Bienvenu, visiteur! [ Register | Se connecter

 

comment prêter un livre kindle ?

  • Listed: 28 août 2022 3 h 33 min

Description

« E-Book » redirige ici. Pour les autres significations, voir E-Book (homonymie).
Livre numérique
Différents appareils (téléphone portable, liseuse, tablette tactile) utilisant diverses applications pour la lecture de livres numériques
Type
Fichier numérique
Fabrication
Fabricant
Éditeurs numériques
Utilisation
Usage
Lecture
– – Wikidata
Le livre numérique (en anglais : ebook ou e-book), aussi connu sous les noms de livre électronique et de livrel, est un livre édité et diffusé en version numérique, disponible sous la forme de fichiers, qui peuvent être téléchargés et stockés pour être lus sur un écran1,2 (ordinateur personnel, téléphone portable, liseuse, tablette tactile), sur une plage braille, un dispositif de lecture de livres audio, ou un navigateur.
Histoire[|]
Article détaillé : Projet Gutenberg#Histoire.
Années 1970 et 1980[|]
En 1971, Michael Hart créait le projet Gutenberg dans le but de numériser une grande quantité de livres et de créer une bibliothèque virtuelle proposant une collection de documents électroniques en libre accès3. Par ce projet, Hart souhaitait initier de nouvelles pratiques de diffusion (et, éventuellement, de lecture), différentes du papier.
Publiée un 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, la Déclaration d’indépendance des États-Unis a été le premier document électronique du projet Gutenberg (fichier de 5 ko)4. En raison de l’accès limité au réseau Internet, le projet avance lentement. À partir des années 1980, toutefois, la communauté bénéficie d’un accès régulier à Internet, et le rythme de croissance des publications s’accélère. En 1989, on souligne le dixième anniversaire du projet avec la mise en ligne de l’ouvrage Bible du roi Jacques5.
Parallèlement, en 1978, le Conseil des Arts du Canada créé Canadiana, un organisme sans but lucratif visant la préservation du patrimoine canadien et à sa mise en ligne. En 1986, la société Franklin met en place le premier dictionnaire « consultable sur une machine de poche5 ».
Années 1990[|]
Pendant la dernière décennie du xxe siècle, de nouvelles initiatives prennent forme dans l’univers du livre numérique :
En 1990, Eastgate Systems publie l’un des premiers exemples de littérature hypertextuelle, Afternoon, a story de l’écrivain Michael Joyce6
En 1993, John Mark Ockerbloom crée Online Books Page. Contrairement au projet Gutenberg, ce projet cherche à répertorier et réunir différents textes numériques anglophones déjà publiés, au sein d’un point d’accès unique.
En 1994, le projet Gutenberg souligne sa centième numérisation, avec la mise en ligne de l’œuvre complète de William Shakespeare7.
En 1995, Jeff Bezos crée Amazon.com, la première grande librairie électronique aux États-Unis. Amazon.com connaît alors un succès rapide; elle est aujourd’hui la référence en matière de libraires numériques5. La même année, à Montréal, Pierre François Gagnon8 fonde Éditel, une première plateforme d’édition électronique. La presse, dans son sens large, commence alors à se mettre en ligne.
En 1996, Olivier Gainon fonde Cylibris, la première maison d’édition numérique francophone qui publie des livres numériques et imprimés sur le web5. De son côté, Brewster Khale fonde Internet .
En 1997, la Bibliothèque nationale de France crée Gallica.
En 1998 est fondée 00h00, une maison d’édition entièrement dédiée aux livres numériques5.
Début des années 2000[|]
En 2000, le logiciel de lecture Mobipocket est créé. Ce logiciel « se spécialise d’emblée dans la lecture et la distribution sécurisée de livres pour assistant personnel5 ». Le Gemstar ebook devient alors la première tablette de lecture numérique officielle après avoir acheté les deux concurrents : Nuvomedia et Soft Book Press9.
En 2001, Adobe Flash Player lance son premier logiciel gratuit qui permet la lecture de fichiers numériques. La même année débute le concept francophone du mail-roman, qui consiste à publier, un chapitre à la fois, un roman par courriel5. Aussi, une première tablette de lecture est lancée en Europe; il s’agit de Cybook. L’année 2001 marque enfin la création du premier smartphone.
En 2004, la compagnie Sony produit sa propre tablette. Selon Marie Lebert, cette sortie par Sony marque les débuts de la popularisation des tablettes lectorielles numériques (ou « liseuses »)5. La même année, Google lance Google Books, qui permet de lire des livres en ligne, de consulter des métadonnées (date de publication, auteur(s), éditeur, page(s) consultée(s), etc.) et d’effectuer des recherches dans le corps du texte5.
En 2005, Open Content Alliance est créé conjointement par l’Internet et Yahoo, dans le but de permettre la lecture de tous les textes disponibles sur tous les moteurs de recherche5.
En 2007, Amazon commercialise Amazon Kindle, ou Kindle, qui permet à l’entreprise de se spécialiser dans la lecture numérique, alors qu’elle se concentrait jusque là sur l’édition papier.
En 2008, est créée publie.net, première coopérative d’auteurs pour l’édition et la diffusion numériques de la littérature contemporaine. Publie.net pousse les ressources du format ePub3 jusqu’à ajouter du son, de la musique et des vidéos10 dans le cours du récit, et un système de navigation en hyperimages (pour l’instant uniquement accessibles sur iPad et iPhone). La même année, la Big Ten Academic Alliance fonde HathiTrust et la Commission Européenne lance Europeana.
À partir de 2008, la qualité de lecture sur l’écran des liseuses s’améliore considérablement. Combinées à d’autres facteurs (dont la généralisation de l’accès à Internet), ces améliorations assurent au numérique une progression des parts de marché américain dans le secteur du livre, à partir de 201011. De nombreux éditeurs commencent dès lors à distribuer, sous format électronique, des livres tombés dans le domaine public.
Au même moment, pour une question de coûts et de rentabilité, certains éditeurs commencent à publier leurs auteurs de cette manière. Aussi, certains auteurs désirant se libérer des contraintes imposées par les éditeurs12, ou dont les manuscrits n’ont jamais été publiés, choisissent dès lors d’emprunter la voie de l’auto-édition numérique pour mettre à la disposition du public leur(s) œuvre(s) et ce, gratuitement ou non (sites de téléchargement payants).
Désignations[|]
L’expression « livre numérique » et ses synonymes « livre électronique » et « livrel » ont été proposés par l’Office québécois de la langue française2 (OQLF) comme traductions françaises des termes anglais « e-book », « electronic book » ou « digital book ». Selon l’OQLF, la forme hybride « e-livre » (calque de l’anglais « e-book ») est à éviter2.
En France, l’appellation « livre numérique » a été officiellement recommandée dans le JORF du 4 avril 20121.
Dans l’usage courant[Où ?], les termes « livre électronique » et « livrel » désignent aussi bien le contenu (le texte lui-même) que, par métonymie, le contenant (le support permettant de visualiser le contenu). Ces deux expressions sont donc aussi synonymes de « liseuse »2. Cet usage est toutefois fautif puisque, comme sa définition l’indique, le livre numérique est un fichier numérique et non l’appareil électronique qui permet de le consulter. Si le contenu et le contenant sont souvent confondus, il ne faut également pas confondre le livre numérique avec son format (ePub, mobipocket, etc.).
Types de livres numériques[|]
Fabrice Marcoux relève trois principaux types de livres numériques : homothétique, enrichi et « originairement numérique »13.
Homothétique. C’est la « transposition à l’identique d’un livre papier en version numérique14 ». Le livre numérique homothétique respecte les limitations physiques du livre malgré l’absence de ces limitations dans un environnement numérique. Il s’agit de la forme la plus répandue et de la première à être apparue.
Enrichi. Ce type de livre vient compléter la version imprimée grâce aux avantages que permet le format numérique, tant sur le plan de la forme que du contenu. On pense notamment aux hyperliens et à l’insertion d’autres médias (images, vidéos, sons). Ainsi, par les possibilités d’enrichissement quasi infinies de l’œuvre qu’il admet, le type enrichi est de plus en plus exploité. Allant dans le même sens, Nolwenn Tréhondart définit ce type de livres numériques comme adoptant des formes intermédiales qui « miment celles du livre imprimé, en y ajoutant des enrichissements sonores, visuels et hypertextuels »15. Elle nomme l’exemple du livre numérique enrichi, Le Horla, conçu par la maison d’édition L’Apprimerie en 2015. Lors d’un passage de celui-ci, par exemple, alors que le narrateur critique le peuple qui lance des pétards par décret gouvernemental à Paris le 14 juillet, le lecteur est appelé à toucher des taches de couleur qui se superposent aux textes et simulent l’explosion d’un feu d’artifice. Dans un autre passage, le texte devient flou et se dédouble à l’image du trouble qui habite le personnage qui craint de devenir fou et de perdre le contrôle de ses perceptions15.
« Originairement numérique ». Marcoux écrit qu’il s’agit du livre « créé par ou pour le numérique », c’est-à-dire que le livre originairement numérique a été pensé en fonction du format numérique et de ses potentialités techniques. Pour cette raison, il possède une forte hypertextualité, mais il est plus récent et moins commun que les précédents. Dans ce cas ci, il est aussi possible de parler d’édition augmentée16. La plateforme Scalar est une plate-forme qui permet l’édition de livres augmentés. Elle a été conçue en 2009 par l’Alliance for Networking Visual Culture. Grâce à la création d’hyperliens, le parcours littéraire de l’œuvre peut être modifié en fonction des intérêts du lecteur16.
Qualités d’un livre numérique[|]
Marin Dacos et Pierre Mounier ont identifié trois qualités d’un livre numérique: sa lisibilité, sa maniabilité et sa citabilité17.
Sa lisibilité. Le livre numérique doit être lisible. Cela suppose :
qu’il soit décrit par un format ouvert (par opposition aux formats propriétaires) ;
qu’il soit fluide et recomposable (reflowable) ;
qu’il soit pérenne.
Sa maniabilité. Le livre numérique doit être manipulable. Pour cela, il faut que l’on puisse indexer son contenu et effectuer des recherches. Plus on crée de livres applications, plus il est difficile de les indexer et de créer des outils d’indexation. Le texte doit également être copiable et collable, afin d’être rapidement inséré dans un autre contexte (procédure du copier-coller). Enfin, le texte doit aussi être inscriptible (annotations, remarques, jalons, etc.) dans des dispositifs ouverts.
Sa citabilité. Le livre doit être citable et ce, de façon simple. Le numérique conduit vers des solutions reposant sur la logique d’un identifiant unique (ID). Plusieurs dispositifs mis en place dans différents environnements et reposant sur des logiques différentes ont été développés. Dans le monde de l’édition, l’ISBN est en usage pour les livres et l’ISSN pour les périodiques et ce, depuis 1970 et 1975 respectivement. Ces identifiants uniques décrivent des objets éditoriaux, c’est-à-dire un titre d’ouvrage ou un titre de périodique. L’ISBN correspond à un niveau important de granularité puisque c’est le livre en entier qui est identifié.
Intérêts et risques associés[|]

