariée depuis 1337 à Charles de Blois, parent du roi de France, et, d’autre part, Jean de Montfort, comte de Montfort-l’Amaury, demi-frère du défunt duc, fils du second mariage d’Arthur II de Bretagne avec Yolande de Dreux, comtesse de Montfort-l’Amaury.
Jean III aurait préféré sa nièce Jeanne de Penthièvre à sa succession, plutôt que son demi-frère Jean de Montfort, car il était en conflit avec sa belle-mère, Yolande de Dreux. Toutefois il meurt sans avoir désigné son successeur1,
Les alliances[|]
Par sa naissance, Charles de Blois est le neveu du nouveau roi Philippe VI de Valois2, choisi pour roi aux dépens des prétentions d’Édouard III d’Angleterre. Par mariage, et selon le droit de représentation propre au droit breton, Charles de Blois hérite des prétentions de la maison de Penthièvre sur le duché de Bretagne. En effet, Jeanne de Penthièvre s’estime héritière des droits de son défunt père Guy de Penthièvre, frère de feu le duc Jean III de Bretagne.
En réaction, Édouard III se rapproche de Jean de Montfort qui sait avoir peu à attendre du roi de France, car il s’est proclamé en mai duc de Bretagne en prenant la ville de Nantes3, ancien bastion de Jean III. Il ne faut pas oublier qu’Édouard III est un descendant des Plantagenêt, lesquels dominaient l’extrême-ouest de la France, formant alors l’empire Plantagenêt. En juillet 1341, cette alliance est scellée3, cependant sans qu’un hommage ne soit rendu au roi Édouard. Elle sera réaffirmée le 20 mai 13453 par la reconnaissance d’Édouard III comme suzerain, avec cette fois un hommage lige. En récompense, l’alliance sera assortie du comté de Richemont, fief anglais entrant alors dans le patrimoine des ducs de Bretagne.
Le jugement parisien[|]
Les concurrents se présentent tous deux à Paris pour recevoir l’arbitrage du roi Philippe VI. Jean de Monfort plaida le fait que depuis 1297, la Bretagne était un duché-pairie. La Bretagne se devait donc d’exercer le droit français sur son sol, ce qui permettait à Jean de Monfort d’accéder à la tête du duché. Jeanne de Penthièvre, elle, plaida sa propre cause, au nom du droit de représentation breton4. La situation est donc plus que paradoxale :
Charles de Blois, pro-français, fonde sa légitimité sur le fait qu’il est marié à la descendante la plus proche, ce qui est propre au droit breton.
Jean de Montfort, « breton », s’appuie sur la loi salique, mise en avant par le roi de France dans son conflit avec le roi d’Angleterre et devant donc faire jurisprudence dans le royaume.
La chevauchée fantastique de Jean de Montfort[|]
Les Nantais rendent hommage à Jean de Montfort.
En mai 1341, sentant que le verdict serait en faveur de Charles de Blois, proche parent du roi, Jean de Montfort, poussé par sa femme Jeanne de Flandre, prend les devants : il s’installe à Nantes, la capitale du duché, et s’empare du trésor ducal à Limoges, ville dont Jean III de Bretagne avait été le vicomte. Il convoque les grands vassaux bretons pour se faire reconnaître comme duc, mais la majorité ne vient pas (beaucoup d’entre eux ont aussi des possessions en France qu’ils risqueraient de voir confisquer s’ils s’opposaient au roi)5.
Dans les mois qui suivent (juin-juillet), il effectue une grande chevauchée dans son duché pour s’assurer le contrôle des places fortes (Rennes, Malestroit, Vannes, Pontivy, Hennebont, Quimperlé, La Roche-Piriou, Quimper, Brest, Saint-Brieuc, Dinan et Mauron) avant de rentrer à Nantes. Il parvient à prendre le contrôle d’une vingtaine de places6.
Enfin il se serait rendu en Angleterre, où Édouard III lui aurait promis une aide militaire et l’aurait reconnu comte de Richmond, avant de rentrer fin août à Paris pour une entrevue avec Philippe VI6.
Cette « chevauchée fantastique », contée par le chroniqueur flamand Jean Lebel et reprise par Froissart, ne résiste pas à l’épreuve des faits : durant ces quelques semaines, Jean de Montfort est resté en région parisienne avec ses conseillers juridiques pour élaborer ses arguments devant le conseil du roi7.
La condamnation française[|]
Jean de Montfort se présente en septembre à Paris devant la cour des pairs mandatée par le roi de France. Ses contacts récents avec l’Angleterre lui sont reprochés ainsi que sa tentative de forcer la main au roi8. Jean de Montfort, s’entourant néanmoins de juristes français, demande l’arbitrage du Conseil des pairs du Royaume. Péchant par excès de zèle, il plaide donc à l’encontre du droit breton par mimétisme à la récente succession du trône de France. Sa défense est de piètre qualité, les avocats parisiens de Montfort n’ayant qu’une vague connaissance de la coutume de Bretagne9. La cour et le roi tranchent en faveur de Charles de Blois. Jean de Montfort s’enfuit alors de la cour du Louvre. En réaction, par l’arrêt de Conflans, le 7 septembre 1341, Philippe VI accepte l’hommage lige de Charles de Blois10. Jean de Montfort se voit confisquer ses fiefs français : le comté de Montfort-l’Amaury, la vicomté de Limoges sur laquelle d’ailleurs il n’avait aucun droit et qu’il détenait indument.
La guerre[|]
Cette guerre, entrecoupée de trêves, se déroule en trois périodes : de l’automne 1341 au 19 janvier 1343, puis de 1345 à 1362 et enfin de 1362 à 1364.
Première phase (automne 1341 – 19 janvier 1343)[|]
Siège de Hennebont par Charles de Blois.
Jean de Montfort, ayant pris possession de toutes les places fortes du duché au printemps 1341 et ayant donné l’hommage lige à Édouard III, il faut mettre effectivement Charles de Blois en possession du duché6. Philippe VI convoque donc une armée de 7 000 hommes renforcée de mercenaires génois à Angers pour le 26 septembre 1341. Le duc de Normandie Jean le Bon est mis à la tête de l’expédition, flanqué de Miles de Noyers, du Duc de Bourgogne et de Charles de Blois. L’armée quitte Angers début octobre 1341, bouscule Jean de Montfort à L’Humeau, puis assiège Nantes où il s’est réfugié. Il enlève la forteresse de Champtoceaux qui, sur la rive gauche de la Loire, verrouille l’accès de Nantes11. Édouard III qui vient de prolonger la trêve d’Espléchin ne peut intervenir. La ville capitule au bout d’une semaine, début novembre 134112. Jean de Montfort se rend sur parole au fils du roi de France le 21 novembre et lui remet sa capitale. Il reçoit un sauf-conduit pour se rendre à Paris pour plaider sa cause, mais il y est arrêté et incarcéré au Louvre en décembre 134113. Privé de son chef et du soutien des grandes familles bretonnes, le parti montfortiste devait s’effondrer. Avec l’hiver, le duc de Normandie achève la campagne sans avoir annihilé les derniers obstacles. Pensant avoir réglé l’affaire en s’assurant de la personne de Jean de Montfort, il rentre à Paris. C’est compter sans Jeanne de Flandre, épouse de Jean de Montfort, qui ranime la flamme de la résistance et rallie ses partisans à Vannes. Elle se retranche à Hennebont, envoie son fils en Angleterre et conclut un traité d’alliance avec Édouard III en janvier 134212. Soucieux d’ouvrir un nouveau front susceptible d’alléger la pression française en Guyenne et de limiter le nombre de troupes qu’ils peuvent envoyer en soutien des Écossais, Édouard III se décide à répondre favorablement aux demandes d’assistance militaire de Jeanne de Flandre14. Le roi d’Angleterre n’a pas un sou pour payer une expédition : c’est donc le trésor ducal breton qui va la financer. Il ne peut envoyer en avril 1342 que 34 hommes d’armes et 200 archers. Entretemps les Français ont pris Rennes et assiègent Hennebont, Vannes et Auray qui résistent. Charles de Blois est contraint de lever le camp en juin 1342 devant l’arrivée de Wauthier de Masny et Robert d’Artois à la tête de troupes anglaises7. En juillet 1342, de forts renforts français arrivent et Jeanne de Flandre doit fuir et se retrouve assiégée dans Brest15. Mais le 15 août, le gros des troupes anglaises arrive enfin à Brest avec 260 bateaux et 1 350 combattants. Charles de Blois se replie vers Morlaix et s’y retrouve assiégé par Robert d’Artois qui espère ouvrir aux Anglais un deuxième port au nord de la Bretagne. Les Anglais tentent de prendre Rennes et Nantes, mais ils doivent se contenter de saccager Dinan et de mettre le siège devant Vannes14. Les Français, qui les attendaient à Calais, avaient retiré leurs forces du fait des succès de Charles de Blois. Le 30 septembre les forces de ce dernier subissent de sérieuses pertes près de Lanmeur15.
