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comment la cocaïne agit sur le cerveau ?

  • Listed: 2 septembre 2022 2 h 18 min

Description

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Quels sont les effets de la cocaïne sur votre cerveau – CogniFit
L’effet qu’a la cocaïne dans notre cerveau est d’empêcher que la dopamine soit capturée par les neurones ce qui provoque une accumulation d’une grande quantité de dopamine dans l’espace synaptique, entraînant une augmentation des fonctions qui sont liées à ce neurotransmetteur. Effets immédiats de la cocaïne Effets immédiats de la cocaïne

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Les effets de la cocaïne sur le cerveau – HEYME
La cocaïne agit sur le système nerveux, affecte le cerveau et provoque : L’anesthésie du nez et de la gorge si elle est sniffée Un sentiment d’euphorie Une sensation de force, d’invincibilité et de puissance intellectuelle et physique. Le sentiment de toute-puissance favorise la violence et les agressions sexuelles.

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Cocaïne : qu’est-ce qui se passe dans le cerveau
Dans le cerveau, il existe une multitude de connexions entre les neurones qui se font via des synapses. Dans ces synapses, des neurotransmetteurs sont transmis de neurone en neurone. La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs, tels que la dopamine, sérotonine et noradrénaline (neurotransmetteurs liés au bien-être).

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Les effets de la cocaïne sur le cerveau – Nos Pensées
Effets anatomiques et métaboliques de la cocaïne sur le cerveau Les effets anatomiques Cette drogue influence les systèmes noradrénergiques et dopaminergiques du cerveau. Plus précisément, son mécanisme est de favoriser la libération de noradrénaline.

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Les effets de la cocaïne sur le cerveau | Faculté de médecine …
L’équipe du Dr Cassidy a découvert que les personnes qui consomment beaucoup de cocaïne ont un « signal altéré » dans une partie précise de leur cerveau où se trouvent les cellules de dopamine. « Ce signal nous permet de comprendre quelque chose au sujet du déséquilibre de la dopamine chez ces personnes », explique-t-il.

https://www.quebecscience.qc.ca › sante › mais-comment-la-cocaine-agit-elle

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Mais comment la cocaïne agit-elle? – Québec Science
La cocaïne est un psychostimulant très puissant qui provoque une dépendance psychique forte. Dans le cerveau, la cocaïne inhibe la recapture des catécholamines, la dopamine et la noradrénaline, et favorise leur libération, maintenant artificiellement un niveau élevé de ces deux neurotransmetteurs associés au plaisir.

https://vivredemain.fr › 2016 › 05 › 08 › effets-cocaine-corps-cerveau

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Ce que la cocaïne fait à votre corps et votre cerveau
La partie du cerveau affectée par la cocaïne comprend les centres de mémoire qui nous aident à nous rappeler d’où vient la source de plaisir. Au cours de l’euphorie qui suit la prise de cocaïne, ces régions du cerveau forment des souvenirs de cette agréable expérience et les lieux ou personnes qui ont participé à celle-ci.

https://www.santemagazine.fr › actualites › actualites-sante › cocaine-des-images-revelent-comment-elle-peut-grignoter-le-cerveau-426138

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Des images révèlent comment la cocaïne ronge le cerveau
Cocaïne : des images révèlent comment elle peut grignoter le cerveau Des chercheurs ont publié les images obtenues par IRM du cerveau d’un patient souffrant d’un grave effet secondaire lié à la consommation de cocaïne. La matière blanche de son cerveau a été sévèrement endommagée. © istock

https://www.techno-science.net › actualite › effet-genetique-cocaine-cerveau-N7402.html

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Un effet génétique de la cocaïne sur le cerveau – Techno-Science.net
Dans une étude chez la souris visant à mieux comprendre les bases biologiques de la dépendance aux drogues, des scientifiques montrent comment la cocaïne agit sur un mécanisme responsable de l’expression des gènes dans le noyau accumbens, région clé du circuit de la récompense dans le cerveau.

https://sante.toutcomment.com › article › comment-les-drogues-agissent-elles-sur-le-cerveau-7143.html

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Comment les drogues agissent-elles sur le cerveau
Bien qu’ils soient capables d’activer les neurones, sachez que cette activation n’a rien à voir avec l’activation naturelle des neurones : les messages transmis au cerveau sont altérés par les drogues. La cocaïne ou les amphétamines sont des drogues qui font libérer à nos neurones de grandes quantités de neurotransmetteurs.

Pour les articles homonymes, voir Cocaine.
Pour la drogue de fiction, voir Popaïne.
Cocaïne

Molécule de cocaïne.
Identification
Nom UICPA (1R,2R,3S,5S)-3-(benzoyloxy)-8-méthyl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-2-carboxylate de méthyle
Synonymes
ester méthylique de la benzoylecgonine1
No CAS 50-36-2
No ECHA 100.000.030
No CE 200-032-7
No RTECS YM2800000
Code ATC N01BC01, R02AD03, S01HA01, S02DA02
DrugBank APRD00080
PubChem 5760
SMILES
[]

InChI
[]

Apparence poudre blanche floconneuse
Propriétés chimiques
Formule C17H21NO4 [Isomères]
Masse molaire2 303,352 9 ± 0,016 5 g/mol
C 67,31 %, H 6,98 %, N 4,62 %, O 21,1 %,
Propriétés physiques
T° fusion 98 °C3
T° ébullition 187 °C3
Solubilité 1,800 g·l-1 (eau)
Propriétés optiques
Indice de réfraction
1,5022
Précautions
SGH4