(novembre 2018).
Intérêts[|]
Maniabilité physique et technique
Physique : l’œuvre écrite « complète » de Victor Hugo éditée chez Jean-Jacques Pauvert représente 40 millions de caractères. La Bible, telle qu’on peut la télécharger sur Internet, comporte moins de 10 millions d’octets, quelle que soit la langue considérée18 (environ 9,5 Mo). Une simple carte SDHC de 32 Go permet donc d’emporter partout avec soi environ 2 000 collections de textes de cette taille.
Technique : un passage donné d’un ouvrage, lorsqu’on en connaît un mot spécifique, se retrouve rapidement même si le document ne possède pas d’index. Le texte peut être annoté et inscriptible (annotations, remarques, jalons, etc.) dans des dispositifs ouverts.
Indépendance du dispositif de lecture: un livre numérique peut être consulté sur divers dispositifs de lecture (liseuse, ordinateur, tablette, téléphone intelligent, plage braille, lecteur de livres audio, etc.). Dans certains cas, si l’on est connecté à l’Internet, on retrouve le passage exact où l’on s’était arrêté en consultant un ouvrage, même depuis un autre support.
Accessibilité pratique et commerciale
Pratique : par rapport à la forme classique qu’est le livre imprimé, le livre numérique présente, pour les personnes handicapées, l’avantage d’une meilleure accessibilité. Le livre numérique peut en effet être restitué sur un appareil adapté, en affichage braille, par exemple, ou encore en restitution sonore. Il existe des normes de livres numériques destinés à un public ayant des limitations. C’est notamment le cas de DAISY, norme de livres audio destinée spécifiquement à un public incapable de lire des documents imprimés (aveugles, malvoyants, dyslexiques, personne en situation de handicap physique motrice, etc.). Il convient aussi de mentionner le format FROG créé en vue de faciliter la lecture pour les DYS.
Commerciale : au cours des dernières années, les pays émergents ont connu une forte croissance des livres numériques, notamment en Inde19. Selon une étude réalisée en 2011, 18 % des Indiens et 24 % des Brésiliens ont déjà téléchargé un livre numérique, et ces chiffres sont en constante augmentation20. En 2011, le philosophe et éditeur argentin Octavio Kulesz21 a réalisé une étude intitulée L’édition numérique dans les pays en développement. Selon cette étude, le livre numérique constitue un réel atout pour le développement des pays émergents et ce, sur les plans éducatif et économique. Kulesz soutient que les pays comme l’Inde, le Brésil et la Chine doivent tirer leur épingle du jeu pour s’approprier les nouvelles technologies occidentales. Par exemple, pour combattre l’illettrisme, l’Inde a commercialisé une liseuse à un prix défiant toute concurrence.
Risques[|]
Richard Stallman, un militant du logiciel libre américain, a identifié un certain nombre de dangers associés au livre numérique, notamment :
puisqu’on doit s’identifier pour payer en ligne ou télécharger un livre sur un site commercial ou une bibliothèque numérique, les « autorités » peuvent avoir accès à votre liste de lecture ;
qu’il y a plusieurs précédents d’effacement à distance d’ouvrages par au moins un distributeur (Amazon.com) sur les appareils d’individus les ayant achetés22.
Stallman note cependant que les ouvrages du projet Gutenberg et de quelques autres initiatives de numérisation ne présentent pas ces risques.
Comme pour tous les fichiers numériques, notamment ceux qui sont stockés sur un serveur externe par les utilisateurs (cloud), la question se pose à savoir ce que deviendrait votre bibliothèque dans le cas éventuel où un éditeur (ou un distributeur, voire un prestataire de services de stockage numérique) disparaîtrait.
Formats[|]
Logo du format EPUB.
Lors de la publication d’un livre numérique, l’éditeur est amené à choisir parmi plusieurs types de formats, qui peuvent être ouverts ou fermés, libres (fichier texte, HyperText Markup Language, EPUB, Extensible Markup Language, TeX, ODT, FictionBook, etc.) ou propriétaires (Portable Document Format, DOCX, RIch Text Format, PostScript, AZW, etc.). Selon Viviane Boulétreau et Benoit Habert, ce choix n’est pas neutre23 : « Le choix d’un format a des implications profondes: les informations que l’on peut transmettre changent, ainsi que leur lisibilité, leur universalité, leur agencement, leur transportabilité, leur transformabilité, etc. »24.
Gestion des droits[|]
Gestion des droits d’auteur[|]
Au moment où le livre numérique commence à se populariser, certains s’y opposent en raison de conflits de droits d’auteur. Ainsi, les premières tentatives de Google autour de la publication numérique de livres imprimés ont connu des échecs en grande partie à cause de ce type de conflit5. En réponse à ces enjeux apparaît en 2001 la licence Creative Commons, imaginée par Lawrence Lessig, qui permet la publication numérique protégeant le droit d’auteur5.
En France, certaines associations agissant au service des personnes handicapées bénéficient de l’exception au droit d’auteur prévue par la loi DADVSI. Pour ces structures, il existe deux niveaux d’agrément25 : l’agrément simple qui donne le droit d’adapter les œuvres et de les communiquer aux personnes handicapées, d’une part, et l’habilitation à demander l’accès aux fichiers numériques des éditeurs déposés auprès de la Bibliothèque nationale de France (BNF) investie de cette mission par le décret du 6 février 200926, d’autre part.
Article détaillé : Droit d’auteur et droits voisins dans la société de l’information#Chapitre I – Exceptions aux droits d’auteur et aux droits voisins.
Gestion des droits numériques[|]
Comme dans les domaines de la musique et des films, certains éditeurs et distributeurs utilisent des systèmes de gestion des droits numériques (DRM) pour tenter de protéger les œuvres. La plupart de ces systèmes sont relativement inefficaces et pénalisent davantage les lecteurs légitimes que les utilisateurs de contrefaçons27, où les DRM ont été enlevées ou au moins désactivées.
Tableau récapitulatif de certains DRM28
Nom Éditeur Formats Utilisé par Commentaires
Adept Adobe ePub, pdf, ascm Majorité, Kobo, B&N, Sony, Google DRM standard souvent utilisé. Il nécessite un compte sur le site d’Abobe et limite la lisibilité d’un livre à six appareils.