Une armée française aux ordres, une nouvelle fois, du duc de Normandie, est rassemblée pour faire face. Mais Jean de Montfort étant prisonnier et Jeanne de Flandre ayant sombré dans la folie, une trêve est signée à Malestroit le 19 janvier 134316. De fait les Anglais occupent et administrent les places fortes encore fidèles à Jean de Montfort. Une importante garnison anglaise va occuper Brest. Vannes sera administrée par le pape. Le conflit nullement réglé va se prolonger 22 ans et permettre aux Anglais de prendre durablement pied en Bretagne.
Deuxième phase : le statu quo (1345 – 1362)[|]
Capture de Charles de Blois.
Jean de Montfort est libéré le 1er septembre 1344. Aidé par les Anglais, il reprend le contrôle de Vannes. Charles de Blois assiège Quimper en 1344 pour isoler Jean de Montfort de ses alliés anglais. La prise de la ville est sanglante : 2 000 civils sont massacrés16.
Jean de Montfort meurt le 26 septembre 1345 à Hennebont. Sa femme, Jeanne la Flamme, étant frappée de folie, son fils Jean, qui n’est pas en âge de gouverner, est placé sous la tutelle d’Édouard III16. Le conflit franco-anglais se déplace vers la Normandie et le nord. Les défaites françaises à Crécy en 1346, ou Calais en 1347, la grande peste, puis la capture du roi à la bataille de Poitiers neutralisent les Français. Charles de Blois perd petit à petit du terrain sur les capitaines anglais, le souvenir de l’inutile massacre de Quimper ayant nui à sa popularité16 et la Bretagne ayant intérêt à être pro-anglaise pour des raisons économiques (les Anglais importent du sel) du fait de sa position stratégique entre Manche et Atlantique. Il est fait prisonnier à la bataille de La Roche-Derrien alors qu’il tente de reprendre la ville qui vient d’être livrée aux Anglais faute d’avoir été secourue à temps16, échappant à une exécution sommaire que grâce à l’intervention de Tanguy du Chastel dont il avait pourtant assassiné les fils sous les murs de Brest. Il est emprisonné pendant cinq ans à la tour de Londres16. Les Anglais contrôlent Brest, Quimper et Vannes.
Le Combat des Trente, huile sur toile d’Octave Penguilly L’Haridon, 1857.
Sous la pression du pape Innocent VI, Anglais, Français et Bretons négocient la paix dans la guerre de Cent Ans et dans la guerre de Succession de Bretagne. Le conflit breton est en effet dans une phase de statu quo : Jean de Montfort soutenu par les Anglais est mort et son fils n’a que quatre ans ; Charles de Blois soutenu par les Français est prisonnier à Londres et négocie sa rançon. C’est au cours de cette période qu’a lieu le célèbre Combat des Trente, grand moment de la chevalerie. Il oppose trente-et-un Anglo-Bretons à trente-et-un Bretons blésistes (favorables à Charles de Blois) à mi-chemin entre Josselin et Ploërmel, le 26 mars 1351. Au soir les Anglo-Bretons montfortistes qui comptent neuf morts (contre six chez les pro-français) se rendent (fuir serait déloyal car cela retirait aux vainqueurs le gain des rançons) : les blésistes, sous les ordres de Beaumanoir, sont donc vainqueurs17.
Édouard III obtient au traité de Westminster du 1er mars 1353 que contre la reconnaissance de Charles de Blois comme duc de Bretagne, ce dernier s’engage à lui verser une rançon de 300 000 écus et à ce que la Bretagne signe un traité d’alliance « perpétuelle » avec l’Angleterre, cette alliance devant être scellée par le mariage de Jean de Penthièvre (le fils de Jeanne de Penthièvre) avec sa fille Margareth18. Mais les époux étant cousins, le mariage nécessite des lettres de dispense canonique que le pape n’accorderait qu’avec l’approbation du roi de France. Or Charles de la Cerda, connétable de France et comte d’Angoulême, s’était marié en mars 1352 avec Marguerite de Blois (la fille de Charles de Blois). Favori du roi de France, il a par conséquent son mot à dire dans cette négociation et fait partie des plénipotentiaires18. Charles le Mauvais est en revanche soigneusement tenu à l’écart des négociations. Une paix franco-anglaise nuirait définitivement à ses intérêts car, sans la menace d’une alliance anglo-navarraise, il n’a aucune chance de faire valoir ses prétentions sur la Champagne et, a fortiori, sur la couronne de France. Or début janvier 1354, au moment où Charles de La Cerda part pour la Normandie le roi a déjà donné son accord au mariage19. Charles le Mauvais décide donc de passer à l’action et fait occire promptement le connétable de France. À la suite de cet assassinat, les accords de paix capotent derechef.
Troisième phase (1362 – 29 septembre 1364)[|]
Bataille d’Auray 1364.
Jean IV, le fils de Jean de Montfort, a été éduqué à la cour d’Édouard III. Il a 22 ans quand le roi d’Angleterre l’autorise à rentrer en Bretagne en 1362. Son retour est conditionné par une alliance, l’engagement à ne pas se marier sans autorisation, la remise en gage de plusieurs forteresses20… De fait Jean IV n’apprécie guère son tuteur : à son arrivée en 1363, il compte s’entendre avec Charles de Blois pour obtenir la paix et le partage de la Bretagne21. Mais Jeanne de Penthièvre ne l’entend pas de cette oreille et relance le conflit, rejetant Jean IV dans le camp anglais21. Guy XII de Laval est aussi sollicité par Urbain V pour ramener la paix entre Jeanne de Penthièvre, duchesse de Bretagne, et Jean de Montfort. C’est un fait à relever pour préciser le rôle de Guy XII dans cette longue lutte où sans doute, suivant les instructions du pape, le sire de Laval cherche, mais inutilement, à pacifier les deux partis, le 10 décembre 136422.
La guerre reprend donc en 1363 où Charles de Blois, secondé par Bertrand Du Guesclin remporte quelques succès, mais quand son stratège doit le quitter pour se rendre maître des places fortes navarraises en Normandie, son avancée s’arrête : il assiège en vain Bécherel21. L’occasion est belle de négocier un accord à Évran, mais Jeanne de Penthièvre fait capoter une nouvelle fois les négociations21. Jean IV peut alors s’organiser et en septembre 1364, assiège Auray avec l’Anglais John Chandos. Ils vainquent Charles de Blois et Bertrand Du Guesclin arrivés au secours des assiégés à la bataille d’Auray, le 29 septembre 136423. Cette bataille marque la fin de ce long conflit : Charles de Blois y est tué et Jeanne de Penthièvre se retrouvant veuve voit sa cause s’effondrer.
Le premier traité de Guérande[|]
La paix est avalisée le 12 avril 1365 par le premier traité de Guérande qui établit Jean IV comme héritier mais il n’est pas légitimé par la totalité de la population23,1. Il ne repousse pas totalement les prétentions des Penthièvre, puisqu’il établit ainsi la loi successorale en Bretagne :
le duché se transmettra de mâle en mâle dans la famille des Montfort ;
en cas d’absence de descendance mâle, il passera aux mâles de la famille de Penthièvre.
Guerre de Succession de Bretagne dans les Chroniques de Jean Froissart.
En effet, Jeanne de Penthièvre demeure et par l’intermédiaire des accords de l’arrêt de Conflans :