Danger
H301, H311, H317, H319, H331, P261, P280, P301, P305, P310, P311, P338 et P351
[+]

Transport4

1544
[+]

Écotoxicologie
DL50 13 mg·kg-1 (chien, intraveineuse)
31 mg·kg-1 (cochon d’inde, sous-cutanée)
59 mg·kg-1 (souris, intrapéritonéal)
16 mg·kg-1 (souris, oral)
Données pharmacocinétiques
Métabolisme hépatique
Demi-vie d’élim. 1 heure
Excrétion
urine
Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique Anesthésique local
Caractère psychotrope
Catégorie Stimulant
Mode de consommation
injectée par voie intraveineuse
inhalée
prisée (sniffée) (à l’aide d’une paille sur surface lisse)
fumée : transformation de la cocaïne à l’aide de bicarbonate de soude ou ammoniaque afin d’obtenir la cocaïne «base» que l’on appelle le Caillou ou the Rock, fumé sur de la cendre de cigarettes, etc.
Autres dénominations
Poudre, coke, coco, CC, C, zipette, blanche, Caroline5, sauce, baïda6, chnouffe, neige, white, farine
(au Mexique) Perrico
(en France) Zipette
(au Québec) Pou, Poude, Sniff, Chicken, CocoBat (dans un joint de pot)
Risque de dépendance Très élevé (psychique)
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
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La cocaïne est un alcaloïde tropanique extrait de la feuille de coca. Célèbre psychotrope, elle est un très puissant stimulant du système nerveux central, et sa consommation est extrêmement addictive. Elle constitue également un vasoconstricteur périphérique. Elle est classifiée comme stupéfiant par la convention unique sur les stupéfiants de 1961 de l’ONU. Sa possession, son trafic et sa vente sont réglementés dans tous les pays. Cependant, certains ont dépénalisé – voire légalisé – sa possession pour un usage personnel, comme en République tchèque7, au Portugal8 ou en Colombie9. D’autres pays ultra-restrictifs peuvent appliquer la peine de mort comme en Arabie Saoudite ou aux Émirats Arabes Unis10.
Contrairement à l’héroïne[réf. souhaitée], il n’existe pas encore de traitement de substitution. Un vaccin anti-cocaïne a été testé avec succès chez l’animal et chez l’homme, sans effets indésirables graves. Il semble être un traitement porteur d’espoir contre l’addiction à ce produit, sous réserve que des études faites à plus grande échelle confirment son innocuité11,12.
La cocaïne est présente en quantité infime dans le maté de coca, boisson traditionnelle de la civilisation andine ainsi que de manière un peu plus importante dans la feuille de coca, mâchée également dans la cordillère des Andes. La feuille de coca joue alors le même rôle social et culturel que le café ou le thé dans d’autres cultures. Elle a de plus une utilisation rituelle et médicinale. La culture de la coca, son usage traditionnel, déjà communs sous l’empire Inca, ainsi que la commercialisation de feuilles de coca (et non de cocaïne extraite sous forme de poudre) sont ainsi légaux au Pérou et en Bolivie.
Histoire[|]
La feuille de coca est utilisée, de manière empirique, de très longue date par les indigènes des Andes. La feuille de coca est mâchée ou utilisée en infusion pour les aider à résister à la fatigue et à l’altitude. Sous cette forme, la coca a un léger effet stimulant, comparable à celui de la caféine. Une feuille de coca peut contenir, selon l’espèce de la plante, entre 0,2 % et 1,3 % d’alcaloïdes (qui sont au nombre de 14), et dont 80 % sont représentés par la cocaïne13.
Des traces plus anciennes – sur des momies égyptiennes – ont été découvertes en 1992 sans pouvoir expliquer comment une telle substance a pu être présente en Égypte au cours de l’Antiquité14,15. Cependant, ces niveaux de cocaïne sont inférieurs aux seuils proposés par la suite pour différencier un résultat positif d’un négatif, et étaient à la limite de la détection par les techniques d’alors ; de plus, on ne peut exclure une contamination à l’époque moderne16.
Un spécimen de feuille de coca a été rapporté en Europe par Joseph de Jussieu en 1750.
En 1855, le chimiste allemand Friedrich Gaedcke (en) obtient des cristaux en réduisant des feuilles de coca, il nomme cette substance « érythroxyline »17.
En 1859, le voyageur Carl Scherzer rapporte à Vienne des feuilles de coca, à la demande du chimiste allemand Friedrich Wöhler qui en confie l’étude à un de ses élèves autrichiens, Albert Niemann17. Dès l’année suivante, Niemann isole le principe actif des feuilles de coca et il en décrit l’action anesthésique18. Il meurt peu après et c’est un de ses collègues, Wilhelm Lossen (en), qui, en 1865, détermine la formule brute de la substance, prouvant qu’il s’agit bien d’un alcaloïde17. Mais il faut attendre 1879 pour que le physiologiste Wassili von Anrep en établisse, sur un modèle animal, les propriétés psychotropes17.
Il faut noter par ailleurs que la cocaïne a été utilisée tout au long du xixe siècle dans le traitement des maladies respiratoires18.
Entre la découverte de Niemann et la mise au point des premiers dérivés de synthèse, l’eucaïne de Georg Merling, lancée par Schering à Berlin en 1897, l’orthoforme et le néo-orthoforme d’Alfred Einhorn et sa nirvanine, produite en 1898 par les usines de colorants de Hoechst, la benzocaïne, peu soluble, synthétisée chez Eduard Ritsert à Eberbach en 1902, et enfin la stovaïne de Fourneau (1904) et la novocaïne d’Einhorn (1906), la cocaïne était pratiquement le seul anesthésique local dont disposaient les chirurgiens, après que Carl Koller découvrit19 son pouvoir anesthésiant en ophtalmologie, où elle est largement employée.