Microsoft Microsoft lit Microsoft Abandonné
Kepub (Adept) Kobo (Adobe) kepub Kobo Il s’agit d’un ePub avec quelques données en plus. Les fichiers peuvent être téléchargés au format ePub + DRM Adobe standard.
Topaz Amazon azw, tpz Amazon Nouveau format Amazon, basé sur son précédent format Mobipocket.
Mobipocket Amazon mobi Amazon (ancien) Format créé par Mobipocket (racheté par Amazon). Fonctionne avec un système de PID (clef unique par matériel).
Ignoble (basé sur adept) B&N (Adobe) B&N Extension du DRM ADEPT d’Adobe où on utilise nom et numéro de CB comme clef (pour dissuader de partager).
eReader B&N pdb, pml B&N (ancien), Palm Ancien format B&N, qui utilise lui aussi le nom et le numéro de CB comme clef pour frein social au partage.
FairPlay Apple Apple Utilisé sur iBooks. Les fichiers ne sont lisibles que par les appareils Apple, pas de recherche de faille à ce jour.
BBeB Sony lrx, lrs Sony Abandonné
LCP Readium epub TEA (PocketBook) implémenté dans le sous-format CARE Créé par le consortium Readium, le standard LCP (Lightweight Content Protection) est un format ouvert (opensource) qui apporte une souplesse de mise en œuvre et une transparence d’utilisation pour le lecteur.
Certains livres numériques ne contiennent pas de système de gestion des droits numériques, mais plutôt des tatouages numériques, en général le nom de l’acheteur et son adresse électronique. Enfin, de très nombreuses œuvres libres de droit (car tombées dans le domaine public) sont disponibles en téléchargement gratuit sur de nombreux sites Web, dont celui du Projet Gutenberg, de l’Open Library29, de Manybooks30 ou encore de Feedbooks/publicdomain31.
Certains éditeurs militent contre ces marquages et proposent leurs ouvrages sans DRM. On dénombre en 2020 plus de 200 éditeurs faisant ce choix32.
logo du mouvement éditeurs contre les DRM
Réception du public[|]
Alors que paraissaient les premiers livres numériques, nombreux sont les lecteurs qui ont eu un mouvement de recul par rapport aux possibilités offertes par cette nouvelle technologie[réf. souhaitée]. Même le pionnier Michael Hart aurait éprouvé des doutes quant à l’aboutissement du projet Gutenberg. « Nous considérons le texte électronique comme un nouveau médium, sans véritable relation avec le papier. Le seul point commun est que nous diffusons les mêmes œuvres, mais je ne vois pas comment le papier peut concurrencer le texte électronique une fois que les gens y sont habitués, particulièrement dans les établissements d’enseignement » »33. La question de l’habitude apparaît donc primordiale au moment de l’apparition sur le marché des premiers livres numériques; les lecteurs ne sont pas encore conditionnés à ce nouveau format de lecture. Bien que le contenu reste le même, cela « ne signifie pas pour autant qu’il faut banaliser le livre numérique; en effet, ce dernier se distingue de son acolyte en papier et demande ainsi une redéfinition de ses étapes de production »34. De par les concepts même d’hypertexte et d’hyperliens qu’il engage, le livre numérique modifie les modalités de lecture qui étaient admises par le papier. L’étendue de contenu qu’un livrel peut solliciter (surtout s’il est enrichi ou « originairement numérique ») peut donner le vertige au lecteur s’il est mal intégré. Le livre électronique doit donc répondre à certaines conditions pour assurer sa « bonne » réception35[source insuffisante] :
Métaphore d’utilisation. Afin d’éviter un découragement devant un trop grand nombre de références, de liens, d’images, etc., le livrel doit présenter son contenu au lecteur de manière que ce dernier puisse prendre facilement compte de ce qui se présente à lui et se faire une idée de ce qui l’attend.
Éléments d’interaction uniformes. Il s’agit pour le lecteur de pouvoir retrouver une logique dans son interaction avec les documents mis à sa disposition par un livre numérique. Pour cette raison, les applications de lecture vont souvent offrir différentes options afin de faciliter la navigation entre les contenus. La réutilisation d’un paratexte plus conventionnel (page couverture, index ou table des matières, etc.) par le numérique est souvent un bon moyen de rendre le lecteur plus confiant36. C’est en partie la logique derrière la reprise de la forme physique par le livre homothétique.
Participation du lecteur. Des bases de données privées sont souvent mises à la disposition du lecteur afin qu’il puisse faire ses propres annotations, rajouts, surligner des passages importants, etc. De cette manière, il peut « personnaliser » le livre électronique, se l’approprier ou augmenter son processus de lecture sans imposer ses modifications aux autres.
La réception est aussi intrinsèquement liée à l’accès limité des lecteurs au réseau Internet. Si la création du web dans les années 19905 permet un premier essor du livre numérique auprès des publics spécialisés[Par exemple ?], le deuxième essor n’arrive qu’une décennie plus tard, avec la généralisation du web et l’amélioration de la qualité des produits.
Article détaillé : Liste de maisons d’édition numérique.
État des marchés[|]
En France[|]
Le premier revendeur de livres numériques en France en date est Mobipocket.com (filiale d’Amazon depuis avril 200537). Toutefois, il existe d’autres plateformes où il est possible d’obtenir des livres numériques, notamment Vivlio, Numilog.com (filiale d’Hachette Livre depuis le printemps 200838), ePagine (prestataire de solutions pour les librairies), immatériel.fr (distributeur et revendeur), Relay.com (également filiale de Hachette, mais côté presses), Eden Livres, E-Plateforme, YouScribe, Scribd, Youboox, iBooks, Cyberlibris (bibliothèque numérique sur abonnement), Needocs (livres professionnels, pratiques et académiques) et aussi Didactibook (libraire électronique spécialisée dans les livrels pratiques).
Selon le magazine Challenges, la Fnac aurait vendu 40 000 livres numériques de novembre 2008 à novembre 200939. En 2011, le fabricant de liseuses Bookeen se lance à son tour dans la commercialisation de livres numériques avec bookeenstore.com40. L’offre de livres numériques en français la plus riche du marché est proposée par Chapitre.com41.
