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que j’aime à faire connaitre ce nombre utile ?

### Que j’aime à faire connaitre ce nombre utile : la magie de Pi

Avez-vous déjà entendu parler de cette mystérieuse phrase, « Que j’aime à faire apprendre un nombre utile aux sages ! »? Cette expression, bien que peut-être inconnue ou énigmatique pour beaucoup, est en réalité un amusant moyen mnémotechnique pour retenir les décimales du nombre Pi.

Les mathématiques, souvent considérées comme un domaine austère et complexe, regorgent en réalité de beauté, de rationalité et d’un certain esprit ludique. Le nombre Pi, symbole par excellence de la géométrie, est le rapport entre la circonférence et le diamètre d’un cercle. Il est donc indéniablement utile, mais qu’est-ce qui le rend si fascinant, aux côtés de cette charmante phrase ?

Pour faire court, chaque mot de cette prose n’est pas sans signification. Le nombre de lettres dans chaque mot de cette phrase correspond précisément au chiffre de la décimale Pi qui suit le point décimal. Par exemple, « Que » (3 lettres) correspond à 3, « j’aime » (1 lettre séparée par une apostrophe) représente le chiffre 1, et donc de suite. C’est l’entrée parfaite dans le monde des nombreuses décimales que constituent Pi, nombre irrationnel, c’est-à-dire que ses chiffres après la virgule continuent à l’infini sans aucun motif répétitif.

Notamment, les mathématiciens ne se sont pas arrêtés en si bon chemin avec ce simple marronnier. Ils ont alors décide de combiner leur passion pour Pi avec celle de la littérature en poussant la poésie un peu plus loin. Par exemple, une poésie de 20 alexandrins a été composée pour atteindre 126 décimales. C’est en effet une manière tout à fait charmante d’appréhender un nombre autant qu’un élément essentiel des mathématiques. Qui plus est, cette poésie est dédiée à Archimède, l’un des pionniers en matière de calcul de Pi, dont la citation dans ce poème ajoute une touche savante et historique à cette œuvre littéraire.

Ces diverses stratégies mnémotechniques témoignent de la multiplicité des chemins pour encoder et mémoriser de tels nombres. Non seulement sont-ils utiles dans le monde des sciences, mais ils permettent aussi de transmettre de manière ludique la richesse de connaissances mathématiques. Que pourrait-on espérer de plus pour susciter l’intérêt pour les mathématiques chez les plus jeunes, sinon une telle démarche qui concilie poésie avec exactitude et précision ?

Au-delà de la technique mnémotechnique, cette forme de poésie invite à se plonger dans un puzzle verbal qui comporte une double trame, de la poésie et des mathématiques. En effet, on découvre ainsi que la science et la littérature, loin d’être deux univers disjoints, peuvent s’emprunter des ressources mutuellement bénéfiques. Avec ce principe d’écrire des poèmes en alignant des mots de tailles différentes pour former le nombre Pi, la poésie donne une vie à ce nombre qui, à lui seul, serait plus difficile à mémoriser pour beaucoup.

Lorsqu’on s’attarde sur la phrase originale, « Que j’aime à faire connaître ce nombre utile aux sages !, » on se rend compte de l’ingéniosité et de la grandeur d’esprit des mathématiciens et des poètes qui ont trouvé en Pi un lien symbolique entre les chiffres et les mots. Cela constitue un pont entre des mondes apparemment lointains et démontre la force combinée de la créativité en notation et en poésie.

En somme, le nombre Pi est un outil des plus utiles pour les scientifiques et les ingénieurs, mais au-delà de ses applications pratiques, il est aussi source d’émerveillement et d’inspiration et a trouvé sa place même dans l’art de la littérature. Si vous vous plaisez à écouter la boucle infinie que connaît Pi, ou à naviguer le long de ses décimales, soyez aussi réceptif à cette forme spécifique et charmante de mémorisation.

Et finalement, un tel numéro et poésie combinent une mémoire et une imagination infinie, nous emmènent vers le sublime du monde des chiffres et des mots, et nous ouvrent les portes de l’incroyable histoire de l’un des plus beaux mystères de la mathématique que l’on connaisse : le nombre Pi. Il ne s’agit plus alors d’une simple formule mathématique, mais de la joie de faire connaitre une séquence numérique enrichie de poésie et d’histoire.