elle garde l’apanage des Penthièvre, ainsi que sa vicomté de Limoges ;
reçoit 10 000 livres de rente annuelle prélevée sur les territoires français de l’ennemi.
Charles V ne s’oppose pas à l’élévation du comte de Montfort, dans la crainte qu’il ne fasse hommage de la Bretagne à Édouard, son protecteur et beau-père. De plus, la France est clairement appauvrie dans un contexte de guerre de Cent Ans qui l’oppose à l’Angleterre. Il le reconnaît donc pour duc, reçoit ses serments, sans être dupe ; mais il gagne par cette politique l’amitié de la noblesse bretonne, et Olivier de Clisson passe à son service. En fait, il officialise très habilement deux points :
en recevant son hommage en décembre 1366 (qui n’est qu’un hommage simple et non un hommage lige) il fait reconnaitre la souveraineté de la France sur la Bretagne, même si dans les faits le duché est très autonome ;
il consolide l’introduction de la masculinité dans le droit successoral, délégitimant ainsi les prétentions d’Édouard III à la couronne de France23.
Les suites du conflit[|]
Conflit avec Charles V[|]
Si le traité de Guérande clôt le problème de la succession, il ne règle pas le contentieux franco-breton. La noblesse bretonne tend à la neutralité après le long conflit qui a déchiré le duché. Mais, Jean IV, a des accords à respecter et s’il épouse une sœur puis une belle-fille du Prince Noir, il temporise pour accepter le traité d’alliance qui était prévu dès 1362 avec le roi d’Angleterre. Charles V mène une reconquête patiente de tout le territoire français. En 1369, dès le début de la reconquête, des renforts anglais (400 hommes d’armes et 400 archers) conduits par les comtes de Pembroke et de Cambridge débarquent à Saint-Malo et rejoignent le Poitou et la Guyenne après avoir recruté quelques compagnies24. L’alliance finit par être ratifiée à la réprobation de la noblesse bretonne alors que 300 archers et 300 hommes d’armes anglais ont débarqué à Saint-Mathieu de Fine-Terre en 137224,25. Aussitôt une troupe française commandée par deux seigneurs bretons (Bertrand du Guesclin et Olivier de Clisson) entre dans le duché, provoquant le rembarquement précipité des Anglais26.
En mars 1373, c’est une véritable armée qui débarque à Saint-Malo : 2 000 hommes d’armes et 2 000 archers sous les ordres du comte de Salisbury26. Pour une telle opération l’accord du Duc est indispensable. C’est un casus belli et Charles V donne l’ordre d’attaquer. Son armée entre en Bretagne avec l’appui d’une bonne partie de la noblesse qui s’enrôle massivement sous la bannière de Bertrand du Guesclin. Le Connétable de France, avec 14 000 hommes, marche droit sur Rennes, Fougères, Dinan, Saint-Brieuc, Morlaix, Quimper, Vannes, Josselin25… En deux mois la quasi-totalité du duché est occupée : à la Saint-Jean, les Anglais balayés ne tiennent plus que Brest, Auray, Bécherel et la forteresse de Derval. En disgrâce, Jean IV se voit interdire l’accès de ses châteaux par ses propres sujets25. Il quitte la Bretagne dès le 28 avril. Il revient en France avec le duc de Lancastre pour une chevauchée partie de Calais qui, confrontée à la tactique de la terre déserte, se termine en fiasco26. Le duché de Bretagne est confié à Louis d’Anjou25.
En 1375, Jean IV débarque à Saint-Mathieu de Fine-Terre avec 6 000 hommes sous le commandement du comte de Cambridge27. Le succès est rapide mais éphémère : à peine la trêve de Bruges signée entre Français et Anglais que les troupes anglaises quittent la Bretagne et que les places bretonnes retournent à la France27. Jean IV doit retourner en Angleterre.
Il revient définitivement en 1378. Les Anglais repoussés par la reconquête menée à bien par Charles V ne contrôlent plus que quelques ports tels Calais, Bordeaux, Bayonne. En revanche, ils gardent le contrôle de plusieurs places fortes en Bretagne et en particulier Brest et d’où ils mènent des attaques répétées sur Saint-Malo. La prise d’un nouveau port est inacceptable pour Charles V. Aussi le roi décide de confisquer le duché par un jugement rendu par la cour des pairs le 18 décembre 137828. Louis Ier d’Anjou est nommé lieutenant du roi en Bretagne29. Cette confiscation, qui écarte définitivement la branche des Penthièvre de la succession au trône ducal, s’avère une grave erreur politique pour le roi. En avril 1379, la noblesse bretonne, autrefois divisée entre Montfort et Penthièvre, se constitue en ligues patriotiques à travers toute la Bretagne. Les grands nobles bretons, autrefois aux côtés du roi, rejoignent le parti du duc exilé. Des envoyés bretons partent en Angleterre, pour discuter avec Jean IV et probablement son neveu Jean de Bretagne, toujours emprisonné. Jeanne de Penthièvre elle-même se range du côté de Jean de Montfort30. Ils constituent une ligue qui met sur pied un gouvernement provisoire et rappelle Jean IV. Le gouvernement est formé de 4 maréchaux et de 4 responsables des affaires civiles dont la mission prioritaire est de lever des fonds (via une taxe de 1 franc par foyer) pour organiser une armée destinée à défendre le duché31. Jean IV débarque le 3 août 1379 sur la plage de Saint-Servant (Saint-Malo étant aux mains des Français), accueilli par une foule enthousiaste30,32. Charles V ne peut que constater la volonté d’indépendance du duché vis-à-vis du roi de France et sait que sans l’approbation de la population, une conquête militaire n’aurait aucun résultat à long terme29. Il préfère donc négocier. Il décède avant la fin des tractations et ce sont ses frères qui signent le deuxième traité de Guérande qui reconnaît Jean IV comme duc de Bretagne, contre l’hommage prêté au roi de France, le versement d’une indemnité de 200 000 livres et le renvoi des conseillers anglais, stabilisant les relations franco-bretonnes30.
Résolution du conflit[|]
Ayant bien perçu que le duché souhaite la neutralité dans la guerre de Cent Ans, Jean IV s’attache à développer un état moderne et fait prospérer la principauté. Il a de meilleurs rapports avec Charles VI et le régent Philippe le Hardi, et gouverne son duché en paix, mais doit faire face à la rébellion d’Olivier de Clisson. Il parvient à racheter la place de Brest aux Anglais en 1397.
Bibliographie[|]
Jean-Christophe Cassard, « Propagande partisane et miracles engagés dans la guerre de Succession de Bretagne », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, vol. 102, no 102-2, 1995, p. 7-24, [lire en ligne []].
Jean-Christophe Cassard, La Guerre de succession de Bretagne : dix-huit études, Spézet, Coop Breizh, 2006, 348 p. (ISBN 978-2-84346-297-9).
Dominique Philippe, « Guerre et images de guerre dans la chronique bretonne au xive siècle », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, vol. 105, no 105-1, 1998, p. 35-51, [lire en ligne []].
Jean-Pierre Leguay et Hervé Martin, Fastes et malheurs de la Bretagne ducale, 1213-1532, Rennes, Éditions Ouest-France, coll. « Université », 1982, 435 p. (ISBN 2-85882-309-X, présentation en ligne []).
Arthur Le Moyne de La Borderie et Barthélémy-Ambroise-Marie Pocquet du Haut-Jussé, Histoire de Bretagne, t. 3 : 995-1364, Rennes / Paris, J. Plihon et L. Hommay / Alphonse Picard, 1899 (lire en ligne []).
Édouard Perroy, La Guerre de Cent ans, Paris, Gallimard, 1945.
Jean Favier, La Guerre de Cent ans, Paris, Fayard, 1980, 678 p. (ISBN 2-213-00898-1).
Georges Minois, La Guerre de Cent Ans : naissance de deux nations, Paris, Perrin, 2008.
Barthélémy-Amédée Pocquet du Haut-Jussé (préf. Jean Kerhervé), Les papes et les ducs de Bretagne : essai sur les rapports du Saint-Siège avec un État, Spézet, Coop Breizh, coll. « Histoire », 2000 (1re éd. 1928, Éditions de Boccard), XVI-698 p. (ISBN 2-84346-077-8, présentation en ligne []).
Notes et références[|]