Selon le quatrième Baromètre sur les usages du livre numérique, présenté le 21 mars 2014 au Salon du livre de Paris, on évalue la part des lecteurs numériques en France à 15 % de la population42. Parmi les sondés, 39%43 pensent que l’utilisation de livres électroniques va augmenter, ce qui se vérifie par l’édition de mars 201644 puisque la part de lecteur a atteint les 20 % des personnes sondées. Aujourd’hui en France, bien que les utilisateurs d’ebooks pensent que les usages vont encore évoluer; ils sont encore beaucoup à combiner la lecture électronique avec celle de livres papiers.
En 2018, le chiffre d’affaires de l’e-book dépasse pour la première fois la barre des 100 millions d’Euros. L’offre de livres numériques augmente, mais avec 3,5 % des parts de marché les usages évoluent lentement45.
Aux États-Unis[|]
Pour le dernier trimestre 2010, Amazon.com a officiellement annoncé avoir vendu pour la première fois plus de livres numériques que de livres imprimés46. Les genres les plus populaires sont alors les romances et les romances érotiques47,48.
Au premier trimestre 2012, les ventes de livres numériques dépassent en valeur les ventes de livres papier dans le pays49.
Selon le Pew Internet & American Life project, 28 % des Américains ont lu au moins un livre numérique en 201350. Selon le même institut, 50 % des Américains possédaient une tablette numérique ou une liseuse en janvier 2014.
La vente des livres numériques a baissé de 10 % entre 2016 et 2017, selon une étude menée par PubTrack Digital. En 2016, le livre numérique correspondait à 21 % des ventes, pour descendre à 19 % en 201851.
Au Royaume-Uni[|]
En 2009, au Royaume-Uni, le livre numérique représente 2 % de parts de marchés, puis progresse pour atteindre 6 à 11 %. En 2010, l’éditeur Bloomsbury annonce que la vente des livres numériques correspond à 10 % de ses ventes, au Royaume-Uni. En ce qui concerne l’éditeur Penguin, le livre numérique représente 8 % de ses ventes, en 201152. En 2016, au Royaume-Uni, le livre numérique constitue 35 % du chiffre d’affaires total des membres éditeurs du Publishers Association, avec 1,7 milliard £53.
Au Canada[|]
Québec[|]
Depuis décembre 2009, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) offre un programme d’Aide à la numérisation qui rembourse aux éditeurs 50 % des frais de numérisation, plus 10 $ par titre, jusqu’à concurrence de 5 000 $, ce qui pourrait aider ces derniers à offrir une plus grande portion de leur catalogue54.
Cependant, en dépit de ces efforts et même pour les livres disponibles dès leur sortie en format numérique, les ventes de livres numériques n’ont représenté qu’1,1 % des ventes de livres au Québec en 2014, alors qu’environ 80 % des livres mis en vente cette année-là étaient disponibles en format numérique55. Cela représente environ 506 000 livres numériques. Il ne s’agit toutefois pas d’un portrait complet, puisque les ventes faites auprès de certaines librairies en ligne comme Apple et Amazon sont exclues du calcul. Seules les ventes faites dans les entrepôts numériques québécois sont prises en compte56.
En 2017, 16 % des québécois pratiquent le téléchargement de livres ou de magazines numériques selon les statistiques présentées par le CEFRIO. Cela représente une baisse de 3 % par rapport à l’année précédente. L’activité est plus populaire auprès des diplômés universitaires57.
Canada anglais[|]
Au Canada anglais, la situation se présente différemment. Selon les chiffres datant de 2017, les ventes de livres numériques s’élevaient à 18,6% des ventes totales de livres56.
Coûts liés au livre numérique[|]
Si le coût du PDF imprimeur (représentation homothétique de l’œuvre imprimée) est absorbé par les coûts usuels de production papier, il n’en est toutefois pas de même pour le reste58. Deux types de coûts sont à prévoir :
les coûts de production. Lors d’une numérisation (scan), les différents coûts impliquent les frais de scan, de recomposition (enrichissement typographique), de relecture et de correction, les frais de structuration d’un format Epub (il est essentiel d’intégrer les métadonnées, soit la couverture, le titre, le ISBN, le sommaire, etc.). Pour un roman « habituel » (grand format, 256 pages), une étude du MOTif (l’observatoire pour le livre et l’écrit en l’île-de-France) évaluait, en 2010, les coûts à environ 1 199 €58. S’il s’agit d’une publication sans numérisation (scan), les dépenses sont moins importantes : on épargne alors les frais liés à la numérisation, et on limite les frais de relecture (moins de risque d’erreur associé). Pour le même type de roman, les frais sont estimés à 665 €58, soit presque deux fois moins cher.
les coûts de distribution. Les coûts de distribution du livre numérique diffèrent de ceux du livre imprimé. Il y a d’abord l’introduction des frais de marquage (DRM ou encore watermarking), qui permettent de contrôler la circulation du livre et de prévenir sensiblement le piratage. Le coût d’un marquage de type DRM était, en 2010, de 0,40 € par exemplaire58, ce qui est souvent inaccessible aux petites et moyennes entreprises. Le watermarking, ou tatouage numérique, est une solution gratuite pour ces éditeurs. Ensuite, s’ajoute les coûts de diffusion : les livres numériques sont en effet vendus via de nombreux canaux (offre numérique chez certains libraires, grandes enseignes culturelles et pure players comme Amazon, Kobo ou Numilog). Les éditeurs confient souvent la mise en ligne et le stockage de leurs fichiers à un diffuseur qui prélève un pourcentage sur chaque vente.
L’éditeur numérique rencontre autrement des frais de développement informatique, d’archivage et de maintenance afin de répertorier ses publications sur un site d’« entreposage » virtuel. S’ajoutent à cela les divers frais de promotion et de marketing; dans le cadre de l’étude du MOTif, plusieurs éditeurs estimaient que ces frais correspondaient à 3 ou 4 % du prix de vente, bien que ces coûts variaient significativement d’un éditeur à l’autre58. Enfin, les frais bancaires représenteraient entre 3 et 6 % du prix de vente. Ces coûts sont toutefois assumés par les libraires ou les portails de vente, et non pas par les éditeurs.
Notes et références[|]