Sigmund Freud fait quelques expériences sur ses effets et en conseille l’utilisation, notamment comme aphrodisiaque, comme traitement des troubles gastriques, du mal de mer, de la neurasthénie ou des addictions à l’opium, à la morphine et à l’alcool18, dans deux articles, en juillet 1884 et mars 1885, avant de la proscrire en 1887 dans l’article « Cocaïnomanie et cocaïnophobie ». Il l’a notamment prescrite pour essayer de soigner l’un de ses amis médecins, Ernst Fleischl von Marxow, de sa morphinomanie. Non seulement Fleischl continuera à prendre de la morphine, mais il développera une telle dépendance à la cocaïne qu’il sera contacté par le laboratoire Merck qui « avait remarqué son importante consommation de cocaïne et voulait apprendre ce qu’il savait au sujet de la valeur thérapeutique de ce remède »20. Fleischl est mort six ans plus tard morphinomane et cocaïnomane.
L’ophtalmologue Carl Koller, qui a essayé la cocaïne sur les conseils de Freud, et le physiologiste Leopold Königstein mettent en application les observations faites sur le produit. Ils pratiquent avec succès une anesthésie locale en chirurgie humaine. Ils présentent leurs travaux à la Société des médecins de Vienne, le 17 octobre 1884 dans un contexte où l’anesthésie locale est inconnue, la cocaïne est alors présentée comme « miraculeuse17 ».
À la fin du xixe siècle, elle devient populaire et s’incorpore dans les cigares, cigarettes, chewing-gums et dans les boissons18. Dès 1870, on voit apparaître la consommation populaire de vin dans lequel sont infusées préalablement des feuilles de coca. En 1871, le marché est dominé par une marque restée célèbre : le vin Mariani, du nom du pharmacien Angelo Mariani qui eut l’idée de commercialiser ce vin associé à un médecin, Charles Fauvel, ce qui lui confère une légitimité médicale (et autorise l’émission d’un brevet). Inventé en Corse en 1863, issu du mélange de vin de Bordeaux et d’extrait de coca, ce vin n’est qu’une des nombreuses productions de Mariani puisqu’en 1890, son officine du boulevard Haussmann à Paris, qui ne désemplit guère, propose des pastilles à la cocaïne, des infusions de cocaïer, du vin, un élixir, des toniques et ce, en vantant la coca et ses applications thérapeutiques. De nombreuses personnalités des arts, de la littérature et de la politique apportent leur appui au vin Mariani. Citons les plus prestigieuses : Thomas Edison, Jules Verne, Émile Zola, le prince de Galles, monseigneur Louis Duchesne et le pape Léon XIII. Quant au Coca-Cola, il est créé à l’origine (en 1886) pour satisfaire à la demande du marché américain pour une boisson populaire à base de cocaïne, mais ne donnant pas prise aux critiques des ligues de tempérance qui s’insurgent précisément contre les produits Mariani. En 1906, la proportion de cocaïne fut considérablement réduite (1/400e de grain par once de sirop), mais la cocaïne persista dans la composition de la boisson jusqu’en 192921.
Pourtant, dès 1885, la multiplication des cas de « cocaïnisme » commence à être dénoncée par le psychiatre Albrecht Erlenmeyer et le toxicologue Louis Lewin, et elle émeut l’opinion publique allemande17.
En 1914, les États américains ont réglementé l’usage et la distribution de cocaïne par l’adoption du Harrison Act, ce afin de réduire la criminalité pour en interdire peu à peu l’usage non médical18. Au milieu du xxe siècle, elle n’est plus considérée comme un problème de santé publique18.
Dès le début des années 1960, la consommation redevient préoccupante18 pour exploser à la fin des années 1970 faisant la fortune des cartels17.
Plusieurs conventions se tiennent sous l’égide de l’ONU afin de la combattre. Ces conventions prohibent la production, le commerce, la détention et l’usage des drogues (excepté à des fins médicales) et ont directement influencé les législations des pays signataires. La convention unique sur les stupéfiants de 1961 porte principalement sur la coca, l’opium, le cannabis et leurs dérivés. La cocaïne sera progressivement interdite dans la plupart des pays à mesure qu’ils adaptent leur législation propre et classée comme stupéfiant.
Dans les pays occidentaux, durant une bonne partie des années 1980 et 1990, la cocaïne est associée aux classes aisées, notamment aux milieux de la politique, du cinéma et de la chanson qui la consomment dans un but de dopage. Mais l’augmentation exponentielle de sa production – malgré les différentes campagnes mondiales de lutte contre cette drogue – contribue à faire chuter les prix de revente à la dose et la cocaïne est consommée dans tous les milieux depuis le début des années 200018.
Une feuille de coca en Bolivie.
Erythroxylon coca.
Publicité pour le vin Mariani.
Médaille vantant les vertus du Coca Mariani par Oscar Roty.
Chimie[|]
Structure de base[|]
Représentation tridimentionnelle de la molécule.
La cocaïne est un alcaloïde tropanique. Sous forme de chlorhydrate de cocaïne (sel résultant de la protonation de la fonction amine par l’acide chlorhydrique), elle est très soluble dans l’eau. Sous forme de base libre (huile de cocaïne non protonée), elle est cette fois-ci insoluble dans l’eau et très soluble dans les solvants organiques de type acétone ou éther diéthylique. Il est possible de passer de la base libre au sel chlorhydrate par bullage de chlorure d’hydrogène.
Structure spatiale[|]
L’étude de la structure spatiale de la molécule (stéréochimie) montre que la cocaïne possède quatre carbones asymétriques (centres stéréogènes) dont deux, C1 et C5, sont les atomes « tête de pont » du composé appelé « 8-azabicyclo[3.2.1]octane » et se trouvent de ce fait obligatoirement, pour des raisons de contraintes géométriques, dans la conformation (R, S)note 1. Ils peuvent néanmoins se présenter sous les deux formes (1R, 5S) et (1S, 5R) dans la cocaïne car ses substituants cassent la symétrie du bicycle ; les carbones C2 et C3 quant à eux peuvent donner chacun deux formes également. Il y a 24 = 16 formes moléculaires de la cocaïne, soit énantiomères, soit diastéréoisomères, mais la forme naturelle, extraite des feuilles de la plante nommée Erythroxylon coca, ne contient que la forme diastéréoisomère (1R, 2R, 3S, 5S).