a et b Jean-Pierre Leguay, Fastes et malheurs de la Bretagne ducale, Ouest France Université, 1997, p. 98.
↑ Neveu par alliance, sa mère Marguerite de Valois étant une sœur cadette de Philippe VI

a b et c Yvonig Gicquel, Le combat des trente, Coop Breizh, 2004, p. 16.
↑ Yvonig Gicquel, Le Combat des trente, Coop Breizh, 2004, p. 17-19.
↑ Georges Minois, La guerre de Cent Ans, Perrin 2008, p. 78.

a b et c Jean Favier, La Guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 133.

a et b « La querelle de Bretagne, 1341-1364-1381 », Jean Christophe Cassard, dans Toute l’histoire de Bretagne, Morlaix, 2003.
↑ Chroniques de Jean Froissart, « Comment le comte de Montfort s’en alla en Angleterre et fit hommage au roi d’Angleterre de la duché de Bretagne », Livre I, partie I, chapitre 152, pages 133-134, BNF [] et « Comment les douze pairs et les barons de France jugèrent que messire Charles de Blois devoit être duc de Bretagne ; et comment ledit messire Charles les pria qu’ils lui veuillent aider », Livre I, partie I, chapitre 154, page 134, BNF [].
↑ Marcel Planiol, Histoire des institutions de la Bretagne, éd. Floch Mayenne, 1981, tome III.
↑ Jean Favier, La Guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 134.
↑ Jean Favier, La Guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 135.

a et b Georges Minois, La guerre de Cent Ans, Perrin 2008, p. 79.
↑ Yvonig Gicquel, Le Combat des Trente, Coop Breizh, 2004, p. 19.