a et b la République française, « Vocabulaire de l’édition et du livre (liste de termes, expressions et définitions adoptés) » [], no 0081, sur legifrance.gouv.fr, Journal officiel de la République française, 4 avril 2012 (consulté le 21 février 2017), p. 6130.

a b c et d « livre numérique » [], Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le 20 janvier 2019).
↑ Marie Lebert, « Une courte histoire de l’ebook » [] [PDF], sur etudes-francaises.net, Études françaises de l’Université de Toronto, 2009 (consulté le 21 février 2017) : « Chose souvent passée sous silence, Michael Hart est le véritable inventeur de l’ebook. Si on considère l’ebook dans son sens étymologique, à savoir un livre numérisé pour diffusion sous forme de fichier électronique, celui-ci aurait bientôt quarante ans et serait né avec le projet Gutenberg en juillet 1971 », p. 11.
↑ Marie Lebert, « Une courte histoire de l’ebook » [] [PDF], Études françaises de l’Université de Toronto, 2009 (consulté le 21 février 2017), p. 5.

a b c d e f g h i j k l et m Marie Lebert, « Une courte histoire de l’ebook » [] [PDF], sur etudes-francaises.net, 2009 (consulté le 10 avril 2017)
↑ (en) Jill Walker Retberg, « Electronic Literature Seen from a Distance : The Beginnings of a Field », Dichtung Digital, no 41, 2012.
↑ « Le Projet Gutenberg, de 1971 à 2005 » [], sur etudes-francaises.net, 15 août 2005 (consulté le 10 avril 2016).
↑ Marie Lebert, Le livre 010101 (1971-2015), Chronologie du livre numérique, 1995-04 [].
↑ Philippe Chartier, « Gutenberg 2.0 », Québec science, décembre 2000-janvier 2001, p. 43-44 (ISSN 0021-6127, lire en ligne [])
↑ Alain François, Webobjet (ça recommence comme ça) – Jean-Jacques Birgé, La corde à linge.
↑ « Le nombre d’utilisateurs de lecteurs électroniques téléchargeant des titres a plus que doublé en 14 mois aux États-Unis. La hausse des ventes d’appareils de lecture électronique enregistrée aux États-Unis pendant la dernière période des fêtes de fin d’année a marqué un tournant majeur dans l’histoire du livre numérique », révèle une enquête du Book Industry Study Group (BISG) publiée le 29 avril. La part des consommateurs de livres imprimés affirmant télécharger des livres électroniques a bondi de 5 % en octobre 2010 à près de 13 % en janvier 2011 selon le BISG. Sur le site de Livres-Hebdo.
↑ Stephen King a été précurseur dans cette démarche dès l’an 2000.
↑ Michael Sinatra, Marcello Vitali-Rosati (dir.), Pratiques de l’édition numérique, PUM, Montréal 2014, disponible en ligne : http://parcoursnumeriques-pum.ca/pratiques [].
↑ Fabrice Marcoux, « Chapitre 11. Le livrel et le format ePub », dans Pratiques de l’édition numérique, Presses de l’Université de Montréal, coll. « Parcours numérique », 26 septembre 2014 (ISBN 978-2-8218-5072-9, lire en ligne []), p. 177–189.

a et b Nolwenn Tréhondart, « Pratiques de conception du livre numérique enrichi : enjeux idéologiques et créatifs », Interfaces numériques, vol. 7, no 3, 11 mars 2019 (ISSN 2259-1001, DOI 10.25965/interfaces-numeriques.3619, lire en ligne [], consulté le 3 octobre 2020).