Pharmacologie[|]
Pharmacodynamie[|]
La cocaïne, à l’instar des amphétamines et des cathinones, est un psychostimulant.
Ses effets stimulants et euphorisants sont attribués au fait qu’elle est inhibitrice non sélective des transporteurs NET (Norepinephrine transporter), DAT (dopamine transporter) et SERT (serotonin transporter) donc bloque la recapture de la dopamine et entraîne donc une augmentation de la concentration du neurotransmetteur dans diverses régions du cerveau notamment le nucleus accumbens17. Elle bloque également la recapture de la noradrénaline, ce qui est responsable de ses effets sur le système cardio-vasculaire, et de la sérotonine17.
Pharmacocinétique[|]
La cocaïne est métabolisée dans le foie. Elle est principalement hydrolysée en benzoylecgonine, réaction catalysée par les carboxylestérases.
En l’absence de l’alcool, 50 % de la dose ingérée est métabolisée en ester méthylique d’ecgonine (BChE/hCE-2), 40 % en benzoylecgonine (BChE/hCE-1) et 10 % en norcocaïne par le CYP3A4. Cette dernière est à son tour métabolisée en ester méthylique de norecgonine (BChE/hCE-1/2).
En présence d’éthanol, la cocaïne se transforme en cocaéthylène plus toxique (hCE-1), ce dernier est à son tour métabolisé en benzoylecgonine (hCE-1) et en ester éthylique d’ecgonine (hCE-2)22.
L’élimination de la cocaïne se fait essentiellement par voie urinaire, mais aussi par voie fécale et salivaire. 20 % de la dose ingérée est éliminée sous forme inchangée, tandis que 80 % sera éliminée sous forme de benzoate d’ecgonine et de méthylester ecgonine.
Usage détourné et récréatif[|]
Cocaïne en poudre.
La cocaïne (ou chlorhydrate de cocaïne de son nom scientifique) se présente le plus souvent sous la forme d’une poudre blanche et floconneuse, plus rarement sous forme de cristaux. Celle qui alimente le trafic est rarement pure23. Elle est la plupart du temps coupée – « allongée » – dans le but d’en augmenter le volume, avec des substances diverses telles que du bicarbonate de soude, du sucre, du lactose, du paracétamol, de la caféine ou des médicaments ou pesticides plus ou moins dangereux. Depuis 2003, on y trouve de plus en plus du lévamisole, un antiparasitaire qui développe des synergies dangereuses avec la cocaïne24.
Ces produits de coupe sont susceptibles d’en accroître les dangers par une potentialisation des effets ou par une interaction entre deux produits25. Le consommateur n’a aucune information quant à la pureté du produit, ce qui peut entraîner des surdoses si la drogue est moins coupée que ce que croyait le consommateur.
Sa saveur est amère et provoque une sensation d’engourdissement sur la langue quand on la goûte.
La cocaïne est considérée comme le premier psychotrope illicite ayant donné lieu à un trafic organisé mettant en place les stéréotypes de ce type de marché soit le fournisseur (futur dealer) et la pratique du coupage17. Elle est également utilisée à des fins de dopage.
Habitudes de consommation[|]
Article détaillé : Mode de consommation des psychotropes.
Homme sniffant de la cocaïne.
Usage le plus répandu[|]
Prisée (ou « sniffée » en langage courant) : méthode consistant à inhaler la cocaïne sous forme de poudre, en général au moyen d’un petit tube appelé « paille ». La cocaïne est alors disposée en petits tas filiformes, appelés « traits », « barres », « rails », « lignes », « pointes », « poutres » » ou « traces ». L’effet se fait ressentir après deux à quatre minutes et dure en moyenne entre un quart d’heure et une demi-heure – selon la quantité absorbée[réf. nécessaire].
Usages moins courants[|]
« Free base » : cocaïne base (libérée de son sel et d’impuretés) obtenue en faisant chauffer à 97° maximum un mélange de chlorhydrate de cocaïne (cocaïne en poudre ou en blocs agglutinés) avec de l’ammoniac ou avec du bicarbonate de soude mélangé à de l’eau, dans des proportions précises mais fonction du degré d’impureté du produit, jusqu’à apparition de cristaux ou de gouttes huileuses parfois rincées à l’eau, ceci pour éliminer les traces d’alcali (ammoniac) ou de bicarbonate ayant servi à sa préparation. Sous forme de sa base libre, elle est volatile et se fume dans une pipe spécifique, généralement une pipe à eau, ou plus simplement en utilisant une cannette de bière ou de soda percée de petits trous recouverts de cendres de cigarette sur lesquelles sont posés les « cailloux » de free base ou de crack qui est en fait le même produit en moins pur (une partie du bicarbonate et d’autres substances restent mélangées à la cocaïne base, ce qui en séchant constitue des cristaux qui « craquent » en se consumant, d’où le nom de crack). L’effet est immédiat et intense, provoquant à la fois une vague de chaleur et de plaisir que certains ont comparé à un orgasme.
Fumée en joint. On ne peut fabriquer de joint avec de la cocaïne, basée ou pas ; en revanche, certains fumeurs (de tabac) mouillent de salive le papier de leur cigarette puis la font rouler sur de la poudre de cocaïne pour qu’un peu de poudre se colle et sèche. La cigarette sera ensuite fumée non pour son goût – assez désagréable à la différence de la cocaïne base ou du crack – mais pour un effet légèrement excitant.