a et b Jean Favier, La Guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 136

a et b Georges Minois, La guerre de Cent Ans, Perrin 2008, p. 80.

a b c d e et f Jean Favier, La guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 137.
↑ Jean Favier, La guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 140.

a et b Françoise Autrand, Charles V, Fayard 1994, p. 121-122.
↑ Françoise Autrand, Charles V, Fayard 1994, p. 124.
↑ Françoise Autrand, Charles V, Fayard 1994, p. 521.

a b c et d Jean Favier, La Guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 288.
↑ Lettres d’Urbain V, n. 973, 1.344, 1.345, 1.430.

a b et c Jean Favier, La guerre de Cent Ans, Fayard 1980, p. 289.

a et b Françoise Autrand, Charles V, Fayard, 1994, p. 590.

a b c et d Claude Péridy, 1365, Jean IV ou l’art du double jeu, Ouest France, août 2003, medieval.mrugala.net [].

a b et c Françoise Autrand, Charles V, Fayard, 1994, p. 591.

a et b Françoise Autrand, Charles V, Fayard, 1994, p. 593.
↑ Françoise Autrand, Charles V, Fayard, 1994, p. 817.

a et b Françoise Autrand, Charles V, Fayard, 1994, p. 821.

a b et c Michael Jones, La Bretagne ducale, Jean IV de Montfort (1364-1399) entre la France et l’Angleterre, Presses universitaires de Rennes, 1998.
↑ Françoise Autrand, Charles V, Fayard, 1994, p. 820.
↑ Jean-Michel Cauneau et Dominique Philippe, Chronique de l’État breton, Presses Universitaires de Rennes, 2005, page 411.
[]
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Guerre de Cent Ans
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Quelle somme d’argent donner pour un baptême – La Petite Pierre
Il peut s’agir d’un cadeau de baptême ou d’une enveloppe pour les parents. En cas de si vous préférez donner de l’argent, préparez un montant compris entre 100 et 150 euros . Lorsque vous vous trouvez à la place d’un témoin, vous êtes censé offrir un cadeau à la hauteur de l’honneur. Cette portion peut valablement répondre à cette attente.

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Quelle somme d’argent donner pour un baptême – Le Comptoir Web
Le don peut se faire avant ou même après la célébration du baptême. La moyenne s’élève à 50 euros que vous pouvez excéder si vous en avez les moyens. La célébration du baptême peut en effet nécessiter certaines formalités administratives et autres.

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Combien donner à un prêtre pour un baptême ? [Résolu]
Chaque famille est appelée à donner en fonction de ses moyens sans mettre en péril sa situation financière. La somme donnée va en général de 25 à 80 euros, sachant que la moyenne est d’environ 50 euros. Cadeaux à offrir au jeune baptisé ou aux parents

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Combien d’argent donne-t-on pour le baptême – Mariages du Monde
Normalement, les gens font un don de 25$ à 100$ au prêtre qui accomplit le baptême. Le montant en dollars dépend de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment de savoir s’il a pris du temps supplémentaire pour se préparer spécialement au baptême ou s’il s’agit d’un événement privé.

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Combien d’argent donner pour un baptême – ForQuestionsLovers
Combien d’argent donner pour un baptême ? Combien de cadeau si vous êtes invité Tout doit toujours être en rapport avec les personnalités disponibles sur le budget. Cependant, généralement, à l’intérieur du sac cadeau pour un baptême, ils mettent 100 euros vers le haut.

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Combien coûte un baptême – Aleteia
Ce montant indicatif sert aussi de base pour ce que l’on appelle les casuels, c’est-à-dire les offrandes pour les baptêmes, les mariages ou bien les sépultures. Chaque diocèse choisira donc de…

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Quelle somme donner au prêtre pour un baptême
Chaque famille est appelée à donner en fonction de ses moyens sans mettre en péril sa situation financière. La somme donnée va en général de 25 à 80 euros, sachant que la moyenne est d’environ 50 euros. Ainsi, Comment se passe un baptême en mairie ? La cérémonie du baptême civil a lieu à la mairie.

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Combien d’argent le parrain doit-il donner pour le baptême
Combien d’argent le parrain doit-il donner pour le baptême ? Le montant idéal à dépenser serait de 200 à 300 € chacun. Si parrain et marraine étaient en couple, vous pourriez opter pour un chiffre d’environ 500 € et acheter un cadeau unique pour la maison ou pour un week-end. Combien dépense une marraine pour son baptême ?

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combien donné pour un bapteme a l’eglise au pretre – Doctissimo
alors pour un baptême on donne ce qu’on veut parce que c’est le sacrement de l’entrée dans l’Eglise… en général l’ordre de grandeur c’est 40-50 euros, ou une journée de travail, ou le prix de revient d’un invité (apéro + repas + boissons + dragées …) Peut-être un peu plus pour deux enfants, mais pas forcément le double !

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Combien d’argent dois-je donner comme un cadeau de baptême?
Les gens avec des ressources abondantes qui aiment donner de cadeau pourrait passer £ 65 ou plus sur anniversaire et cadeaux de baptême, tandis que les sympathisants sur un budget peuvent dépenser 6 £ ou £ 13.