a et b Marcello Vitali-Rosati, Benoît Epron, L’édition à l’ère numérique, Paris, La Découverte, mai 2018, 128 p. (ISBN 978-2-7071-9935-5, lire en ligne []), p. 48-49.
↑ Marin Dacos, L’édition électronique, Paris, diffusion Cairn.info, 1er janvier 2010, 126 p. (ISBN 978-2-7071-5729-4, OCLC 758869224).
↑ (en) Bible Download [] – Chinese Christian Internet Mission (CCIM)
↑ (en) Vikas Kumar, « The fine print », http://www.outlookbusiness.com/ [], 1er février 2014 (lire en ligne [], consulté le 16 février 2017).
↑ « Le livre numérique prend de l’ampleur dans les pays en développement » [], L’actualité Edilivre, sur edilivre.com, Éditions Édilivre (consulté le 16 décembre 2016).
↑ « L’édition numérique dans les pays en développement — À propos d’Octavio Kulesz » [], sur alliance-lab.org, février 2011 (consulté le 21 février 2017).
↑ « Amazon jette 1984 dans le « trou de mémoire » » [], Le Monde, 22 juillet 2009 (consulté le 21 février 2017).
↑ Viviane Boulétreau et Benoit Habert, Pratiques de l’édition numérique, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2014, « Les formats », p. 145-159
↑ Viviane Boulétreau et Benoit Habert, Pratiques de l’édition numérique, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2014, « Les formats », p. 145
↑ Ministère de la Culture de la France, « L’exception au droit d’auteur en faveur des personnes handicapées » [].
↑ « Décret no 2009-131 du 6 février 2009 relatif à la désignation de l’organisme dépositaire des fichiers numériques d’œuvres » [], 6 février 2009.
↑ « Droits numériques : quand les auteurs prennent leur livre en main » [], sur actualitte.com (consulté le 3 février 2020)
↑ Éric Daspet, « Formats de livres numériques avec DRM » [], 29 août 2011.
↑ (en) « Open Library » [] [« Bibliothèque ouverte »] (consulté le 21 février 2017).
↑ (en) « Manybooks – Search Over 33,000 Free eBooks » [] [« Cherchez à travers 33 000 livres électroniques gratuits »] (consulté le 21 février 2017).
↑ « Feedbooks : Public Domain » [] [« Feedbooks – domaine public »] (consulté le 21 février 2017).
↑ « Tous les éditeurs sans DRM » [], sur Aldus – le blog du livre numérique, depuis 2006 (consulté le 10 octobre 2020)
↑ Marie Lebert, « La grande histoire du livre numérique », Actualitté, 12 octobre 2015 (lire en ligne [], consulté le 20 février 2017)
↑ « Presse de l’Université du Québec » [], sur puq.ca, 15 février 2015 (consulté le 19 février 2017)
↑ Letterpress, « L’évolution du livre : du codex au livre électronique » [], sur latelierducoin-reliure.fr.
↑ Michael Sinatra, Marcello Vitali-Rosati (dir.), Pratiques de l’édition numérique [], PUM, Montréal, 2014.
↑ (en) « http://www.drmwatch.com/drmtech/article.php/3499386 »(.org • Wikiwix • .is • Google • Que faire ?), DRM watch, 21 avril 2005.
↑ « Hachette s’offre le cyberlibraire Numilog » [], sur actualitté.
↑ Émilien Ercolani, « La Fnac aurait déjà vendu 40 000 « livrels » » [], sur linformaticien.com, 25 septembre 2009.
↑ (en) « Bookeen launches a new e-book store » [] [« Bookeen lance un nouveau magasin de livre électroniques »], sur e-reader-info.com (consulté le 21 février 2017).
↑ Nicolas Gary, « Chapitre.com devient la librairie numérique de Sony » [], ActuaLitté, 21 août 2012 (consulté le 21 février 2017).
↑ « Économie du livre : ce que change le numérique » [], Challenges/AFP, 21 mars 2014 (consulté le 21 février 2017).
↑ Elizabeth Sutton, « Chiffres clés du baromètre des usages du livre numérique — iDBOOX » [], sur http://www.idboox.com [], iDBOOX, 25 mars 2014 (consulté le 21 février 2017).
↑ « Syndicat national de l’édition – Baromètre sur les usages du livre numérique » [], sur sne.fr, 2 septembre 2014 (consulté le 21 février 2017).
↑ Véronique Richebois, « Le marché de l’édition place ses espoirs dans le digital et la télévision » [], sur lesechos.fr, 14 mars 2019 (consulté le 15 mars 2019)
↑ (en) « Amazon Kindle e-book downloads outsell paperbacks » [], BBC News, 28 janvier 2011.
↑ Clément S., « Romans d’amour et érotiques cartonnent en version numérique » [], sur Actualitte.com, 4 août 2009 (consulté le 13 août 2009).
↑ (en) Nicholson Baker, « A new page – Can the Kindle really improve on the book? » [] [« Une nouvelle page – Est-ce que le Kindle peut vraiment faire mieux que le livre ? »], The New Yorker, 3 août 2009 (consulté le 21 février 2017) : « romance readers are major Kindlers. ».
↑ Aux États-Unis, le livre numérique dépasse le livre papier [] – Pierre Haski, Rue89, 26 juin 2012
↑ (en) Jeremy Greenfield, « More Americans Now Reading Ebooks, New Pew Data Show » [], Digital Book World, 16 janvier 2014.
↑ « Les ventes de livres numériques en baisse aux États-Unis » [], sur actualitte.com, 26 avril 2018 (consulté le 22 octobre 2018)
↑ Bernard Prost, Xavier Maurin et Mehdi Lekehal, Le livre numérique, Paris, Cercle de la librairie, mai 2013, 126 p. (ISBN 978-2-7654-1389-9), p. 102
↑ « 2016, année florissante pour le livre au Royaume-Uni » [], sur https://www.actualitte.com [], 28 avril 2017 (consulté le 22 octobre 2018)
↑ Maxime Johnson, « Le livre électronique au Québec » [], Magazine Jobboom, 18 janvier 2010 (consulté le 20 février 2017).
↑ Fabien Deglise, « L’impossible mort d’un livre bien vivant » [], Le Devoir, 3 octobre 2015 (consulté le 20 février 2017).