En « chassant le dragon » : méthode consistant à inhaler les vapeurs de cocaïne, chauffée par le dessous sur une feuille d’aluminium. Cette méthode, en fait, est plutôt utilisée pour une consommation d’héroïne qui, généralement, est injectée.
injectée en intraveineuse : l’effet se fait sentir au bout de 2 ou 3 secondes et dure environ 20 minutes. Elle se rencontre généralement chez les polytoxicomanes18.
Usages anecdotiques[|]
Elle est parfois consommée avec de l’héroïne (speed-ball) afin de compenser les effets dépresseurs de l’héroïne par les effets stimulants de la cocaïne26 ou, à l’inverse, pour faciliter la « descente » suivant l’interruption de la consommation de cocaïne ou de crack. Avec de l’alcool, se forment de nouvelles molécules potentiellement quatre à cinq fois plus toxiques et rapides.
Elle est aussi consommée avec du dextrométhorphane afin d’atteindre un plateau 4 éveillé, provoquant des effets similaires à celui du K-Hole de la Kétamine mais en gardant un plein usage de son corps et avec une coordination motrice rétablie, mais la prise peut entraîner des lésions hépatiques irréversibles pouvant conduire à la mort.
Effets et conséquences[|]
Dans une enquête de 2011 auprès de 292 experts cliniques en Écosse, la cocaïne a été classée 5e à la fois pour le préjudice personnel et pour le préjudice causé à la société, sur 19 drogues récréatives courantes27 (voir aussi à ce sujet : Classification des psychotropes).
Chez la femme enceinte, la cocaïne traverse la barrière placentaire et expose l’embryon et le fœtus à des risques de retard de croissance, accidents vasculaires, malformation28,29. Le comportement maternel avant l’accouchement et parental ensuite peuvent également être affectés par la prise de cocaïne, au détriment de l’enfant30.
Des effets dermatologiques sont parfois constatés chez les fumeurs, sur les mains notamment31, plus graves voire très graves chez les consommateurs de cocaïne coupée au lévamisole32.
La cocaïne endommage les muqueuses nasales et pulmonaires ce qui prédispose le cocaïnomane aux infections pulmonaires, et en particulier à la tuberculose qui est en forte recrudescence dans ce milieu33.
Effets ressentis[|]
L’usage de la cocaïne provoque :
une « récompense » immédiate se traduisant par une sensation de bien-être et d’optimisme, les soucis devenant secondaires ;
après une trop forte dose ou des doses répétées, la sensation d’avoir la gorge gonflée, anesthésie du nez et des dents ainsi qu’une difficulté à déglutir ;
une forte euphorie18 appelée « flash », suivie d’une apparente lucidité extrême ;
un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout comprendre et d’avoir une intelligence inconcevable) et physique (voire sexuelle) qui provoque une désinhibition18 ;
une indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim18 ;
baisse de la fatigue ;
dans certains cas : hallucinations, délire.
Ces effets vont laisser place ensuite à ce qu’il est commun d’appeler « descente » : un état dépressif et à une anxiété que certains apaiseront par une prise d’héroïne ou de médicaments psychoactifs tels que antidépresseurs, anxiolytiques, calmants divers25.
Effets à court terme[|]
augmentation du rythme cardiaque (tachycardie), voire troubles du rythme cardiaque18. Les douleurs thoraciques ne sont pas rares, pouvant aller jusqu’à un infarctus du myocarde. Elles sont dues à un effet vasoconstricteur sur les artères coronaires ainsi qu’à un effet thrombogène (facilitation de la formation de caillots)34 ;
augmentation de la pression sanguine (hypertension) et de la respiration18 ;
hyperthermie18 ;
crampes, tremblements, spasmes, épilepsie18 ;
saignements de nez, anosmie durant 48 heures en cas de prise par voie nasale.
La levée des inhibitions peut provoquer une perte de jugement entraînant parfois des actes inconsidérés, tels que la violence, des comportements très agressifs18.
Effets à long terme[|]
Consommée de façon régulière, la cocaïne peut provoquer :
une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins18 : les tissus, insuffisamment irrigués, se nécrosent. C’est souvent le cas de la cloison nasale avec des lésions perforantes pouvant aller jusqu’à la nécrose des parois nasales chez les usagers prisant régulièrement la cocaïne ; cet effet peut être gravement renforcé quand la cocaïne est coupée avec du lévamisole (une agranulocytose35 éventuellement accompagnée d’un purpura36 qui touche souvent les oreilles et le visage, mais peut couvrir une grande partie du corps, et conduire à la gangrène).
Les dents (molaires…) subissent également l’action corrosive de la cocaïne ;
des troubles du rythme cardiaque pouvant entraîner des accidents cardiaques18 ;
des troubles de l’humeur : irritabilité, paranoïa, attaque de panique37, psychose38,39, dépression40,18 ;
troubles du système nerveux et psychiatriques41 : panique, sentiments de persécution, actes violents, crises de paranoïa et hallucinations ;
une augmentation de l’activité psychique18 : des insomnies, des amnésies, des difficultés de concentration, tics, etc. ;
une dépendance psychique rapide et forte18. On estime que 20 % des usagers deviennent dépendants17. La dépendance à la cocaïne est parfois réversible mais même après un arrêt complet de consommation, il faut attendre de 12 à 18 mois sans rechute pour être considéré comme « guéri »42.
La tolérance ne concerne que certains des effets, notamment l’euphorie, et est fortement liée aux sensibilités individuelles17.
Le syndrome de sevrage n’a été officialisé qu’en 1987 et ses manifestations physiques ne sont pas toujours observables17.
