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qu est ce que un etranger ?

## L’étranger : une définition pleine de nuances

Croisons-nous souvent face à ce mot : « étranger ». Une simple étiquette, non ? Oui, mais derrière cette appellation simple se cache un concept complexe, chargé d’histoire et de connotations sociales.

Tout d’abord, en termes juridique précis, « étranger » désigne une personne qui ne possède pas la nationalité du pays dans lequel elle vit. La Révolution française a marqué un tournant : la définition de la « qualité de Français » est inscrite pour la première fois dans la Constitution. Ce moment symbolise la naissance d’une nouvelle approche de l’appartenance nationale, basée sur un concept dynamique et inclusif.

Mais la réalité est bien plus nuancée.

**L’étranger : un être humain avant tout**

« Un étranger est, tout d’abord, un être humain », nous rappelle un article d’AgoraVox. Il a des droits, comme tout autre individu. Il vit dans une société en suivant ses lois, même extranjero.

**L’étranger : source de richesse et de dérangement**

Philosophiquement, L’étranger nous confronte à nos propres certitudes. Il est l’élément « hétérogène, » comme le souligne PhiloVIVE: « il a d’autres habitudes, d’autres valeurs, d’autres comportements, parfois bizarres. »

L’étranger peut être perçu comme une source de richesse culturelle et de dynamisme. Il apporte de nouveaux points de vue, des perspectives différentes, enrichissant la société dans son ensemble.

Cependant, sa différence peut aussi générer tension et dérangement. Les habitudes et les valeurs différentes peuvent créer des clivages et alimenter des préjugés. L’étranger, par sa singularité, peut remettre en question les valeurs et les normes établies, et cela peut être source d’inquiétude et d’insécurité.

**L’étranger : entre citoyenneté et déracinement**

Le droit constitutionnel s’interroge sur la notion d’étranger résident. Comment concilier son statut de « non-citoyen » avec son intégration à un territoire ? Quelles sont les garanties et les droits accordés à ces personnes qui choisissent de vivre, de travailler et de contribuer à une société qui n’est pas la sienne ?

La complexité de la situation de l’étranger nous incite à une réflexion profonde sur nos valeurs, nos notions d’appartenance et d’identité.

Face à l’étranger, ne devons-nous pas aller au-delà des définitions juridiques et adopter une approche plus humaine, plus inclusive ?

**Le débat est ouvert. **