a et b Sophie Marsolais, « Le livre numérique, vague ou raz-de-marée? », Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 11–12 (ISSN 0705-6567 et 1923-2330, lire en ligne [], consulté le 15 septembre 2020)
↑ CEFRIO, « Se divertir en ligne », NETendances, vol. 8, no 4, 2017, p. 14 (lire en ligne [] [PDF])

a b c d et e Hervé Bienvault, Le coût d’un livre numérique, France, MOTif, 2010, 36 p. (lire en ligne [] [PDF]).
Annexes[|]
Sur les autres projets Wikimedia :
Livre numérique, sur Wikiquote
Bibliographie[|]
Brigitte Juanals, La culture de l’information. Du livre au numérique. Lavoisier, 2003. fiche de lecture []
T. Baccino, La Lecture électronique, Presses universitaires de Grenoble, 2004 ;
Adenora Guriec, « Évolution et révolution du livre : vers un nouveau support de l’œuvre littéraire ? » [], Université Rennes 2 – UFR Arts, Lettres, Communication, 2014) ;
Olivier Larizza, La Querelle des livres. Petit essai sur le livre à l’âge numérique, Buchet-Chastel, 2012 ;
Jean-François Gleyze. La lecture numérique – État des lieux et champs d’innovation. Veille réalisée dans le cadre d’un stage de design numérique à BayardKids, Bayard Presse, Montrouge, 156 p., 2011 ;
Laurent Soual, Le livre numérique en bibliothèque : état des lieux et perspectives, Éditions du Cercle de la librairie, 2015.
Sharon Hackett et François Dallaire, Étude sur l’avenir du livre numérique et des ressources documentaires en ligne en formation à distance au Canada francophone, (REFAD, 2016, 125 p. (lire en ligne [] [PDF]), p. 57-61
marie Lebert, Une courte histoire de l’ebook. ActuaLitté, 2021. (lire en ligne)
Articles connexes[|]
Édition électronique
Liseuse
Livre audio
DAISY (livre audio)
Cartable numérique
Bibliothèque numérique
Loi relative au droit d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information
Prêt numérique en bibliothèque.
Liens externes[|]
Notices d’autorité : Bibliothèque nationale de France (données) Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète Bibliothèque nationale d’Israël Bibliothèque nationale tchèque
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste : Encyclopædia Britannica []
Ressource relative à la littérature : (en) The Encyclopedia of Science Fiction
(fr+en+es) « Une courte histoire de l’ebook » [] – Marie Lebert, Études françaises de l’Université de Toronto, 2009.
(en) Comparison of e-book formats – Wikipedia anglophone.
Portail de l’édition numérique Portail de l’informatique Portail de l’édition

https://fr.wikihow.com › prêter-un-ebook-Kindle

https://fr.wikihow.com › prêter-un-ebook-Kindle
Comment prêter un ebook Kindle: 14 étapes (avec images)
Prêter depuis la page Gérer votre Kindle 1 Connectez-vous à votre compte Amazon. Commencez par vous connecter à votre compte Amazon grâce à votre identifiant et votre mot de passe. 2 Sélectionnez Votre compte. Appuyez sur Votre compte puis choisissez l’option Gérer votre Kindle . 3 Sélectionnez un ebook.

https://kdp.amazon.com › fr_FR › help › topic › G200652240

https://kdp.amazon.com › fr_FR › help › topic › G200652240
Prêt de livres Kindle
Si vous avez acheté un exemplaire de votre propre livre, vous pouvez le prêter sans problème. Toutefois, vous ne pouvez prêter chaque titre qu’une seule fois, conformément aux conditions du programme de prêt Kindle. Les prêts de livres Kindle ne sont pas des achats et ne permettent donc pas de recevoir des paiements de redevance.

https://www.monastucesetconseils.be › 2019-09 › preter-et-emprunter-des-livres-avec-votre-kindle-WAACINAR_EU24111101

https://www.monastucesetconseils.be › 2019-09 › preter-et-emprunter-des-livres-avec-votre-kindle-WAACINAR_EU24111101
Prêter et emprunter des livres avec votre Kindle – monastucesetconseils.be
Vous pouvez prêter à un ami pendant jusque 14 jours des livres que vous avez achetés dans la boutique Kindle. Vous le faites en allant sur Amazon, puis via Votre compte dans Gérer votre contenu et vos appareils . Cliquez sur les trois points devant le livre et choisissez Loan this title .

https://efsutis.ru › art-et-divertissement › 39174-comment-prêter-un-livre-kindle.html

https://efsutis.ru › art-et-divertissement › 39174-comment-prêter-un-livre-kindle.html
Comment prêter un livre Kindle: 14 étapes (avec des photos)
Les livres Kindle peuvent être prêtés en utilisant le site Web Amazon à partir de la page Gérer votre Kindle ou à partir de la page des détails du produit. Étapes Méthode 1 Via la page Gérer votre Kindle 1 Connectez-vous à votre compte Amazon en utilisant votre adresse e-mail et votre mot de passe. 2

https://fr.minotauromaquia.com › blog › ebook-readers › 2018-05-06-how-to-lend-a-kindle-book-14-steps-with-pictures.html

https://fr.minotauromaquia.com › blog › ebook-readers › 2018-05-06-how-to-lend-a-kindle-book-14-steps-with-pictures.html
Comment prêter un livre Kindle 14 étapes (avec photos) | Réponses à …
Comment prêter un livre Kindle. En tant qu’utilisateur d’Amazon Kindle, vous pouvez prêter vos livres Kindle à d’autres lecteurs jusqu’à 14 jours à la fois, même si certains lecteurs ne possèdent pas d’appareils Kindle. Les livres Kindle peuvent être prêtés sur le site Web d’Amazon, que ce soit…

https://korben.info › comment-deproteger-un-livre-kindle-pour-le-preter-le-lire-sur-lordi-ou-lexporter-sous-un-autre-format-pdf-epub.html

https://korben.info › comment-deproteger-un-livre-kindle-pour-le-preter-le-lire-sur-lordi-ou-lexporter-sous-un-autre-format-pdf-epub.html
Comment déprotéger un livre Kindle pour le prêter, le lire sur l’ordi …
…et cliquez sur le bouton « Configure » et choisissez « eInk Kindle « . Entrez ensuite votre n° de série. Puis rendez-vous sur Amazon à l’endroit où vous pouvez voir tous vos achats numériques. Cliquez sur le bouton avec les 3 petits points du livre qui vous intéresse puis sur le lien « Télécharger et transférer via USB «

https://www.public.fr › Toutes-les-interviews › Interview-Camping-Paradis-Toutes-les-questions-que-vous-vous-posez-721086

fr.wingwit.com › Hardware › kindle › 33611.html
Comment puis-je prêter des livres avec un compte Kindle Amazon
Une fois que les chargements de page , cliquez sur « Gérer votre Kindle dans le Kindle rubrique. Une liste de tous vos livres Kindle apparaîtra sur l’écran. 3 Situer le titre que vous voulez prêter et cliquez sur le bouton Actions à la droite de ce titre. Choisissez prêt ce titre dans le petit menu contextuel qui apparaît . 4

https://www.pcexpertlemag.fr › comment-partager-des-livres-sur-un-kindle

https://www.pcexpertlemag.fr › comment-partager-des-livres-sur-un-kindle
Comment partager des livres sur un Kindle – PCExpert Magazine
Pour prêter un livre électronique Kindle que vous avez acheté dans la boutique Amazon Kindle, connectez-vous sur Amazon.com et ouvrez le menu déroulant Compte & Listes, situé dans le coin supérieur droit de la page d’accueil Amazon. Choisissez votre contenu et vos appareils.