Le baptême pour les morts a été pratiqué par plusieurs Églises chrétiennes ainsi que certaines religions non chrétiennes. Dans cette pratique, une personne vivante représentait une personne décédée et recevait le baptême pour le défunt. Certaines Églises chrétiennes et religions non chrétiennes pratiquent encore ce sacrement.
Baptême pour les morts[|]
Histoire[|]
Auteurs anciens[|]
Au temps des apôtres, Paul a enseigné : « Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ? » (1 Corinthiens 15:29).
Certains auteurs suggèrent que le baptême pour les morts a été pratiqué par certains groupes de premiers chrétiens et que cette pratique s’est poursuivie au moins jusqu’à la fin du ive siècle1.
Ambrosiaster, auteur latin qui vivait sous le pontificat de Damase Ier (366-384), à propos de la déclaration de Paul dans son premier épître au Corinthiens (15:29) : « Paul souhaite montrer combien la résurrection des morts est sûre et ferme en donnant l’exemple de ceux qui étaient si certains de la future résurrection qu’ils étaient baptisés pour ceux qui étaient morts avant d’avoir pu être baptisés. Craignant que quiconque qui n’avait pas été baptisé ne ressusciterait pas du tout, ou ressusciterait pour être damné, une personne vivante était baptisée au nom du défunt. »2.
La position d’Ambrosiaster est adoptée par de nombreux auteurs, dont le théologien et philosophe saint Thomas d’Aquin (1224/25-1274)3.
Saint Jean Chrysostome (344/349-407) explique que chez les marcionites, « quand un catéchumène mourait, une personne vivante s’étant cachée sous le lit du défunt, ils s’approchaient du mort et lui parlaient lui demandant s’il voulait recevoir le baptême. Comme il ne répond pas, celui qui est caché en dessous répond pour lui disant qu’il veut être baptisé. Ainsi, ils le baptisent à la place de celui qui est mort, comme s’ils jouaient sur une scène… Si, indépendamment des morts, nous pouvons décider ou changer leur destinée éternelle, alors le fait qu’ils soient damnés ou sauvés ne peut plus être attribué à leurs fautes ou à leurs mérites, mais aux nôtres. Ce serait notre responsabilité ! »4.
Épiphane de Salamine, évêque et théologien du quatrième siècle, disait à propos des marcionites, une Église chrétienne à laquelle il était opposé : « Dans ce pays — je veux dire l’Asie — et même en Galatie, leur école était très florissante ; et une tradition nous est parvenue à leur sujet : quand un des leurs mourait sans baptême, ils avaient coutume d’en baptiser d’autres en son nom, de peur qu’à la résurrection il ne fût puni pour n’avoir pas été baptisé. »5.
Saint Philastre de Brescia (ive siècle) dit des Cathaphrygiens (dont Montanus de Phrygie)6 : « Ces gens baptisent les morts »7.
Saint Grégoire de Nazianze (329-390), théologien et docteur de l’Église, reproche à un vieil homme de remettre à plus tard son baptême lui demandant avec ironie : « Attends-tu toi aussi d’être baptisé après que tu sois mort 8?
Le quatrième canon du synode d’Hippone, qui a eu lieu en 393, déclare : « L’Eucharistie ne doit pas être accordée à des cadavres, ni le baptême qui leur est conféré ». La décision fut confirmée quatre ans plus tard, dans le sixième canon du troisième conseil de Carthage.
Le concile de Carthage de 397 confirme le synode d’Hippone et condamne toute administration du baptême pour les morts. Le 6e canon du concile déclare : « Prenez garde que l’ignorance des frères ne les conduise à croire que les morts peuvent être baptisés. »9.
Saint Bruno de Segni, théologien du douzième siècle, écrivait que certains chrétiens du Nouveau Testament « se baptisaient à la place d’un parent mort qui n’avait jamais entendu l’évangile, assurant ainsi le salut d’un père ou d’une mère dans la résurrection »10
D’autres références sont à noter chez Saint Irénée de Lyon, évêque de Lyon au iie siècle11, saint Épiphane de Salamine, évêque et théologien du IVe siècle12, et Théodoret de Cyr (393-460), évêque, théologien et historiographe de langue grecque13.
Auteurs modernes[|]
Bernard Mary Foschini, auteur d’une série d’articles parus en 1950 et 1951 dans la revue Catholic Biblical Quaterly, écrit à propos de l’affirmation de Paul : « Nous concédons volontiers que le mot baptizesthai doive être accepté dans un sens sacramentel… De plus, la façon de procéder de Paul indique clairement que dans 1Co 15,29 il parle de quelque chose qui est bien connu et qui peut être le plus convenablement rendu par le sacrement du baptême. » Il reconnaît aussi que la préposition hyper (« à la place de, au nom de ») est correcte même s’il existe la préposition anti souvent utilisée dans ce sens. Il rappelle aussi que l’argument qui revient à dire que Paul cite la pratique sans l’approuver se heurte d’après les défenseurs du baptême vicarial à deux problèmes : « a) un tel argument serait sans valeur, et b) il ressort du contexte que non seulement Paul ne réprouve pas mais au contraire soutient la pratique mentionnée dans 1Co 15,29. Nous considérons cette opinion comme la plus simple et la plus probable car elle semble plus conforme à la paléographie, au style paulinien, à la nature du baptême, à la signification de la préposition hyper, et aux mots ton nekron. »14
Jérôme Murphy-O’Connor (1935), prêtre dominicain, sommité en matière paulinienne et depuis 1967 professeur de Nouveau Testament à l’École biblique de Jérusalem : « Les commentaires les plus récents de 1Co 15,29 s’accordent tous à penser que ce verset parle d’une coutume à Corinthe par laquelle des membres de la communauté étaient baptisés en faveur de parents et d’amis chers qui n’avaient pas reçu le sacrement. Une telle unanimité reflète un consensus dont la base, déclare-t-on, est le texte lui-même. On nous dit qu’une lecture impartiale du verset suggère immédiatement et naturellement une telle pratique. Les autres opinions n’auraient été proposées qu’à cause du fait que les érudits (pour des raisons dogmatiques ou autres) n’auraient pu se résoudre à admettre l’existence d’une coutume si bizarre. »15
Sergeï Antonenko, spécialiste russe de la religion, déclare que le baptême par procuration des morts a ses racines dans le christianisme antique : « Ceux qui sont avancés dans l’étude de la religion peuvent conclure que le baptême par procuration a existé dans l’histoire de l’Église chrétienne. » Citant comme exemple la déclaration explicite de l’apôtre Paul sur le sujet (voir 1Co 15,29), il continue : « La signification directe [littérale] du verset implique que ‘le baptême pour les morts’ pour les anciens chrétiens était la confirmation de leur foi — de leur croyance en la résurrection. »
Selon Antonenko, il est évident que le baptême pour les morts a été pratiqué dans certaines des premières communautés chrétiennes jusqu’à ce qu’il soit interdit par décret du Concile de Carthage. La tradition des baptêmes posthumes a continué à exister dans les périodes postérieures. On la connaissait aussi dans la Russie ancienne. En 1044, Iaroslav, surnommé le Sage, grand duc pieux de Kiev [capitale de la République actuelle d’Ukraine], a introduit [physiquement] dans l’église deux de ses oncles, Oleg et Jaropolk, qui étaient morts bien avant cela et étaient officiellement païens [non baptisés au moment de leur décès]. Dans ce cas-ci on peut difficilement parler de baptême par procuration. Les chroniques disent que les os des ducs furent exhumés des tombeaux, baptisés et puis enterrés dans la cathédrale de la Sainte Vierge des Dîmes. Au sujet d’Oleg et de Jaropolk, on sait qu’ils ont été élevés et éduqués par leur grand-mère, la grande duchesse Olga, et qu’ils croyaient au Christ et que s’ils n’ont pas été baptisés, c’est à cause de circonstances défavorables… tués dans des querelles intestines.
Iaroslav le Sage était convaincu que c’était son devoir d’aider ses oncles décédés prématurément à mener à bonne fin leur choix chrétien… le baptême des morts fut accompli officiellement dans l’église construite par saint Vladimir16.
John A. Tvedtnes, spécialiste de l’hébreu et du christianisme primitif à l’université Brigham Young, en Utah, écrit : « Que le baptême pour les morts soit en effet pratiqué dans certains milieux chrétiens orthodoxes, est mentionné par les décisions des deux conciles de la fin du ive siècle. »
La International Standard Bible Encyclopédia dit que des commentateurs ont proposé entre trente et quarante autres interprétations, plus ou moins tendues, des propos de Paul dans sa première épître aux Corinthiens. La plupart de ces autres interprétations tournent autour de l’idée que Paul a soit simplement essayé de souligner la contradiction dans les pratiques propres aux Corinthiens, ou que le libellé décrit quelque chose d’autre que la réalité physique du baptême.
La pratique du baptême pour les morts aujourd’hui[|]
Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours[|]
Fondement doctrinal et pratique[|]