La consommation abusive de cocaïne entraîne des dégâts irréversibles au cerveau, et parfois la démence. Lorsqu’elle est fumée, sous forme de base ou de crack, les effets destructeurs sur les synapses sont considérables, au point qu’un fumeur habituel de crack devient rapidement atteint de troubles mentaux irréversibles[réf. souhaitée].
Risques et prévention[|]
Article détaillé : Réduction des risques liés à la toxicomanie.
Le partage du matériel pour consommation « en rail » favorise les transmissions virales (hépatite B, hépatite C et sida) par le partage de pailles. Le risque est majoré dans le cas de partage de seringues ou d’aiguilles déjà utilisées dans le cas d’une absorption par injection25.
La consommation de cocaïne en même temps que d’autres substances stimulantes ou psychotropes favorise le risque de coma43.
La consommation de cocaïne pendant la grossesse expose à des malformations du fœtus et à des troubles du comportement du nouveau-né44.
La concentration en cocaïne pure dans le produit final trouvé dans le contexte d’une commercialisation illégale varie en fonction des procédés de fabrication. À doses équivalentes, les concentrations peuvent être différentes. Ceci provoque le risque d’une méconnaissance de la quantité réellement absorbée et d’overdose en cas de surconcentration.
La cocaïne peut être « coupée » avec différentes substances, la plupart du temps des substances en poudre blanche (par exemple du plâtre ou encore des médicaments effervescents écrasés) qui présentent un risque d’infection ou d’inflammation des muqueuses nasales lors de sniff ou d’intoxications lors d’injection.
La cocaïne une fois « basée » résulte en un liquide et des cristaux. Un mauvais filtrage du liquide injecté augmente le risque d’envoyer une des particules dans la circulation sanguine et d’obstruer les vaisseaux sanguins et de conduire à l’embolie de certains organes45.
Décès lié à la cocaïne[|]
Les cas de décès imputés à la cocaïne sont dus à :
un état de santé incompatible avec la prise de cocaïne (antécédent de problèmes cardiaques, hypertension, insuffisance respiratoire, asthme, épilepsie, problèmes hépatiques ou rénaux, diabète) ;
un dosage trop élevé, dit « overdose » ; la dose létale est estimée à 1,2 gramme sauf dans les rares cas d’allergie. Le risque est varié car des cas d’infarctus ont été détectés avec 0,2 gramme mais les gros consommateurs peuvent tolérer jusqu’à 5 grammes par jour46;
aux maladies induites (infarctus du myocarde massif, AVC).
Traitements de la cocaïnomanie[|]
Article détaillé : Addiction.
Les principaux traitements utilisés contre la cocaïnomanie sont la N-acétylcystéine, le topiramate, le modafinil, l’aripiprazole, le vaccin anticocaïne47. Depuis quelques années, et sans que l’efficacité d’un tel usage soit suffisamment étayée, le baclofène, myorelaxant d’action centrale, est employé.
La stimulation magnétique transcrânienne (ou « TMS » pour Transcranial magnetic stimulation ) est une « méthode non invasive » (déjà autorisée contre la dépression aux États-Unis) qui consiste à délivrer au cerveau un courant électrique via une bobine électrique placée tenue près du cuir chevelu48. Les circuits cérébraux induisant ou maintenant la dépendance à la cocaïne (circuit de la récompense qui s’active fortement quand une photo de cocaïne est présentée au cocaïnomane) pourraient être alors outrepassés permettant au patient de contrôler ses impulsions plus normalement ; cette thérapie a déjà été utilisée en Italie sur des centaines d’usagers de la cocaïne, mais sans tests en double-aveugle48. En 2017 elle est officiellement testée contre la cocaïnomanie aux États-Unis, via des essais cliniques (à ce jour parmi les principales dépendances, la cocaïne est la seule pour laquelle aucune thérapie n’a été approuvée par la Food and Drug Administration48).
Statistique[|]
Évaluation de la consommation
En 2000, il est estimé que 14 millions de personnes consomment de la cocaïne. Selon le rapport de l’OICS du 1er mars 2006, la cocaïne arrive au deuxième rang des drogues dont l’usage est le plus répandu en Amérique du Nord. Il est estimé que les États-Unis comptent à eux seuls 2,3 millions d’usagers. Il est cependant signalé une baisse de 70 % de la consommation de cocaïne dans ce dernier pays entre 1985 et 199949 et une nouvelle baisse d’un quart au cours des années 2000[réf. nécessaire]. À l’opposé, le nombre de consommateurs de cocaïne a augmenté en Europe, passant de 2 millions en 1998, à 4,1 millions en 2008.
En France, en 2010, on estime à 400 000 le nombre de personnes consommant de la cocaïne. Environ 1,5 million de personnes en auraient déjà pris au moins une fois au cours de leur vie50.
Évaluation de la production
De 900 à 1 000 tonnes de cocaïne sont produites chaque année51.
La Colombie a été longtemps le premier pays producteur de cocaïne, totalisant à elle-seule 776 tonnes par an (données 2005[réf. nécessaire]), mais en 2009, les statistiques de l’ONU indiquent que le Pérou produit 45,4 % de toute la cocaïne produite dans le monde, suivi par la Colombie avec 39,3 % et de la Bolivie avec 15,3 % du total52. La Colombie retrouve ensuite sa première place. Les États-Unis, plus grands consommateurs mondiaux de cocaïne, importent 95 % de la cocaïne colombienne53.
La production de cocaïne dans le monde augmente de 25 % entre 2016 et 2017. La Colombie est à l’origine de 70 % de la production mondiale54.
Évaluation du trafic
La cocaïne est essentiellement produite en Amérique du Sud et notamment en Colombie, Bolivie et Pérou, où le narcotrafic joue un rôle géopolitique important55, mais le marché est largement mondial et notamment transatlantique56.
Fin 2008, le marché européen était estimé à 34 milliards de dollars et le marché américain estimé à 37 milliards de dollars57.
