quand il faut injecter l’anti d ?

L’immunoprophylaxie anti-D est une injection de gammaglobuline anti-D qui est administrée aux femmes enceintes rhésus négatif. Elle permet de prévenir la formation d’anticorps anti-D chez la mère, qui pourraient provoquer une maladie hémolytique du nouveau-né (MHNN) chez l’enfant.

La MHNN est une maladie rare qui se caractérise par la destruction des globules rouges du nouveau-né. Elle peut entraîner une anémie, une jaunisse et, dans certains cas, la mort du nouveau-né.

L’immunoprophylaxie anti-D est recommandée à toutes les femmes enceintes rhésus négatif, quel que soit le groupe sanguin du père.

Elle est administrée au cours de la grossesse, à trois moments clés :

• Au cours du premier trimestre, entre la 28e et la 30e semaine d’aménorrhée (SA)
• Au cours du deuxième trimestre, entre la 28e et la 34e SA
• Immédiatement après l’accouchement, quel que soit le groupe sanguin du nouveau-né

Dans certains cas, l’immunoprophylaxie anti-D peut également être administrée en cas de saignement vaginal pendant la grossesse, de fausse couche, d’avortement ou de choc traumatique.

L’immunoprophylaxie anti-D est un traitement sûr et efficace qui permet de prévenir une maladie grave chez le nouveau-né.

Voici quelques informations supplémentaires sur l’immunoprophylaxie anti-D :

• L’injection est généralement indolore et ne nécessite pas d’anesthésie.
• Les effets secondaires sont rares et généralement bénins. Ils peuvent inclure une rougeur, un gonflement ou une douleur au point d’injection.
• L’immunoprophylaxie anti-D est prise en charge par la Sécurité sociale.

Si vous êtes enceinte et rhésus négatif, parlez à votre médecin de l’immunoprophylaxie anti-D.