Des baptêmes pour les morts sont pratiqués par procuration dans des temples par les membres de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Selon la doctrine de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, l’Évangile est enseigné aux morts dans le monde des esprits où ils ont l’occasion d’accepter librement les sacrements accomplis pour eux dans cette vie17. Ces sacrements ne prennent effet qu’après acceptation des destinataires.
Les saints des derniers jours font des recherches généalogiques pour découvrir les noms et dates de naissance de leurs ancêtres afin que les ordonnances salvatrices (baptême, confirmation, ordination, dotation, mariage, scellement aux parents et aux enfants) soient accomplies pour eux.
Selon l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, la pratique du baptême pour les morts est fondée sur une révélation reçue par le prophète Joseph Smith. Il a d’abord enseigné cette doctrine lors d’un sermon à l’enterrement d’un membre décédé de l’Église, Seymour Brunson. Dans une lettre écrite le 19 octobre 1840, au Collège des douze apôtres de l’Église qui étaient en mission au Royaume-Uni à l’époque, Smith fait référence à 1Co 15,29 : « Je suppose que la doctrine du ‘baptême pour les morts’ a atteint vos oreilles, et a peut-être soulevé quelques questions dans votre esprit. Je ne peux pas dans la présente lettre vous donner toutes les informations que vous pouvez désirer sur le sujet, mais indépendamment de la connaissance de la Bible, je dirais que cela a certainement été pratiqué par les anciennes Églises, et Paul s’efforce de prouver la doctrine de la résurrection de la même façon, et dit : « Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ? »
Les saintes Écritures de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours enseignent cette doctrine et précisent que de tels baptêmes par procuration sont à effectuer dans des temples.
Le baptême par procuration est effectué dans les temples de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, comme le sont d’autres sacrements tels que la dotation et de mariage céleste.
Le baptême pour les morts, ou baptême par procuration, est la pratique religieuse de baptiser une personne vivante en lieu et place d’une personne décédée, pour le bénéfice de cette dernière.
Le baptême pour les morts est pratiqué depuis 1840 dans l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours18,19,20. Ce baptême ne s’effectue que dans des temples. Selon la théologie du mormonisme, le baptême pour les morts est mentionné dans le Nouveau Testament (voir 1Co 15,29).
L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours s’appuie sur la révélation moderne et les références bibliques suivantes :
« Pour dire aux captifs : Sortez ! Et à ceux qui sont dans les ténèbres Paraissez ! »
— Ésaïe 49,9.
« Il ramènera le cœur des pères à leurs fils, et le cœur des fils à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit . »
— Malachie 3,24.
« Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour leur morts ? si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ? »
— 1 Corinthiens 15,29.
« En effet, Christ aussi est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. Mis à mort selon la chair, il a été rendu vivant selon l’Esprit. Par cet esprit, il est aussi allé prêcher aux esprits en prison. 1 Pierre 3:18. »
— 3,18.
« C’est pour cela, en effet, que les morts aussi ont été évangélisés afin qu’après avoir été jugés selon les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l’Esprit. 1 Pierre 4:6 »
— 4,6.
Baptistère du Temple de Salt Lake
Dans tous les temples de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, les fonts baptismaux reposent sur le dos de douze bœufs représentant les douze tribus d’Israël.
Les membres de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours croient que le baptême est une condition préalable à l’entrée dans le royaume de Dieu, selon l’enseignement de Jésus : « En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3:5).
Opposition et controverses[|]
Article principal : Critique du mormonisme.
Bien que l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours considère que c’est un grand service que d’accomplir des sacrements par procuration pour les défunts, certains non-mormons se sont offensés de cette pratique. Sensible à la question du baptême par procuration pour les non-mormons qui n’ont pas de lien de parenté avec des membres de l’Église, l’Église au cours des dernières années a publié des instructions limitant l’accomplissement des sacrements du temple aux ancêtres directs des membres de l’Église.
Catholiques[|]
En 2008, une directive de la Congrégation vaticane pour le Clergé a été envoyée aux diocèses catholiques pour empêcher l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours de microfilmer et de numériser les informations contenues dans les registres de sacrements catholiques de sorte que les personnes dont les noms y figurent ne reçoivent pas le baptême mormon. Le Vatican avait déjà déclaré en 2001 que le baptême mormon était non valide21,22,23,24.
Juifs et victimes de la Shoah[|]
En 1994, des Juifs ont été outragés de découvrir que les mormons baptisent des morts juifs et des victimes de l’holocauste.25 Des noms ont été extraits de deux livres en mémoire de l’holocauste, le Gedenkbuch et le Memorbuch. Les noms du premier livre ont été extrait à la suite d’initiative individuelles, pour le second il s’agirait d’un programme de l’église mormone.25
Mouvements issus du mormonisme[|]
Le baptême pour les morts est pratiqué par plusieurs groupes religieux issus du mormonisme. Certains membres de l’Église réorganisée de Jésus-Christ des saints des derniers jours, connue maintenant sous le nom de Communauté du Christ croient également au baptême pour les morts, mais n’ont jamais été officiellement sanctionnés par cette organisation, et furent considérés comme hautement controversés26.
Une révélation et deux lettres écrites par Joseph Smith concernant le baptême pour les morts ont été retirées du canon scripturaire de l’Église réorganisée lors d’une conférence générale, en 197027.
Autres Églises chrétiennes[|]
Les baptêmes par procuration sont pratiqués par l’Église apostolique, l’Église apostolique réformée et l’Église néo-apostolique.
En dehors du christianisme[|]
En dehors du christianisme, les baptêmes par procuration sont pratiqués par les mandéens de l’Irak et l’Iran28 et par certaines religions des Indiens d’Amérique.
Notes et références[|]
↑ voir Christian Euvrard, L’économie du salut et l’œuvre pour les morts dans le mormonisme, Institut catholique de Paris, 1997
↑ Patrologia Latina 17:280
↑ Christian Euvrard, L’économie du salut et l’œuvre pour les morts dans le mormonisme, Institut catholique de Paris, 1997, p. 52
↑ Saint Jean Chrysostome, dans Epistolam 1 ad Corinthios Homilia, p. 40, 71 ; Patrologia Graeca 61:347
↑ Hérésies 28:7
↑ Saint Thomas d’Aquin, Traité sur les articles de foi et sur les sacrements de l’Église
↑ Saint Philastrius, Haeres, 49 ; Patrologia Latina 12, 1665
↑ Oratio 40 : In Sanctum baptisma, n° 17 ; Patrologia Graeca 36:379
↑ voir Ph. Labbens, Cossartius, Sacrorum Conciliorum nova et amplissima collectio, Venetiis, 1767, vol. 3, p. 383
↑ cité dans Hugh Nibley, Baptism for the Dead in Ancient Times, The Improvement Era, vol. 52, 1949, p. 91
↑ Contra Haereses, 1:1, 21 ; Patrologia Graeca 7:666
↑ Haeres XXVI, n° 2 ; Patrologia Graeca 41:634
↑ Haereticarum fablarum compendium 1:1, 11 ; Patrologia Graeca 83:362
↑ Those who are baptized for the dead, 1Co 15,29, dans Catholic Biblical Quartely 12-13, 1950-51
↑ Baptized for the dead, a Corinthian Slogan ?, Revue Biblique 88, 1981
↑ Baptême pour les morts en Ukraine
↑ Condie, Spencer J (2003), Le Sauveur visite les esprits en prison, Ensign (Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours): 32–36, [1] []. Retrieved on 6 March 2007No one will be coerced into accepting ordinances performed on his or her behalf by another. Baptism for the dead offers an opportunity, but it does not override a person’s agency. But if this ordinance is not performed for them, deceased persons are robbed of the choice to accept or reject baptism.
↑ Épître de Joseph Smith, le prophète, aux saints des derniers jours de Nauvoo (Illinois), contenant des directives sur le baptême pour les morts, datée de Nauvoo, 1er septembre 1842 (History of the Church, vol. 5, pp. 142–44) Doctrine et Alliances, sections 127 et 128
↑ John A. Tvedtnes : Baptism for the Dead: The Coptic Rationale; [2] []
↑ Baptism for the Dead, par les apôtres Charles R. Hield and Russell F. Ralston (RLDS Church), http://www.centerplace.org/library/study/bap4dead.htm []
↑ RESPONSE TO A ‘DUBIUM’on the validity of baptism conferred by «The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints», called «Mormons», Curie romaine, Baptême mormon [3] []
↑ Catholic news [4] []
↑ (en) « Family History and Genealogy » [], sur ThoughtCo (consulté le 17 octobre 2020).
↑ (fr) Infocatho 19.07 – Les mormons et le sacrement du baptême http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/s/2001/20next/semaine29/20nx29eglised.html []