En 2004, plus de 64 000 saisies, soit 74 t de cocaïne, ont été effectuées sur le territoire de l’Union européenne. L’Espagne a effectué la moitié des saisies en nombre et en volume58.
Selon un rapport de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) du 18 octobre 2006, les saisies en France de cocaïne de 2005 (5 tonnes) sont en progression de 16 % par rapport à 2004, qui constituait déjà un record51.
Le marché américain reçoit alors 600 des 900 à 1 000 tonnes produites chaque année51.
En Europe, en 2005, le coût de la cocaïne est d’environ 26 000 à 28 000 euros le kilogramme (soit 26 à 28 euros le gramme)51.
Termes dérivés[|]
Cocaïnomanie
Ce terme est composé de cocaïne et de manie, du grec mania pour « folie, passion ». Il désigne une consommation régulière et non contrôlée de cocaïne, amenant un état de dépendance, soit une toxicomanie.
Cocaïnomane
Ce terme dérivé du précédent, désigne les personnes atteintes de cocaïnomanie.
Cocaïnisme
Ce terme désigne une intoxication chronique à la cocaïne.
Extension[|]
États-Unis[|]
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Une étude publiée en août 2009 aux États-Unis démontre que 90 % des billets de banque en circulation dans les villes américaines contiennent des traces de cocaïne59.
France[|]
Restée longtemps la drogue des nantis et du « showbiz », la cocaïne se répand chez les employés et au sein de secteurs professionnels plus traditionnels, comme le BTP, la restauration ou le commerce, à titre de stimulant. La cause de cette extension est la baisse des coûts et l’augmentation des entrées de cocaïne en France. Ainsi, de 1997 à 2007, le coût de la cocaïne pour le consommateur a chuté de moitié. Il est passé de 120 euros (800 francs) à 60 euros par gramme de cocaïne60.
L’évolution du profil des consommateurs a fait changer le public des victimes de surdoses qui sont plus rarement des marginaux et fréquemment des jeunes actifs61. Le trafic lui-même a muté vers des livraisons à domicile commandées par téléphone61,62,63.
Le Code du travail interdit les prélèvements urinaire ou sanguin en entreprise[réf. nécessaire] pour détecter d’éventuelles traces de drogues, en dehors des postes dits de sécurité (employés du nucléaire par exemple). Toutefois, un contrôle est tout à fait légal sur la route[réf. souhaitée].
Maroc[|]
Au nord et à l’ouest du continent africain, le Maroc est dans les années 2010 une plaque tournante du marché international64,65.
Paraguay[|]
Selon l’Observatoire des Nations unies, 90% des stupéfiants sont transportés en quantités énormes dans des conteneurs, dont 2% seulement de ces cargaisons sont interceptées. La drogue est livrée via la rivière[Laquelle ?]. La cocaïne colombienne a été découverte en Australie, aux Émirats arabes unis et en Europe, selon les recherches de traçage des drogues. En raison de la demande internationale accrue, le Paraguay devient de plus en plus riche en cocaïne, qui est manipulé par des entités transnationales telles que le PCC[pas clair] par le biais du canal[Lequel ?]66.
La cocaïne et l’économie mondiale[|]
Au cœur des marchés financiers tels que Wall Street ou La City67, la consommation de cocaïne chez les traders n’a cessé d’augmenter ces dernières années[Quand ?]68. Une des causes de cette consommation est le stress et le rythme soutenu de leur travail. L’anxiété supplémentaire engendrée par la crise financière de 2008 n’a fait qu’aggraver la situation69. Désinhibés par cette drogue (rappelons que la cocaïne donne une illusion de puissance intellectuelle), ils peuvent être amenés à réaliser des investissements très spéculatifs70 pouvant mettre en danger les fonds de tiers, voire nuire à l’intérêt général. Certains accusent même cette addiction massive d’être responsable de la crise économique de 200871.
Personnalités décédées à cause de la cocaïne[|]
Jacques d’Adelswärd-Fersen, auteur français (cocaïne et alcool)
Abraham Ángel, artiste mexicain
Bam Bam Bigelow, catcheur américain (cocaïne et autres drogues et médicaments)
Len Bias, joueur de basket-ball américain
Tommy Bolin, musicien américain (cocaïne, héroïne, barbituriques, alcool)
Christopher Bowman, patineur américain (cocaïne, diazépam, cannabis, alcool)
Chorão, musicien brésilien
Ted Demme, réalisateur américain
Justin Townes Earle, musicien américain
John Entwistle, bassiste des The Who, est mort d’une overdose de cocaïne72,73 dans sa chambre d’hôtel (Le Hard Rock Hotel and Casino) le 27 juin 2002 au soir à Las Vegas72 à 57 ans.
Rainer Werner Fassbinder, cinéaste allemand meurt le 10 juin 1982 à Munich à 37 ans[réf. nécessaire].
Brenda Fassie, chanteuse sud-africaine
José Fernández, joueur de baseball cubain (cocaïne et alcool)
Trevor Goddard, acteur britannique (cocaïne, héroïne, témazépam, vicodin)
Katy French, mannequin irlandais (cocaïne et alcool)
Bobby Hatfield, chanteur américain, membre des Righteous Brothers
Curt Hennig, catcheur américain
Shannon Hoon, chanteur américain, membre de Blind Melon
Jóhann Jóhannsson, musicien islandais
David Anthony Kennedy, fils de Robert F. Kennedy (cocaïne, péthidine et thioridazine)
Mac Miller, rappeur américain (cocaïne, fentanyl et alcool)
Ol’ Dirty Bastard, rappeur américain (cocaïne et tramadol)
Marco Pantani74,75 en février 2004 à 34 ans.
Jay Reatard, musicien américain (cocaïne et alcool)
Elis Regina, chanteuse populaire brésilienne est morte d’une overdose due à une interaction entre cocaïne, alcool et témazépam à São Paulo le 19 janvier 1982 à 36 ans[réf. souhaitée].
David Ruffin, chanteur américain
Don Simpson, producteur américain (cocaïne et médicaments)
Georg Trakl, poète autrichien
Ike Turner, musicien américain