https://pdf.wondershare.fr › how-to › convert-kindle-to-pdf.html

https://pdf.wondershare.fr › how-to › convert-kindle-to-pdf.html
Kindle en PDF : comment convertir un livre Kindle en PDF – @PDFelement
Voici les étapes à suivre pour convertir des livres Kindle au format PDF. Étape 1. Importer le fichier Kindle Allez sur le site de ZAMZAR et cliquez sur le bouton Upload pour uploader votre fichier au format.azw. Étape 2. Convertir le Kindle au format PDF

https://technochouette.istocks.club › comment-partager-des-livres-kindle-avec-dautres-membres-de-la-famille-wiki-utile › 2020-11-23

https://technochouette.istocks.club › comment-partager-des-livres-kindle-avec-dautres-membres-de-la-famille-wiki-utile › 2020-11-23
Comment partager des livres Kindle avec d’autres … – TechnoChouette
Nous avons précédemment expliqué comment prêter gratuitement des livres Kindle à des amis, ce qui est un avantage évident de la gestion d’un compte Amazon.. Cependant, cela vient avec quelques problèmes mineurs. Vous ne pouvez partager chaque livre que pendant une période de deux semaines, et chaque livre ne peut être prêté qu’une seule fois.

https://www.youtube.com/watch?v=_QueUeUwUZw

    

152 vues au total, 2 aujourd'hui

  

Listing ID: N/A

Signaler un problème

Processing your request, Please wait....

Sponsored Links

 

comment faire pour ne pas tomber enceinte après un rapport ?

https://www.asgosenegal.org › enceinte › comment-faire-pour-ne-pas-tomber-enceinte-apres-un-rapport.htmlhttps://www.asgosenegal.org › enceinte › comment-faire-pour-ne-pas-tomber-enceinte-apres-un-rapport.html Comment Faire Pour Ne Pas Tomber Enceinte Apres Un Rapport? 18 nov. 2021Comment faire pour ne […]

126 vues au total, 1 aujourd'hui

 

comment trouver enregistrement teams ?

https://support.microsoft.com › fr-fr › topic › trouver-les-réunions-enregistrées-de-microsoft-teams-pour-l-éducation-0980080c-036c-4e85-8549-fb8a3557dc3chttps://support.microsoft.com › fr-fr › topic › trouver-les-réunions-enregistrées-de-microsoft-teams-pour-l-éducation-0980080c-036c-4e85-8549-fb8a3557dc3c Trouver les réunions enregistrées de Microsoft Teams pour l’éducation Dans le canal […]

124 vues au total, 1 aujourd'hui

 

comment est-ce que je peux lire des podcasts ?

https://podmust.com/comment-ecouter-un-podcast/Comment écouter un podcast ? On vous explique tout. https://podmust.com/comment-ecouter-un-podcast/ Comment écouter un podcast sur mobile ? C’est sûrement le plus simple, car le podcast […]

121 vues au total, 0 aujourd'hui

 

comment savoir moisissure maison ?

https://fr.wikihow.com › vérifier-la-présence-de-moisissureshttps://fr.wikihow.com › vérifier-la-présence-de-moisissures Comment vérifier la présence de moisissures Percez un petit trou dans un mur récemment affecté par de l’eau ou des […]

148 vues au total, 1 aujourd'hui

 

comment mettre un blanc en confiance ?

https://fr.wikihow.com/inspirer-la-confianceComment inspirer la confiance: 15 étapes (avec images) https://fr.wikihow.com/inspirer-la-confiance Pour inspirer confiance auprès des autres, vous devez travailler votre langage corporel, votre manière de parler […]

183 vues au total, 0 aujourd'hui

 

pourquoi la polygamie est interdite ?

https://fr.quora.com/Pourquoi-la-polygamie-est-elle-interdite-Que-pensez-vous-de-cette-interdiction?share=1Pourquoi la polygamie est-elle interdite ? Que pensez-vous … https://fr.quora.com/Pourquoi-la-polygamie-est-elle-interdite-Que-pensez-vous-de-cette-interdiction?share=1 La polygamie, est, en fait, interdite pour des raisons financières évidentes. En tout cas, quand […]

129 vues au total, 0 aujourd'hui

 

comment avoir linkedin premium gratuitement ?

https://www.conseilsmarketing.com › promotion-des-ventes › comment-avoir-linkedin-premium-gratuitementhttps://www.conseilsmarketing.com › promotion-des-ventes › comment-avoir-linkedin-premium-gratuitement Comment avoir Linkedin Premium gratuitement – ConseilsMarketing Voici 7 moyens d’avoir Linkedin Premium gratuitement, de contourner […]

120 vues au total, 1 aujourd'hui

 

comment bien demeler ses cheveux ?

https://fr.wikihow.com › démêler-les-cheveuxhttps://fr.wikihow.com › démêler-les-cheveux Comment démêler les cheveux: 14 étapes (avec images) Commencez par démêler les cheveux avec votre peigne à dents plus larges. […]

185 vues au total, 1 aujourd'hui

 

qui les moustiques piquent le plus ?

https://www.tf1info.fr › societe › video-moustiques-pourquoi-ces-insectes-piquent-ils-plus-certaines-personnes-que-d-autres-en-ete-2192594.htmlhttps://www.tf1info.fr › societe › video-moustiques-pourquoi-ces-insectes-piquent-ils-plus-certaines-personnes-que-d-autres-en-ete-2192594.html Moustiques : pourquoi piquent-ils plus certaines personnes que d’autres … Il y a 2 joursEn tête […]

133 vues au total, 0 aujourd'hui

 

quand est-ce que débute le ramadan ?

https://fr.news.yahoo.com › ramadan-2021-quelle-date-debut-jeune-153531730.htmlhttps://fr.news.yahoo.com › ramadan-2021-quelle-date-debut-jeune-153531730.html Ramadan 2021 : à quelle date débute le jeûne cette année 9 avr. 2021Explications. Le Ramadan approche. Comme chaque année, […]

126 vues au total, 0 aujourd'hui