a et b Mormons Hijack Dead or Alive Jewish Souls – Bernard I. Kouchel – sur JewishGen – affilié au Museum of Jewish Heritage []
↑ ibid. Smith, Elbert A., Différences persistantes entre l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et l’Église réformée des saints des derniers jours (publication data unknown, pg. 14. lire en ligne [] [PDF]
↑ Strangite, http://www.strangite.org/BaptismDead.htm []
↑ « A Brief Note on the Mandaeans: Their History, Religion and Mythology » [], Mandaean Society in America
Bibliographie[|]
James E. Talmage, L’œuvre vicariale des vivants pour les morts (Articles de foi, Salt Lake City, 1890)
James E. Talmage, Nécessité des temples à notre époque] (La Maison du Seigneur, Salt Lake City, 1912)
Roberts, B.H. (editor); History of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints; The Deseret Book Company; (ISBN 0-87579-490-4) (revised 2nd edition, softcover, 1975)
LDS Church Reaffirms No Proxy Baptisms of Jews, The Salt Lake Tribune, 12 Decembre 2002.
Gordon B. Hinckley (1981). Be Thou an Example. Deseret Book Co, 133.In the sanctity of their appointments we commune with him and reflect on his Son, our Savior and Redeemer, the Lord Jesus Christ, who served as proxy for each of us in a vicarious sacrifice in our behalf.
Lydon Cook, Andrew F. Ehat (juin 1991). The Words of Joseph Smith. Grandin Book Co., 49. (ISBN 0910523398).
History of the Church 4:231
Doctrine et Alliances 124:29, 127:5-10 et 128.
Brigham Young (Aug. 31, 1873), Journal of Discourses 16:160.
A Brief Note on the Mandaeans: Their History, Religion and Mythology. Mandaean Society in America.,
John A. Tvedtnes Baptism for the Dead: The Coptic Rationale. Provo, UT: Foundation for Apologetic Information and Research. Retrieved on 2007-03-04.
B. H. Roberts (editor); History of the Church; The Deseret Book Company; (ISBN 0-87579-490-4) (revised 2nd edition, softcover, 1975)
LDS Church Reaffirms No Proxy Baptisms of Jews, The Salt Lake Tribune, 12 December 2002.
Voir aussi[|]
Articles connexes[|]
Temple mormon
Société généalogique d’Utah
Critique du mormonisme
Points de vue neutres à propos du baptême pour les morts[|]
Baptism for the Dead [] The BBC’s Religion and Ethics report
Directions: Did Paul Baptize for the Dead? [] From Christianity Today
Points de vue alternatifs à propos du baptême pour les morts[|]
New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge [], at Christian Classics Ethereal Library
Catholic Answers []
Witnesses 86 – Baptism for the Dead [], in Baptism’s 91 Witnesses []
En faveur du baptême pour les morts[|]
Ancient Sources for Baptism of the Dead [] By Krister Stendahl
Questions about Baptism for the Dead [] By Jeff Lindsay
Opposition au baptême pour les morts[|]
A chronology of the issue of Mormon baptisms of Jewish Holocaust victims []
LDS Struggle to Keep Proxy Baptisms Appropriate [] The Salt Lake Tribune, by Bob Mims
Réponse de l’Eglise aux Juifs [] nov 2008
Portail du mormonisme

          

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