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pourquoi faire beaucoup de cauchemars ?

### Pourquoi faire beaucoup de cauchemars ? Une approche complète

Débutons cet article par une question cruciale : **pourquoi avons-nous des cauchemars et surtout, pourquoi certains d’entre nous les vivent-ils auxquels il est difficile d’échapper ?**

Il est important de reconnaitre d’abord que faire des cauchemars est une expérience tout à fait normale. En réalité, 85% des adultes l’expliquent même lorsqu’ils sont interrogés. Pourtant, lorsqu’un individu passe de la simple présence occasionnelle de rêves inquiétants à des séquences stressantes le soir, inquiétudes ou peurs, cela peut être un signe qui ne doit pas être ignoré.

#### Les facteurs influenceurs

Le fait de faire beaucoup de cauchemars peut être influencé par de nombreux facteurs. Cela peut être le résultat d’une expérience émotionnellement perturbante récente, un manque de sommeil, une alimentation inappropriée avant de se coucher, ou encore un environnement d’endormissement peu confortable.

Si des maladies sous-jacentes (ainsi que des traumatismes) peuvent aussi contribuer à la génération de cauchemars, de nombreuses recherches suggèrent que l’incidence est faible. En revanche, **un mode de vie sain** peut grandement réduire leur fréquence. Selon un psychologue, passer trop de temps au lit peut augmenter la fréquence des cauchemars. Pour éviter cela, il est conseillé de bien structurer son sommeil avec des grandes nuits, et des siestes courtes (20 minutes maximum). Un tel rythme favorise à la fois l’endormissement et le sommeil sans réveil inopiné.

En outre, alimentation inadéquate avant de s’endormir peut avoir un impact sur les cauchemars. Une forte prise de nourriture peut surcharger notre système, surtout la nuit, augmentant ainsi la probabilité de rêver de manière perturbante.

#### Des cauchemars graves : une partie de notre vie ?

Pourtant, même si **faire des cauchemars est une expérience universelle**, comprendre leurs causes peut rendre ces rêves moins effrayants. Les dreamers peuvent aider à ce processus. Selon les recherches actuelles, ces idées, pensées et émotions qui se cristallisent dans nos rêves sont des réflexions symboliques de ce qui se passe au réveil. Quant aux **cauchemars spécifiques**, les personnes âgées de plus de 65 ans semblent en être particulièrement affectées. Plus précisément, une étude récente révèle que parmi eux, 8% éprouvent ce type de cauchemars violents, s’étendant parfois à des gestes avec des conséquences de type blessure. C’est en partie pour cette raison que ces cauchemars doivent être prudemment pris en compte et gérés par un professionnel de santé.

#### Le traitement, est-il possible ?

Cela dit, certains cauchemars peuvent être contrôlés grâce à la thérapie. Par exemple, le Réapprentissage Rêve Imaginatif et Mémoriel (RRIM) peut apprendre à transformer ces rêves, et même à les supprimer, offrant ainsi un bon réconfort à ceux qui en souffrent.

#### À quoi servent-ils ?

Si la plupart des cauchemars semblent désagréables au réveil, il ne faut négliger aucune de leurs causes potentielles. En effet, les rêves sont enregistrés dans une partie du cerveau responsable le plus souvent de l’action de la conscience. Les cauchemars, en particulier, relèvent des niveaux du sommeil cérébral à un stade extrêmement profond. Il suggère même que cela pourrait être la voie par laquelle notre esprit traite des expériences désagréables de la journée et du passé plus large. Peut-être même des choses que nous avons omis en journée.

#### C’est moins la peur que la connaissance qui chasse les fantômes

C’est ainsi qu’en somme, **faire beaucoup de cauchemars peut être une porte ouverte**, vers une meilleure compréhension de soi, en passant par une utilisation judicieuse de leur contenu et de leur contexte. Il est vrai que comprendre pourquoi on fait des cauchemars pourrait aider à réduire leurs occurrences. **Que voulons-nous vraiment éviter dans la vie ? Qu’est-ce qui nous fait peur ? Quel sont nos points de stress ou d’inquiétude ? Ces questions peuvent souvent être lues et répondues à travers nos réveils nocturnes agités**.

Pas besoin d’être effrayé par la perspective d’un cauchemar, c’est une mécanique complexe de notre mental dont l’objectif est de nous aider à travailler à travers les émotions et problèmes que nous avons dans la vie réelle. Ainsi, en accordant à ces rêves la place qu’ils méritent, et en essayant de les analyser d’un angle psychologique favorable, nous pourrions bien trouver une meilleure qualité de sommeil et une meilleure prise sur nos peurs quotidiennes.

Enfin, lorsque la fréquence et l’intensité des cauchemars deviennent trop inconfortables, il est vivement recommandé de consulter un professionnel pour une assistance personnalisée et bienveillante.

En conclusion, même si les cauchemars peuvent être un sujet effrayant, une approche analytique et bienveillante peut absolument changer leur impact. Les rêves, y compris ceux qui nous effraient, sont plus que cela : ils sont nos guides à travers notre inconscient et des guides précieux pour nous aider à comprendre mieux nos peurs et nos angoisses les plus intimes.