Décès attribuables au speedball (cocaïne consommée en combinaison avec de l’héroïne ou de la morphine):
Jean-Michel Basquiat, artiste
John Belushi, acteur
Ken Caminiti, joueur de hockey sur glace
Chris Farley, acteur
Trevor Goddard
Mitch Hedberg, humoriste
Philip Seymour Hoffman, acteur
Sebastian Horsley
Chris Kelly
Brent Mydland
River Phoenix, acteur
DJ Rashad
Eric Show
Judee Sill
Layne Staley
Joey Stefano
Notes et références[|]
Notes[|]
↑ De Rectus et Sinister, droit et gauche en latin.
Références[|]
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« Le roman noir de la coke » [], série d’articles dans Le Monde, août 2022.
Voir aussi[|]
Sur les autres projets Wikimedia :
Cocaïne, sur Wikimedia Commons
Cocaïne, sur Wikiquote
Articles connexes[|]
Formes dérivées : crack, oxidado
Législation sur la cocaïne
Drogue
Stupéfiant
Addiction
Sevrage
Overdose
Narcotrafic en Colombie
Lévamisole
Vaccin anticocaïne
Liens externes[|]
Notices d’autorité : Bibliothèque nationale de France (données) Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète Bibliothèque nationale d’Espagne Bibliothèque nationale d’Israël Bibliothèque nationale tchèque
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Encyclopædia Britannica [] Encyclopædia Universalis [] Encyclopédie Treccani [] Encyclopédie Larousse []
Ressources relatives à la santé : ChEMBL DrugBank (en) International Union of Pharmacology (en) Medical Subject Headings (en) National Drug File (no + nn + nb) Store medisinske leksikon (cs + sk) WikiSkripta
Fiche cocaïne [] sur le site de Drogues info service []
Site de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie []
Site de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies []
Site du Centre de recherches et de traitements des addictions; centre de référence cocaïne []
(en) Site de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies []
(en) Publication de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) sur le trafic de cocaïne en Europe (avril 2010) []
[]
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Agents anesthésiques : anesthésiques locaux
[]
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comment savoir usure disque frein ?

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que faire avec la main gauche ?

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qu’est ce que les archives départementales ?

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quand est ce que les signes de grossesse commence ?

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quand faut-il un avocat postulant ?

https://www.litige.fr › definitions › avocat-postulant-postulation-droithttps://www.litige.fr › definitions › avocat-postulant-postulation-droit L’avocat postulant : Définition, compétence, missions – litige L’avocat dit « postulant » est celui qui […]

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quand je vois passer un bateau ?

https://www.youtube.com/watch?v=9dwOES6zfMsGUY BONTEMPELLI Quand je vois passer un bateau – YouTube https://www.youtube.com/watch?v=9dwOES6zfMs GUY BONTEMPELLI Quand je vois passer un bateauQuand je vois passer un bateauJ’ai envie […]

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quelles critiques fait luther ?

https://www.allocine.fr › series › ficheserie-8551 › critiqueshttps://www.allocine.fr › series › ficheserie-8551 › critiques Critiques de la série Luther – AlloCiné 52 abonnés Lire ses 456 […]

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